Anticosti aussi ou le fétichisme de l’énergie

Signes persistants des temps de crise… va-t-il falloir nous y faire? Désormais ce n’est plus par de grandes affiches ou de somptueux prospectus publicitaires touristiques que nous découvrons des îles de rêve et les sites paradisiaques de la planète, mais, de plus en plus et presque exclusivement, par des crimes d’écocide liés à des projets miniers ou pétroliers.

Avec la crise de croissance du « Système technicien » et la résurrection high-tech de l’extractivisme, notre découverte des merveilles du monde s’apparente de plus en plus à une descente aux enfers…

On se trouve en présence d’une logique totalitaire arrivée au stade terminal de son développement… Le Système technicien, autonomisé et toujours plus obsédé par sa volonté de puissance, continue sa croissance perpétuelle pourrait nous dire Jacques Ellul. De fait, la frénésie extractive possède désormais les moyens technologiques et son vaste complexe industriel pour satisfaire encore sans entrave politique sa volonté d’expansion permanente. Le Système technicien apparaît aujourd’hui comme une véritable superpuissance transnationale autonomisée. Avec, exacerbée en première ligne, la technique de fracturation hydraulique, ivre de sa perfection, cette méga-machine impose partout une ruée vers la roche mère et son cortège de sacrifices environnementaux…

Comment expliquer la possibilité de permis gazier sur l’île d’Anticosti, lorsqu’on a appris où se situe ce petit paradis?

L’extractivisme et son fétichisme

La double peine, « dette (souveraine) et extractivisme, » ce n’est plus seulement la « double malédiction du pétrole » réservée aux pays du sud. Le nord est aussi et de plus en plus en ligne de mire. Depuis le travail princeps de F.X Verschave « L’envers de la dette – Criminalité politique et économique au Congo-Brazza et en Angola » la littérature militante a très précisément décortiqué les rouages militaro-industriels, diplomatiques et financiers de l’économie de pillage des puissances occidentales sur les « matières premières » (2,3)… Force est de constater que le développement scientifique et technique permet au capitalisme du 21e siècle de pousser jusqu’au paroxysme sa logique d’offensive à outrance de ses origines, décrite par Marx sous le concept d’accumulation primitive du capital… « Dans les annales de l’histoire réelle, c’est la conquête, l’asservissement, la rapine à main armée, le règne de la force brutale, qui l’a toujours emporté… » La Brutalité sociale et environnementale sans entrave de l’extractivisme d’aujourd’hui renoue avec la criminalité foncière de l’accumulation primitive des origines du capitalisme industriel.

Reste peut-être à décrire l’aveuglement persistant de l’élite devant l’évidence, son déni aristocratique des flagrants délits de crimes contre l’humanité et d’écocides, la subjectivité paisible de la « criminalité politique et économique » en col blanc… En référence au fétichisme de la marchandise des premiers stades du capitalisme marchand et industriel jusqu’au 19e siècle, où les biens matériels dictent leur logique d’échange aux individus, on pourrait proposer pour le « Système technicien » issu de la seconde révolution industrielle un « fétichisme de l’énergie »…

Les flux de marchandises poussés aujourd’hui jusqu’à la marchandisation du monde structurent toujours plus les relations d’aliénation matérielle et spirituelle entre les hommes… Et comme ces rapports de subordination sociale passent de plus en plus par la médiation de machines dépendantes des flux d’énergie, il fallait s’attendre à l’émergence dans les sphères supérieures d’un nouveau fétichisme tout aussi dévastateur… Si aux temps de Marx, l’énergie, non émancipée de sa forme brute (charbon), restait une marchandise ou « matière première » parmi d’autres consommées dans le processus de production, après la Première Guerre mondiale elle change de statut.

