La métamorphose d’Utrecht

On connaissait Utrecht, la quatrième ville des Pays-Bas, pour son parking vélo réputé être le plus grand au monde et pour sa piste cyclable la plus fréquentée des Pays-Bas. Mais la ville néerlandaise ne s’arrête pas là et semble avoir radicalement modifié son urbanisme en l’espace de 10 ans, y compris en transformant des autoroutes urbaines en canaux!

Un site internet montre ainsi de nombreuses photos d’Utrecht avant/après entre 2007-2008 et 2017-2018. Le site est en néerlandais, mais les photos parlent d’elles-mêmes!

Même aux Pays-Bas, ils travaillent encore à réduire la place de l’automobile en ville et à faire des villes des espaces où il fait bon vivre.

Qu’attendons-nous encore?






Source: http://www.bouwpututrecht.nl/metamorfose-030/

Un commentaire sur “La métamorphose d’Utrecht

  1. pedibus

    un canal transformé en autoroute urbaine, puis de nouveau en canal : chapeau bas…

    un rempart arrasé pour être transformé en boulevard c’est a posteriori une catastrophe pour la patrimonialisation UNESCO, mais ça peut être l’occasion d’y faire passer aujourd’hui une ligne de tram moderne : là encore coup de chapeau…

    des faubourgs arasés pour laisser place aux derniers caprices des ingénieurs militaires italiens et leurs bastions c’est, à y penser après coup – de canon -, de « l’urbanicide » : leur déclassement en no man’s land dès qu’on a rendu hippomobile la puissance de feu, puis en ceinture verte, ça peut être perçu comme un vague emplâtre pour corriger la minéralité et d’autres inconvénients de la ville-automobile…

    les mêmes faubourgs ou des villages rasés pour les besoins du faisceau de voies ferrées de la gare principale c’est l’éventration urbaine du siècle noir du fer et du charbon,  avant le siècle suivant encore plus funeste…

    quelques unes des voies qui en divergeaient ont pu être reprises pour faire des pénétrantes routières et rendre l’éventration encore plus cruelle… : leur reconversion en transport en commun en site propre – trams, trams-trains, RER… – ne serait que le juste retour des choses et la part du feu pour une mobilité efficace et plus acceptable quant à ses effets socio-environnementaux…

    et puis il y a eu toutes ces éventrations du XXe s. spécialement dédiées à Ste-Gnognole, sans doute pour l’impossibe expiation des périodes précédentes : calmes, tranquilles, à métrique de la godasse… et là idem que le paragraphe précédent, pour la reconversion attendue, et l’ultime coup de chapeau…

    les formes futures de la ville sont cachées dans le jeu subtil et collectif des interactions follement compliquées qui se trament sous la boîte cranienne, plus ou moins respectueuses des circonvolutions de la masse cérébrale, peu attentives à la géométrie directe de la ligne droite ou brisée, perturbées encore par celles de autres têtes penseuses… :

    pleins et vides de la ville, le dédale de son réseau viaire, l’affectation de celui-ci ne sont que le reflet de nos constructions cognitives, lesquelles sont finalement assez rigides, feignassement évolutives, ou quelquefois jouant la rupture, comme un avécé !

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