Mouna, l’anti-bagnole

Parmi les « grands précurseurs » de l’anti-bagnole, il y a André Dupont, dit « Aguigui Mouna » ou simplement « Mouna » (1911-1999). Décrit sur Wikipédia comme un clochard-philosophe libertaire, pacifiste, écologiste avant l’heure, il sillonnait à vélo les rues de Paris pour haranguer les foules. On a vu en lui à la fois « le dernier amuseur public de Paris » et « le sage des temps modernes. » En 1975, le dessinateur Cabu avait réalisé une « Chronique de Mouna » en 7 épisodes dans la revue écologiste La Gueule Ouverte, regroupée dans cet article.







Si la dernière planche est un peu difficile à lire, allez consulter directement la dernière page de l’original de la Gueule Ouverte au format pdf.

Source: La Gueule Ouverte, 1975

2 commentaires sur “Mouna, l’anti-bagnole

  1. mat b

    La voiture, c’est le confort, mais surtout le conformisme.

    Par ailleurs, il se trouve que l’entonnoir sur la tête représente la folie du fait de la fuite de savoir qui s’évacuerait par le petit tuyau qui ressemble étrangement à un tuyau d’échappement.

    Normal qu’un doux dingue cyclopathe passe pour un fou en comparaison de la l’aliénation automobile généralisée. Un jour, on se trouvera en sécurité à l’asile

  2. Bibinato

    Cet article me rappelle des souvenirs, j’ai croisé de nombreuses fois ce personnage extraordinaire dans les rues de Paris, il a un digne successeur en la personne d’un poète de rue se trimbalant avec un vélo chargé de décorations, de fontaine à eau… Vous pouvez le trouver le vendredi soir, entre autre, sur le pont de la Tournelle, à Paris, derrière le chevet de Notre Dame.

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