Face au « Travail » elle devient une arme aux mains du Capital. Le rapport énergétique de la force de travail (vivante) et de la puissance de frappe du capital change radicalement. De simplement économique, l’énergie devient géopolitique et stratégique dans l’expansionnisme sans fin du Système technicien. Et à ces nouveaux titres elle a pu construire et imposer son réseau de flux et d’influence planétaire, multiplier ses missi dominici et produire sa propre classe sacerdotale polytechnicienne…

Selon une sentence restée célèbre attribuée à un homme de lettre français « le 21e devrait être spirituel ou ne sera pas« … Force est de constater, si l’on reste optimiste, qu’on est encore loin de la prospective. Pour toute spiritualité nouvelle, minimale et œcuménique à ce monde, il faut se contenter d’une jérémiade sans fin de l’élite sur l’avenir énergétique. Ivan Illich avait très tôt dénoncé l’origine des « lamentations sur la crise de l’énergie, » le double crime contre l’homme et la nature et la voie à suivre pour sortir de l’impasse fatale: « Pour élucider cette contradiction et démasquer cette illusion, il faut reconsidérer la réalité que dissimulent les lamentations sur la crise: en fait, l’utilisation de hauts quanta d’énergie a des effets aussi destructeurs pour la structure sociale que pour le milieu physique. Un tel emploi de l’énergie viole la société et détruit la nature. […] Les politiques de l’énergie qui seront appliquées dans les dix prochaines années décideront de la marge de liberté dont jouira une société en l’an 2000. Une politique de basse consommation d’énergie permet une grande variété de modes de vie et de cultures. (…) Si, au contraire, une société se prononce pour une forte consommation d’énergie, alors elle sera obligatoirement dominée dans sa structure par la technocratie et, [quel que soit son décorum idéologique], cela deviendra pareillement intolérable (4). »

Presqu’un demi-siècle plus tard, sur une Terre profondément dévastée et trois catastrophes nucléaires plus tard, la spiritualité de l’élite s’affirme de plus en plus comme un fanatisme que l’on peut désigner par un euphémisme: « fétichisme de l’énergie« . Au Nord comme au Sud, la vénération s’affirme unanime… On retrouve aggravés et au premier plan, mais toujours absous dans le temple de l’énergie, les crimes d’écocide, les ethnocides et génocides prédis par Ivan Illich en 1973…

Si le fétichisme de la marchandise, comme d’ailleurs le fétichisme sexuel, ont une diffusion assez large dans le comportement social de la population générale, son mode de vie et ses états d’âmes, le fétichisme de l’énergie est essentiellement élitiste. Il se concentre dans les sphères dirigeantes. Pour le commun des mortels des sociétés industrielles, l’automobiliste téléspectateur, l’énergie se  présente comme une denrée, parmi tant d’autres, de consommation courante. Pour l’élite par contre, c’est sa raison d’être, son élixir de vie et de jouissance dans son ascension vers la toute-puissance.

Après la décision des autorités québécoises sur le devenir d’Anticosti, on mesure le niveau de mutation fétichiste de la pensée de l’élite. Rien, absolument rien sur cette terre, pas même la beauté du monde ou l’esthétique de la vie, n’a suffisamment de valeur pour arrêter un projet minier.

Une décennie sous le signe du fétichisme de l’énergie

On a vu à propos des gaz de schistes aux États-Unis « la victoire à la Pyrrhus de Big Oil… » Après une décennie de fracturation hydraulique sur plus d’un million de puits et des centaines de millions de kilomètres de forage sous terre, le désastre environnemental s’étale déjà sur tout le territoire… Gabegie d’énergie aux puits, « torchage de gaz » dans le Dakota, sacrifice des aquifères, accumulation astronomique d’eau et mixture toxique, multiplication des séismes, perte significative de la fertilité des sols sur le propre territoire des États-Unis (5)… Il y a bien eu des cris d’alarme… en vain… Comment est-ce possible dans cette « grande démocratie? »

On connaît depuis quelques années les menaces insistantes qui pèsent sur la « Grande Barrière de corail » au large du Queensland en Australie… Là encore le Charbon et les Hydrocarbures non conventionnels sont en première ligne du crime environnemental. Pour cette architecture naturelle vivante, unique au monde et classée au patrimoine de l’Unesco, les cris d’alarme ont été nombreux et bien au-delà des milieux écologiques…

Comment un tel sacrifice peut-il être accepté par les autorités politiques de ce pays ?
En France, il y a le lourd passif de crime de guerre nucléaire poussé jusqu’à la Bérézina actuelle pour illustrer le fétichisme de l’énergie. L’atome tricolore terrorise l’Europe, bien au-delà des milieux écologistes… Mais la technique de fracturation hydraulique réanime le rêve élitiste des Trente Glorieuses d’une France puissance pétrolière. Rappelons que le fétichisme national de l’or noir de cette époque de grandes illusions pris fin dans les années 1970 avec l’affaire des « avions renifleurs. » Aujourd’hui, avec les gesticulations compulsives insistantes à droite et à gauche de notre agité du bocal national et de notre feu ministre du « redressement productif, » on devine la montée de la frénésie extractive dans la classe politique.

