Comment la neige révèle que les trottoirs sont trop petits

Un sneckdown (parfois traduit par le néologisme « améneigement ») est une étendue révélée par l’enneigement qui permet de distinguer la surface réellement occupée par les usagers d’un espace donné.

L’enneigement d’une route conduit naturellement à un ralentissement de la circulation automobile, et les traces laissées par les voitures sur la neige révèlent par contraste les espaces qui pourraient être rendus aux piétons.

Ainsi, les carrefours pourraient être arrondis pour améliorer la sécurité routière, les trottoirs élargis et de l’espace rendu au public.

Inventé par le fondateur de Streetsblog Aaron Naparstek, le sneckdown est la contraction des mots anglais snowy (enneigé) et neckdowns (saillie de trottoir). Le terme popularisé par le directeur de Streetfilms Clarence Eckerson, Jr. s’est largement répandu grâce aux médias sociaux. Le terme apparaît sur Twitter pour la première fois le 2 janvier 2014. D’autres mots-clefs Twitter ont été utilisés en anglais pour décrire les mesures de ralentissement du trafic basé sur la neige, comme #plowza #slushdown #snovered et #snowspace.

Explications en vidéo.

4 commentaires sur “Comment la neige révèle que les trottoirs sont trop petits

  1. Prolo

    Heu… et les véhicules longs ? Bus, camions ?

    Parce que je vois parfois ces idées mises en pratique : C’est parfaitement convenable pour les voitures, mais ça devient une emmerde totale pour les véhicules longs, jusqu’à devoir choisir parfois entre mettre une roue sur le trottoir (donc risquer de l’abimer), ou renoncer à accéder parfois à tout un quartier.

  2. K

    @Prolo : Rien n’oblige à utiliser (uniquement) des éléments fixes. Il est tout à faire possible d’arrêter l’infrastructure piétonne/cycliste en amont d’une intersection pour permettre au véhicule les plus imposants de passer (c’est déjà le cas sur de nombreux carrefours où la bordure de la piste cyclable s’arrête quelques mètres avant une intersection, seulement prolongée par un tracé de couleur). Il est je crois important de noter que la majorité des rues ne sont jamais traversées par des bus et de manière sporadiques par des poids-lourds, le problème n’est donc pas systématique et quand il se pose, il concerne avant tous les intersections.

  3. Bernard

    Oui, mais c’est un concept de Canadiens ou Etats-uniens du nord, ça.

    En Europe, ça se voit déjà pas mal, et en Afrique, les conditions météo ne se prêtent pas à une prise de conscience similaire. 🙁

Les commentaires sont clos.