Coupable incurie

Le plus bath de tous les sports, disait J.-J. Rousseau, c’est la marche à pied. Je ne me rappelle plus bien si ce sont les termes exacts qu’il a employés, mais j’en garantis le sens. Or, à notre époque de locomotion outrancière, la justesse de cette affirmation se vérifie encore; Que dis je? plus que jamais. Lire la suite…

Les bicyclettes blanches d’Amsterdam

Un des meilleurs exemples de provocation – « la provocation de l’autorité, de façon que celle-ci révèle sa véritable nature antisociale » – est sans nul doute le projet des bicyclettes blanches. Celui-ci se présente comme une protestation contre la tyrannie de la circulation des voitures. Lire la suite…

Mouna, l’anti-bagnole

Parmi les « grands précurseurs » de l’anti-bagnole, il y a André Dupont, dit « Aguigui Mouna » ou simplement « Mouna » (1911-1999). Décrit sur Wikipédia comme un clochard-philosophe libertaire, pacifiste, écologiste avant l’heure, il sillonnait à vélo les rues de Paris pour haranguer les foules. On a vu en lui à la fois « le dernier amuseur public de Paris » et « le sage des temps modernes. » En 1975, le dessinateur Cabu avait réalisé une « Chronique de Mouna » en 7 épisodes dans la revue écologiste La Gueule Ouverte, regroupée dans cet article. Lire la suite…

Une femme autour du monde

Annie Cohen Kopchovsky dite Annie Londonderry (1870–1947) est une aventurière américaine et la première femme à faire le tour du monde à bicyclette entre 1894 et 1895. Indépendante et émancipée, elle relève le défi à la suite d’un pari, mais surtout dans une optique féministe, afin de prouver que les femmes étaient tout aussi valeureuses et intrépides que les hommes, à une époque où celles-ci n’avaient pas encore obtenu le droit de vote. Lire la suite…

Les pétrolomanes

Serait-ce le résultat de l’augmentation des droits d’octroi sur les alcools? Il paraît que, ces temps derniers, un certain nombre d’ouvriers parisiens se sont mis à boire… du pétrole! Lire la suite…

Le vélophobe

Il est assis sur un banc de l’avenue des Champs-Elysées, les deux mains croisées sur sa grosse bedaine et, l’air stupide, regarde défiler les voitures qui sillonnent l’avenue en tout sens. Un cycliste paraît. Son front se plisse, ses sourcils se rapprochent, son regard devient haineux. Impitoyable, la petite Reine paraît à nouveau, enfourchée par des jeunes gens, des vieillards, des femmes. Lire la suite…

L’anti-écraseur

Les expériences de l’anti-écraseur placé par M. Laurenceau à l’avant de son auto seraient assez concluantes, écrit M. André Billy (Petit Journal), si, au lieu de s’en tenir à la vitesse de 20 kilomètres, l’auto était allée jusqu’à du 120 kilomètres. Il y a de fortes chances pour qu’à partir de 30 kilomètres à l’heure, le panier de M. Laurenceau ne ramasse qu’un cadavre. Lire la suite…

Propos d’un banlieusard

Le développement considérable de l’automobile n’a pas arrêté et n’arrêtera pas celui de la bicyclette. Dans les grandes villes et leur banlieue, il suffit d’assister à la sortie des ateliers pour constater que les fidèles de celle qui fut autrefois baptisée « la petite reine » sont innombrables. Lire la suite…

Hollywood à bicyclette

« La bicyclette — la reine bicyclette — comme la baptisa jadis l’un de ses parrains, n’est pas ce qu’un vain peuple pense. D’aucuns n’y voient qu’un instrument de sport ou un objet de commerce, une mode ou un jeu. Elle est plus, elle est mieux que cela: c’est le symbole, et l’outil, d’une révolution. » Almanach des Sports, 1899. Lire la suite…