Dans cette surenchère fétichiste unanime de la classe politique, « Les Ripoublicains » se sont empressés de prendre la première place en déclarant leur profession de foi. Selon leur chef Luc Chatel, Les Ripoux doivent « être le parti du principe d’innovation plus que du principe de précaution, le parti du gaz de schiste, le parti des OGM, le parti des biotechs, j’ai cette intime conviction. » Un véritable acte de foi collectif…

Comment expliquer la persistance d’une telle frénésie minière de l’élite alors que toutes les régions de France ont clairement affirmé leur opposition aux gaz de schiste et plus généralement aux projets miniers?

C’est dans ce contexte international d’exacerbation du fétichisme énergétique de l’élite qu’on découvre aujourd’hui l’ile d’Anticosti. « Le 13 mai 2016, une mise à jour des activités d’exploration pétrolière prévues à l’été 2016 était rendue publique. » En juin, la sentence tombait. Le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques a donné les autorisations à Hydrocarbures Anticosti S.E.C pour réaliser des forages avec fracturation hydraulique.

Mais où se situe l’île d’Anticosti ?

Une fois n’est pas coutume, le prospectus touristique et la visite guidée d’une île de rêve nous sont offerts par une association naturaliste: « Nature Québec » (6).

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Nous sommes donc au Canada dans la Province du Québec sur la région de la Côte-Nord et plus précisément dans le golfe du Saint-Laurent. Au niveau international, avec l’embouchure du fleuve du même nom le site est plus connu du grand public touristique par ses eaux vives comme étant un sanctuaire des cétacés… Treize espèces différentes y sont régulièrement répertoriées. Au beau milieu de cette vaste zone maritime, une grande île porte le nom d’Anticosti…

En exergue de son rapport, Nature Québec rappelle la sentence tout aussi émotionnelle que solennelle de Robert Laplane. Le sociologue, journaliste et indépendantiste québécois en fait un lieu identitaire de l’histoire nationale: « Anticosti, la plus grande île du Québec, est une histoire, une légende, un mirage et le lieu de tous les émerveillements. Le paysage est grandiose, la géologie exceptionnelle, la faune aussi abondante qu’incongrue et sa population toujours aussi fragile dans un destin indécis. » Le ton est donné.

En parlant de « géologie exceptionnelle » de l’île, Robert Laplane était bien sûr à mille lieues de penser que le fétichisme de l’énergie pouvait la réduire à la roche mère de la formation Macasty sous terre… Mais au-delà de cette île chère au cœur des Québécois c’est tout le bassin sédimentaire jusqu’aux Basses-Terres du Saint Laurent qui est visé par les gaziers… Les études géologiques l’ont passé au peigne fin et en ont révélé tous les recoins pétrolifères… de quoi exciter la frénésie extractiviste des gaziers…

Et où trouve-t-on La Mecque de la Mine ?

C’est le ministère du « Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques » qui a donné son aval à cet invraisemblable projet de forage sur l’ile. Fort probablement comme dans tout sacrifice il fallait tous ces titres pour sanctifier un crime environnemental sur un site cher au cœur des québécois…

Jusqu’à aujourd’hui, faute de mieux car non encore armé de la technique de la fracturation hydraulique, l’affairisme canadien avait réservé cette île au tourisme.
Dans son communiqué de presse du 20 Juin 2016, Nature Québec « dénonce l’incohérence du gouvernement. » (7)

