Sémantique journalistique entre quelques publicités automobiles

Le quotidien régional Ouest France titre le 28 octobre 2022 : « Il est possible d’aller à Cap Malo à vélo ou à pied ». Commentaire: Avant la piste cyclable, seuls les automobilistes auraient eu ce POUVOIR, les routes leur étant destinées. Rien n’a changé: elles le sont encore.

Il est donc toujours exigé des cyclistes et des piétons de ne pas les emprunter. Et de se réjouir d’avoir attendu qu’on leur aménage des pistes avec panneaux « pied à terre » avant chaque intersection (les automobilistes l’ont toujours sur la pédale, une confusion sémantique les mettrait en difficulté devant des panneaux « pied au plancher »). Piétons et cyclistes sont désormais obligés d’emprunter la piste cyclable. Pour leur propre sécurité ou pour la bonne conscience du monde automobile?

Sous titre du même article: « Cette voie de mobilité douce permet de rejoindre la zone de commerces et de loisirs en toute sécurité« . Premier commentaire: De quel bord est la sécurité? Faut-il que les muscles se plient à la DOUCEUR sous la violence environnementale des moteurs? Second commentaire: Les commerces seraient distincts des loisirs dans la zone de Cap Malo. Le loisir n’y serait pas commercial ni loisible le commerce?

Source: https://www.ouest-france.fr/bretagne/la-meziere-35520/il-est-possible-daller-a-cap-malo-a-velo-ou-a-pied-0403e058-556c-11ed-b040-bf7941801d36

Image de couverture: Les vélos, Babylone-Patrice Robin