Il faut sauver la voiture potager

Peut-être connaissez-vous la voiture potager, qui était sur le boulevard Anspach à Bruxelles pendant la semaine de la mobilité en 2007, et sur la place de la Bourse pendant le dimanche sans voitures. Peut-être que si vous voyez les photos, ça vous dirait quelque chose. Cette vraie « voiture du futur » constitue la partie la plus essentielle du projet de sensibilisation auto-suffisance (voir L’espace public urbain, le climat et les voitures) Lire la suite…

De la fin de la banlieue à la cyclopolis

Quelles peuvent être les conséquences sur nos modes de vie de l’explosion des prix du pétrole ? Plusieurs travaux récents tentent de tracer des perspectives, dont la relocalisation des activités est un point central… Le documentaire The end of suburbia (La fin de la banlieue) alerte ainsi sur les périls de l’étalement urbain, et vante les mérites du « nouvel urbanisme ». Repenser l’habitat et la mobilité est une priorité analysée par Benoît Lambert dans son livre Cyclopolis, vers une ville nouvelle. Une urgence prise de plus en plus en compte dans la planification urbaine. Lire la suite…

Laisse tomber ta caisse

En préférant votre voiture à la marche, au vélo et aux transports en commun, vous contribuez à l’encombrement du domaine public. En préférant votre voiture à la marche, au vélo et aux transports en commun, vous contribuez à votre sédentarité et à celle des autres en dissuadant les modes sains que sont la marche et le vélo. Lire la suite…

Le vélo dans un monde post-pétrole

Avec la montée continue du cours du pétrole et des prix des carburants, l’automobile est en train de devenir un luxe. Bientôt, elle ne sera plus rien du tout, car avec un cours du baril de pétrole bientôt à 200 dollars, puis 300, puis 400, puis 500 dollars, etc. il n’y aura tout simplement plus de voitures ou seulement pour les services de secours et de police. Lire la suite…

Propositions pour une ville moins motorisée

Il s’agit d’abord de faire valoir dans la planification des transports urbains d’autres logiques que celles qui s’exercent depuis des décennies sans que leurs effets aient été correctement analysés. Ainsi Richard Gilbert, du Centre pour les Transports Durables de Toronto, propose-t-il (cf Entretiens Jacques Cartier, 1998) de mettre en avant d’autres principes, notamment un principe qu’il nomme EANO (« Equal Advantage for Non-Ownership »), qui poserait que « chaque région urbaine devrait être aménagée de telle sorte qu’en tout point de la région les avantages de ne pas posséder de voiture soient au moins égaux aux avantages de posséder une voiture ». Lire la suite…

Pour une réappropriation de l’espace public

Une place de stationnement constitue-t-elle un espace public ? C’est en tout cas un espace qui peut être loué, durant quelques heures et moyennant quelques pièces dans un horodateur, pour y placer ce qui est vu comme une extension de l’espace privé : une automobile. Mais pour qui n’a pas de voiture, comment se réapproprier cet espace ? Le 10 juin dernier la CREP de Strasbourg (Collectif de Réappropriation de l’Espace Public) était au parking Saint-Thomas pour tenter l’expérience. Lire la suite…

Les autoroutes seront les pistes cyclables du futur

Si l’on observe l’évolution des réseaux de transport en Europe entre 1970 et 2000, on constate le développement phénoménal du tout-routier depuis maintenant une bonne trentaine d’années. Les réseaux de transports routiers se sont en effet fortement développés depuis 1970. Bien que les autoroutes ne représentent qu’une petite partie du réseau routier européen, le réseau autoroutier a plus que triplé. De son côté, le réseau routier hors autoroutes a augmenté de 22%. Et dans le même temps, le réseau ferré s’est réduit de 12%. Tous les pays d’Europe ont enregistré une réduction de leur réseau ferré à l’exception du Danemark, pays dans lequel les kilomètres se sont accrus de 18%. Lire la suite…

Les transports publics et la mobilité en Europe

Le 11 juin 2008 – À l’occasion du Salon Européen de la Mobilité, qui se tient à Paris du 10 au 12 juin 2008, TNS Sofres a réalisé une étude pour GIE Objectif Transport Public dans quatre pays européens (France, Royaume-Uni, Italie et Allemagne) sur la perception des transports publics urbains et la place accordée à l’environnement dans ce domaine au niveau national et européen. Les résultats montrent qu’au-delà des différences d’usage et de perception des transports publics, Français, Britanniques, Allemands et Italiens s’entendent sur la nécessité d’accorder une place importante à l’impact des transports sur l’environnement au cours de la Présidence française de l’Union Européenne qui démarre le 1er juillet prochain.