Mais faut-il encore s’étonner d’une telle décision dans un pays qui a mis en coupe réglée toute la forêt boréale de son territoire et qui accepte le désastre environnemental de l’exploitation des sables bitumeux de l’Alberta? Le tableau s’aggrave lorsqu’on apprend que « l’industrie minière est la reine du Canada. » On se trouve dans une véritable pétro-métallo-monarchie. Les autorités politiques en ont fait leur sanctuaire. « La Mecque de la Mine, » la capitale mondiale de l’extractivisme se situe à Toronto. Les sociétés minières en ont fait leur repère, elles y bénéficient de toutes les facilités et protections: fiscales, juridiques et diplomatiques. Les chiffres parlent, « 75% des sociétés minières mondiales choisissent ce pays comme lieu d’enregistrement et, 60% de celles qui émettent des actions en Bourse s’inscrivent au Toronto Stock Echange (TSX). » (8)

On se souvient encore de l’Affaire UraMin, c’est le nom d’une start-up, société « junior, » basée à Toronto. Dans cette transaction crapuleuse, l’élite politique et polytechnique française, comme au temps des « avions renifleurs, » s’est fait grugée de quelques deux milliards de dollars pour acquérir une « mine » fort probablement riche en Uranium mais économiquement inexploitable. Si l’on exclu de bonne grâce le détournement de fonds publics, il faut accepter l’innocente « Atomic-Anne. »

Ainsi, la femme savante « la plus puissante du monde » à la tête d’Aréva, aveuglée par son fétichisme, aurait consulté le dossier technique truqué comme un catalogue de la Redoute… On est bien dans l’égarement d’une spiritualité de la toute-puissance énergétique. Plus terre-à-terre, pour revenir à la mine, une autre affaire, tout aussi criminelle, associe aujourd’hui le trio de malfaiteurs désormais habituel de l’extractivisme: Junior, Major, État autour d’un gisement d’or. La junior est sans surprise canadienne… Columbus Gold a bien saucissonné son dossier géologique pour appâter une Major. Les 8 concessions minières détenues par la Junior se situent en forêt tropicale de Guyane Française, un joyau de biodiversité encore relativement préservé. Une fois n’est pas coutume, l’État n’est pas une dictature sanguinaire mais la République bananière française. Sa criminalité environnementale n’a rien à envier à celle des trafiquants d’ivoire en Afrique. Tout y passe, du territoire métropolitain aux DOM-TOM en passant par ses espaces maritimes, tout est bradé aux investisseurs transnationaux. La Major minière à l’odeur alléchée est particulièrement vorace. Elle est russe, Nordgold, son pédigrée de criminalité environnementale en Afrique ne laisse planer aucun doute sur son jusqu’auboutisme. Qui pourra en France éviter le Cauchemar de Darwin en perspective (9) ?

De fait, avec ce tableau de repère d’escrocs au-dessus des lois au Canada, il n’y a pas « d’incohérence du gouvernement » québécois, il est en parfaite communion de pensée avec le reste du pays…

Dans la langue de Molière qui est aussi celle du Québec, il existe désormais une formule pour désigner cette manière de se revêtir d’oripeaux écolos et de faire le contraire de ce que l’on prétend défendre: la « politique de l’oxymore. » L’incohérence ne relève donc plus ni du hasard ou ni de la simple démagogie, mais comme l’explique Bertrand Méheust d’une stratégie de domination et de déstabilisation: « Plus l’on produit d’oxymores et plus les gens sont désorientés et inaptes à penser. Utilisés à doses massives, ils rendent fou. Plus la crise s’aggrave, plus le réchauffement climatique nous menace et plus nous assistons à la production et à l’usage cynique, sans précédent dans les [États dit démocratiques], d’oxymores à grande échelle. » (10) Sans nul doute désormais, ces titres à rallonge des ministères de l’écologie, du Développement Durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, de la transition énergétique, des énergies et de la croissance verte s’inscrivent dans une stratégie de guerre psychologique…

L’extractivisme stade suprême de l’impérialisme

Il nous faut maintenant pour conclure quitter les sphères éthérées et fantasmatiques où s’exprime la volonté de puissance de l’élite et pour laquelle on a pu définir par euphémisme un fétichisme de l’énergie. En redescendant sur terre vers le dur de la roche mère, le décor change et s’assombrit. Saisie dans sa dimension historique et géopolitique, la réalité conquérante et dévastatrice nouvelle de la mine comme étape de développement ultime nous permet de poser l’extractivisme comme le stade suprême de l’impérialisme.

