Outre ses nuisances, la voiture a aussi perdu son principal attrait qu’était celui de la liberté et de la vitesse. Il y a trente ans les DS qui fonçaient sur l’autoroute faisaient rêver les passagers des trains. Aujourd’hui ce sont les automobilistes coincés dans les embouteillages sur l’autoroute de l’Ouest qui rêvent en voyant passer à près de 300 km/h les TGV Atlantique. Aujourd’hui le ringard ce n’est plus celui qui prend le train, c’est celui qui est coincé derrière son volant.
Claude Villers, journaliste