La gratuité des bus à Calais dope la fréquentation

L’agglomération de Calais (plus de 100.000 habitants) se met elle aussi à la gratuité des transports en commun. Depuis le 21 décembre dernier, l’accès aux bus du réseau de transport public Imag’in de Calais est désormais gratuit pour tous.

L’instauration de la gratuité avait été annoncée en novembre 2018 par Natacha Bouchart, Maire de Calais et Présidente de Grand Calais Terres et Mers avec le lancement d’une réflexion à ce sujet.

Jusqu’à présent, la navette de centre-ville Balad’in était la seule ligne accessible gratuitement à Calais. Outre les bus, le réseau de transports en commun propose une navette fluviale (Majest’in) et des vélos en libre-service.

La mise en place de la gratuité était initialement prévue le 1er janvier 2020. Elle a donc été avancée de quelques jours pour coïncider avec le début des vacances scolaires.

Avec cette mesure, l’objectif de la collectivité est de répondre à des enjeux environnementaux (inciter les usagers à privilégier les transports en commun à la place de l’automobile), sociaux (augmenter le pouvoir d’achat et favoriser la mobilité), économiques (encourager les déplacements vers les commerces de centre-ville) et territoriaux (améliorer le cadencement des bus entre les communes de l’agglomération).

En 2017, les recettes versées par les usagers ont été de 1,98 million d’euros. Pour absorber la hausse de la fréquentation sur le réseau, 8 nouveaux autobus articulés hybrides viennent d’être mis en circulation. L’offre de transport a été renforcée à partir du 2 janvier 2020.

La mise en place de la gratuité dans le transport urbain a dopé la fréquentation. 100 000 personnes supplémentaires sont montées à bord des bus sur les deux premières semaines…

Lire aussi :  Ultimatum

Sources: TransBus et Nord Littoral

2 commentaires sur “La gratuité des bus à Calais dope la fréquentation

  1. Vincent

    > Avec cette mesure, l’objectif de la collectivité est de répondre à des enjeux environnementaux (inciter les usagers à privilégier les transports en commun à la place de l’automobile), sociaux (augmenter le pouvoir d’achat et favoriser la mobilité), économiques (encourager les déplacements vers les commerces de centre-ville) et territoriaux (améliorer le cadencement des bus entre les communes de l’agglomération).
    En 2017, les recettes versées par les usagers ont été de 1,98 million d’euros. Pour absorber la hausse de la fréquentation sur le réseau, 8 nouveaux autobus articulés hybrides viennent d’être mis en circulation. L’offre de transport a été renforcée à partir du 2 janvier 2020.

    Rendez-vous dans un an pour savoir…

    combien de nouveaux passagers se déplaçaient auparavant en voiture
    si ça a permis à des gens dans le besoin de se déplacer qui auparavant ne le pouvaient pas ou devaient le faire à pied/vélo, sans donc créer d’effet d’aubaine (c’est totalement gratuit, donc je le prends même si auparavant je faisais très bien autrement)
    si le chiffre d’affaires des commerces de centre-ville a augmenté

     

  2. vince

    Ce qui est étrange, c’est que la gratuité des transports publics est surveillée de près et doit absolument rendre des comptes. Ah il faut bien vérifier qu’on attire des automobilistes et pas des cyclistes hein. A contrario la voiture personnelle n’a nullement à prouver qu’elle « ne prend pas » des cyclistes et des piétons, sa suprématie est acquise de base.

     

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