Automobile Politics

The International Political Economy Group du British International Studies Association remet tous les ans un prix pour le meilleur livre en économie politique internationale. En 2008, le prix a été gagné par Matthew Paterson, pour son ouvrage Automobile Politics (Cambridge UP). Choisi parmi une sélection d’ouvrages de qualité, Automobile Politics s’est distingué grâce à la discussion animée et accessible que fait Paterson d’une problématique centrale en économie politique, sans se détourner de la discussion de problématiques théoriques difficiles. Paterson développe une perspective critique sur le thème de la domination de l’automobile dans la société capitaliste moderne. Il cherche à comprendre non pas comment améliorer la façon dont les automobiles peuvent contribuer à notre bien-être, mais plutôt comment notre dépendance envers la culture automobile a été promu et construite. Son intervention, qui utilise le point de vue de plus en plus important de l’économie politique culturelle, est un exemple parfait du travail excellent produit par les économistes contemporains en politique internationale. Lire la suite…

General Motors : 47.000 suppressions d’emplois

L’industrie automobile n’est qu’au début de sa cure d’amaigrissement. General Motors (GM) et Chrysler, deux des trois constructeurs de Detroit, ont présenté, mardi 17 février, les premières mesures de leurs plans de restructuration au Trésor américain. Ils disposent maintenant jusqu’au 31 mars pour prouver aux autorités qu’ils sont économiquement viables. GM, qui a déjà recu 13,4 milliards de prêts de l’Etat fédéral en décembre, pourrait demander d’ici 2011 jusqu’à 30 milliards de dollars en aides fédérales pour pouvoir continuer à se restructurer sans passer par la faillite. Le groupe pourrait être à court de trésorerie dès le mois de mars. Le groupe prévoit de supprimer 47.000 emplois dans le monde cette année, dont 26 000 hors des Etats-Unis.

Source : Le Monde

Goodyear : 5.000 licenciements

Après une grosse perte au quatrième trimestre 2008 (330 millions de dollars), le producteur de pneus Goodyear prévoit 5000 suppressions de postes dans le monde, en plus des 4000 déjà annoncées en 2008. Ces suppressions d’emplois s’ajoutent aux 4000 déjà réalisées au second semestre 2008. Gel des salaires envisagé.

Source: Tribune de Genève

GKN : 564 suppressions d’emplois

L’équipementier britannique pour l’aéronautique et l’automobile GKN a annoncé mardi qu’il allait supprimer 564 emplois au Royaume-Uni, dans le cadre d’une restructuration de ses sites qui entraînera la fermeture de plusieurs d’entre eux.
Dans un communiqué, le groupe a précisé que sur ce total, 473 postes seraient supprimés dans ses activités automobiles, avec la fermeture de deux usines à Birmingham (centre de l’Angleterre) et en périphérie de cette ville.

Source: Les Echos

BMW : 850 suppressions d’emplois

BMW a annoncé lundi la suppression d’environ 850 emplois dans son usine britannique d’Oxford, qui produit les Mini, afin d’adapter la production à la demande. Le site, d’où sont sorties 235.000 voitures l’an dernier, ne fonctionnera plus que cinq jours par semaine au lieu de sept. Une porte-parole du groupe a précisé que les ventes mondiales de Mini avaient chuté de 34,5% en janvier, à environ 10.100 unités.

Source : REUTERS

Automobile, aides publiques et licenciements

Rarement l’argent public n’aura été aussi disponible pour les groupes privés. Rarement les suppressions d’emploi auront été aussi massives. Le géant américain General Motors, qui a reçu 9,4 milliards depuis la fin 2008, a ouvert, le 12 février, un « guichet de départs volontaires » à destination de ses 62 000 salariés syndiqués, qui bénéficient de prestations sociales solides et dont la direction veut se débarrasser. Quelques jours auparavant, il avait annoncé la suppression de 10 000 emplois de « cols blancs » dans ses usines du monde entier. Bénéficiaires des deniers de l’Etat, Ford et Chrysler prévoient également des réductions d’effectifs. Lire la suite…