Une utilisation et une perception des transports publics urbains qui varient fortement d’un pays à l’autre

Dans les quatre pays sondés, l’utilisation des transports publics urbains est massive, mais elle diffère quelque peu d’un pays à l’autre : si 90% des Britanniques et des Allemands utilisent les transports publics urbains, ne serait-ce que de temps en temps, cette proportion descend à 81% chez les Français, à 77% chez les Italiens. Ce sont surtout les populations jeunes et urbaines qui utilisent ces transports, et ce quels que soient les pays.

Il apparaît également que les utilisateurs de transports publics urbains sont beaucoup plus positifs en Allemagne que dans les autres pays. Ainsi, l’utilisation des transports semble davantage associée à la nécessité pour les Italiens, les Français et les Britanniques (respectivement 58%, 43% et 37% y associent le fait de prendre les transports publics urbains) quand les Allemands se montrent plus partagés sur la question : pour 30% d’entre eux, prendre les transports publics urbains est un choix, pour 29% une nécessité. 19% y associent même le plaisir, alors que cette proportion est bien moins élevée dans les autres pays (3% en Italie, 6% en France et 8% au Royaume-Uni). Enfin, contrainte et routine semblent moins associées à l’utilisation des transports publics urbains. C’est en France que la contrainte se fait le plus sentir et au Royaume-Uni que la routine ressort le plus (12%).

La prise en compte de l’environnement dans les décisions publiques en matière de transports : le Royaume-Uni comme exemple, les Italiens mauvais élèves

Interrogés sur l’évolution de la prise en compte de l’environnement dans les décisions publiques de leur pays en matière de transport, les Européens émettent des avis très contrastés. Si près de deux tiers des Britanniques (66%) et des Français (64%) estiment que les décisions publiques prises en matière de transport ont davantage pris en compte l’environnement au cours des cinq dernières années, ceci est le cas de 41% des Allemands et de seulement un quart des Italiens.

Les jugements émis à l’encontre des décisions de son pays diffèrent peu selon le type d’agglomération auquel appartiennent les interviewés et semblent en revanche davantage liés à l’âge et au niveau socio-économique : les avis les plus favorables sont prononcés parmi les jeunes et les interviewés au niveau socioéconomique élevé, sauf en Italie où le jugement est non seulement plus négatif mais réparti de manière plus homogène dans la population.

Prochaine présidence de l’Union européenne : l’impact des transports sur l’environnement est-il une question prioritaire ?

A un niveau plus global, lorsqu’on leur demande quelle doit être selon eux la place accordée à la question de l’impact des transports sur l’environnement lors de la prochaine présidence de l’Union européenne, les Européens considèrent massivement que celle-ci doit être importante.

A noter toutefois que les opinions sont beaucoup plus tranchées au Royaume-Uni que dans les autres pays : c’est ici que la proportion d’interviewés qui considèrent prioritaire cette question est la plus forte (47%, pour 45% en France, 41% en Italie et 34% en Allemagne) mais c’est aussi ici que celle des interviewés qui considèrent qu’elle doit être secondaire est la plus forte (23% pour seulement 14% des Allemands, 10% des Français et 6% des Italiens). La réponse intermédiaire, à savoir importante mais pas prioritaire n’a que peu de succès au Royaume-Uni (26%) alors qu’elle avoisine les 50% dans les trois autres pays.

Enfin, au Royaume-Uni, ce sont les personnes âgées qui sont le plus nombreuses à considérer que la question de l’impact des transports sur l’environnement doit être secondaire dans le cadre de la prochaine présidence de l’Union européenne alors qu’en Allemagne, cette opinion est surtout partagée par les jeunes.

Au total, moins les décisions publiques d’un pays sont considérées comme ayant intégré la question de l’impact environnemental des transports au cours des cinq dernières années, plus ses résidents estiment qu’il est important que l’Union Européenne s’en charge.

Fiche technique :

Étude réalisée pour GIE Objectif Transport Public auprès d’échantillons nationaux de 1000 personnes représentatifs de l’ensemble de la population nationale âgée de 18 ans et plus et interviewés par téléphone : en France du 20 au 22 mai 2008, en Italie du 15 au 19 mai 2008, au Royaume-Uni du 16 au 18 mai 2008 et en Allemagne du 19 au 20 mai 2008.

Source : www.tns-sofres.com