A la date du centième anniversaire de la Première Guerre mondiale où justement l’élite militaire découvre l’importance stratégique du pétrole, cette mise en perspective s’impose. Dans un livre récent « Gaz de schiste le choix du pire » nous faisions de ce paroxysme de l’extractivisme sur les hydrocarbures non conventionnels « La Grande Guerre, à l’ère du déclin pétrolier. » (11) Bien avant nous, dès les années 1930, Lewis Mumford dans « Technique et Civilisation » reliait par leur logique foncièrement déshumanisante l’activité minière et la guerre (12). Et plus précisément, il faisait remarquer que pour caractériser au mieux la violence mortifère sans mesure des activités minières, on ne pouvait la comparer qu’à la Guerre de 14-18. Dans son esprit, le niveau de déchéance humaine du travail à la mine en rupture totale d’avec la nature n’avait d’égal dans l’horreur que les conditions imposées aux sans-grades dans les tranchées. Par son contrat social le mineur, comme le soldat « 14-18 » se réduit à l’état de morituri.

Comme l’activité minière actuelle, la Grande Guerre, par le pilonnage sans précédent de l’artillerie libérée par la chimie de l’azote, fut aussi la première grande négation technologique de la Nature. Aujourd’hui, avec le développement technique et comme nous le rappellent les menaces sur la Grande Barrière de corail et l’Ile d’Anticosti, la guerre et l’extractivisme recrutent le gros de leurs victimes dans les populations civiles et la nature.

En paraphrasant la formule célèbre d’un théoricien militaire prussien, Carl von Clausewitz, on peut dire au vu de tous les crimes commis et légitimés par l’élite comme en « 14-18, » que l’extractivisme c’est la continuation de la guerre pour elle-même par d’autres moyens…

Juillet 2016
Jean-Marc Sérékian, coauteur avec Jacques Ambroise de « Gaz de schiste le Choix du Pire, La Grande Guerre à l’ère du déclin pétrolier » Ed. Le Sang de la Terre 2015.

Photo: Un étang de castor. Île d’Anticosti, Québec, Canada. (R. Rancourt)

Notes

(1) F.X Verschave « L’envers de la dette Criminalité politique et économique au Congo-Brazza et en Angola » Ed. Agone 2001
(2) Nicolas Sersiron, Dette et Extractivisme Ed. Utopia 2014
(3) AVP N°67 – 2è trimestre 2016, Dette écologique et Extractivisme.
(4) Ivan Illich « Énergie et Équité » Ed. Seuil 1973.
(5) Jean-Marc Sérékian « Gaz de schiste, la Victoire à la Pyrrhus de Big Oil » Les Zindigné(e)s mars 2016
(6) Nature Québec, Anticosti et Pétrole, faits Enjeux et Perspective d’Avenir.
(7) Nature Québec, Communiqué de presse 20 juin 2016: « Autorisation des forages avec fracturation hydraulique à Anticosti : Nature Québec dénonce l’incohérence du gouvernement »
(8) Le Monde Diplomatique, Septembre 2013, Alain Deneault, William Sacher « L’industrie minière reine du Canada »
(9) Planète Sans Visa, Fabrice Nicolino : « Appel à Nicolas Hulot, Allain Bougrain-Dubourg, Pierre Rabhi et tous autres »
(10) Bertrand Méheust « La  Politique de l’Oxymore, Comment ceux qui nous gouvernent nous cachent la réalité du monde » Ed. La Découverte 2009
(11) Jacques Ambroise, Jean-Marc Sérékian « Gaz de schiste le Choix du Pire, La Grande Guerre à l’ère du déclin pétrolier » Ed. Le Sang de la Terre 2015.
(12) Lewis Mumford, Technique et Civilisation 1934, Ed. Seuil 1950

2 commentaires sur “Anticosti aussi ou le fétichisme de l’énergie

  1. Boris D

     
    Sur le fétichisme de l’énergie et de la technique, un article avant-gardiste de mars 1933, publié dans La Revue de Paris, écrit par Raoul de Roussy de Sales, correspondant aux États-Unis pour plusieurs journaux français et fin connaisseur de l’Amérique de l’entre-deux-guerres, intitulé « Un mouvement nouveau aux États-unis : la Technocratie« .

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