Renault : 9.000 suppressions d’emplois

Le constructeur automobile Renault, qui vient de toucher un chèque de 3 milliards d’euros de l’Etat français en échange de la promesse de ne pas fermer d’usines et de ne pas licencier en France, vient d’annoncer 9.000 suppressions d’emplois dans le monde dont la moitié en France. Lire la suite…

Bentley : 220 suppressions d’emplois

Le constructeur automobile de luxe britannique Bentley (groupe Volkswagen) a annoncé mardi la suppression de 220 emplois et une réduction de 10% des payes à partir d’avril.Une porte-parole a indiqué que les départs se feront sur la base du volontariat, sans exclure des licenciements secs.

Source : Les Echos

General Motors : 10.000 suppressions d’emplois

L’Américain General Motors (GM) a annoncé mardi qu’il allait supprimer 10.000 emplois salariés dans le cadre d’un plan de restructuration, alors que le constructeur automobile a enregistré ces derniers temps les pires ventes de son histoire. General Motors, basé à Detroit, a annoncé qu’il allait faire passer cette année le nombre total de ses salariés de 73.000 à 63.000.

Source : Nouvel Obs

Nobel Automotive : 80 emplois supprimés

L’équipementier Nobel Automotive, filiale du groupe turc Orhan Holding, va supprimer 80 emplois sur les sites de Vitry-le-François (Marne) et de Poissy (Yvelines), a-t-il été annoncé après une réunion exceptionnelle du comité d’entreprise le mardi 3 février. Ce sont 55 postes de cadres et agents de maîtrise et 25 d’ouvriers de production qui sont concernés. Spécialisé dans la production de pièces plastiques pour le transfert de fluides dans l’automobile, Nobel Automotive fournit notamment PSA Peugeot Citroën et Renault.

Source : L’Usine Nouvelle

Nissan : 20.000 suppressions d’emplois

Le constructeur automobile japonais Nissan a annoncé lundi 20.000 suppressions de postes et un plan d’austérité pour surmonter la crise mondiale, qui va entraîner en 2008-2009 les premières pertes pour le groupe depuis que Carlos Ghosn s’est assis dans le fauteuil de PDG. Il a annoncé que le groupe allait supprimer 20.000 emplois au cours de l’exercice 2009-2010 qui démarre le 1er avril, via l’arrêt des embauches dans les pays où les coûts du travail sont les plus élevés, le non renouvellement des contrats temporaires et des plans de départs déjà annoncés dans plusieurs pays. Au 31 mars 2010, Nissan aura ainsi réduit ses effectifs mondiaux de 8,5%. Ces derniers mois, Nissan avait déjà annoncé des milliers de suppressions d’emplois en Espagne, en Grande-Bretagne, aux Etats-Unis et au Japon.

Source: AFP

Micronas : 460 suppressions de postes

Les rumeurs se confirment : le fabricant de puces Micronas (Zurich) a annoncé la réduction de ses effectifs de moitié, passant d’un total de 1 750 collaborateurs à 880. Un coup dur pour le site de Fribourg, qui perd 460 postes sur 1 230. Spécialisée dans la fabrication de puces/capteurs pour l’industrie automobile et la branche électronique grand public, l’entreprise avait déjà procédé à une restructuration début 2008.

Source : DNA

General Motors : 600 suppressions d’emplois

General Motors va licencier 600 personnes au Mexique en février et en mars, dans une usine qui emploie près de 4.500 personnes et fabrique notamment des Chevrolet.

Source: L’Usine Nouvelle

New Fabris : au moins 202 licenciements

Le groupe Zen va licencier entre 202 et 226 salariés sur les 372 que compte l’équipementier auto New Fabris, soit les 2/3 de l’effectif total de l’usine. Un nouveau coup de massue terrible pour Châtellerault. Spécialisée dans l’usinage de pièces automobile, New Fabris compte 372 salariés. A Châtellerault, au début du deuxième semestre 2008, c’était l’une des premières usines touchées de plein fouet par la crise. A tel point qu’en novembre dernier, l’entreprise avait été déclarée en cessation de paiement, et placée en redressement judiciaire pendant six mois.

Source : La Nouvelle République