Un radar pour sanctionner les automobilistes qui dépassent les vélos de trop près

Un nouveau type de radar est en phase de test dans l’agglomération de Montréal (Canada). Il vise à mesurer la distance entre un vélo et une voiture au moment d’un dépassement. À terme, les automobilistes qui ne respectent pas les distances minimales de dépassement pourraient se voir infliger une lourde amende.

Le dépassement dangereux des vélos par les automobilistes est un véritable problème. Très souvent, les automobilistes ne respectent pas les distances minimales de dépassement qui sont de 1 mètre en agglomération et de 1,50 mètre en dehors.

Pour protéger davantage les cyclistes, un nouveau radar est actuellement testé à Montréal. Cet appareil mesure la distance entre un véhicule et un vélo lors d’un dépassement, rapporte Radio Canada. Le dispositif est directement relié aux forces de l’ordre qui peuvent ensuite dresser une contravention si l’automobiliste n’a pas respecté la distance réglementaire.

Ce radar s’installe sur le guidon du vélo, du côté intérieur de la route.

Pour rappel, la distance réglementaire d’un dépassement voiture – vélo est de 1 mètre en ville et de 1,50 mètre hors agglomération. En cas de non-respect de cette mesure, le contrevenant risque 135 € d’amende et un retrait de 3 points, voire un retrait de permis dans certains cas.

Source: https://www.20minutes.fr/economie/auto/2589583-20190826-radar-pourrait-bientot-sanctionner-automobilistes-depassent-velos-trop-pres

7 commentaires sur “Un radar pour sanctionner les automobilistes qui dépassent les vélos de trop près

  1. toto

    « En cas de non-respect de cette mesure, le contrevenant risque 135 € d’amende et un retrait de 3 points »

    En france…. mais ici il est question du Canada, non?

  2. jol25

    C’est un beau rêve, mais j’ai des doutes… Je ne sais pas au Canada, mais en France, si je prend la vidéo-verbalisation en exemple, c’est loin d’être évident : il faut qu’un agent assermenté constate directement l’infraction par visionnage au moment où elle a lieu (pas de différé, d’enregistrement…) et même alors il n’est pas évident que la procédure aboutisse (dixit ma mairie). C’est rarement à portée des bourse des communes d’avoir ce niveau de service.

    https://www.interieur.gouv.fr/Actualites/Infos-pratiques/De-nouvelles-categories-d-infractions-routieres-verbalisables-sans-interception-du-conducteur

    Donc qu’un cycliste lambda soit porteur d’un « radar » (avec quelle tolérance ?) et permette des verbalisations qui ne soient pas bottées en touche par le premier avocat venu… On peut imaginer que les forces de l’ordre circulant en vélo en soient équipés, mais l’intérêt serait fortement réduit.

    On pourrait aussi mettre des cinémomètres sur les vélos pour les excès de vitesse des VM qui les dépassent 🙂

    Je pense qu’il y a suffisamment de sources sur YouTube pour démontrer que beaucoup de VM restent dangereux pour les autres usagers. Pour autant, on ne peut pas les utiliser à charge (quoiqu’en théorie si, à condition d’être 2 à filmer! – art. 537 du code de procédure pénal).

  3. ikook1

    Ce n’est pas une période de test: c’est un équipement de la police de Montréal. 4 radars ont été achetés et les 4 sont en activité à ce jour. Ils sont gérés par des patrouilles à vélo et les amendes sont effectives. Au Québec, quand on parle d’amendes, ç’est un fait et pas un test. Quand on parle de test, on donne une date butoir à partir de laquelle l’amende sera effective. Pendant la période de test, on parle plutôt d’avertissement et de prévention.
    https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/201908/22/01-5238278-le-spvm-calculera-la-distance-entre-autos-et-velos-des-jeudi.php

    Tous les sites français parlent de test. Il suffit qu’une dépêche AFP sorte éronnée pour que tous la reprennent sans se poser de questions. Vive la France.

  4. jol25

    Donc on est dans le cas de figure où l’intérêt est limité : comme pour tous les contrôles classiques (mais là encore plus ici étant donnée la visibilité obligatoire) la vue de l’uniforme fait effet de rappel à la loi 🙂  Donc réalité faussée, comme le coup de frein avant le radar et l’accélération après.

  5. Ikook

    @jol25

    Le Québec n’est pas la France. Là bas, on respecte beaucoup plus les lois et la police. On ne consteste pas la police. Et il n’y a pas d’effet « uniforme ». La police est là pour faire son travail et on ne conteste pas ce point de vue. La vision de la police française n’a rien à voir avec ce qu’on peut voir là bas.

  6. ikook

    Je vous donne de liens qui montrent bien que ces appareils ne sont pas des appareils de test mais bien des appareils donnant lieu à des verbalisations (dans un horizon d’un an).
    Ces appareils ont été réclamés par les patrouilleurs à vélo de la police de Montréal. Ils ont remarqués que même en temps que policiers, les véhicules les serraient.
    Ils ont donc réclamés des appareils comme ceux que l’on utilise déjà dans la province de l’Ontario (et qui entraine des verbalisations).
    Dans un premier temps, les appareils serviront à des périodes de sensibilisation et de rappel à la loi. Ensuite, les verbalisations s’enclencheront. Cela permet d’habituer les gens à des nouvelles règles (ce qu’on appelle une période de tolérance) et ensuite, les gens ne peuvent plus dire « je ne savais pas ».

  7. jol25

    J’ai plus qu’à m’installer au Canada 🙂

    C’est un truc qui m’échappe en France. Nous avons plein de lois (parfois contradictoires ou ridicules), ensuite l’application en est sujette à tolérance ou interprétation. Donc la loi ne sert à rien:  quelles limites existent aux tolérances, et au bon vouloir de qui ? Nous avons un joli flou artistique… Ce doit être le côté latin.

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