Le groupe suédois Trelleborg, le plus grand fabricant de joints en caoutchouc pour les voitures, va supprimer l’an prochain 25 % de ses postes dans sa division automobile, pour s’ajuster à la chute de la demande. Quelque 2.400 postes devraient ainsi disparaître, soit plus de 10 % de ses effectifs.
Source: Les Echos
ArcelorMittal précise son plan. Parce que ses commandes baissent en raison de la crise du secteur automobile, le géant de la sidérurgie mondiale a jugé nécessaire une adaptation de ses structures. Comprendre des suppressions de postes. Mardi, son directeur général France a annoncé un plan de départs volontaires de 1 400 personnes au début de l’année 2009.
Source: Le JDD
Après l’annonce voici quelques semaines de son absence au Salon de Detroit, en janvier prochain, le constructeur automobile de luxe Rolls-Royce Motor Cars, rattrapé à son tour par la crise, confirme la suppression de 40 postes d’intérimaires dans son usine de Goodwood, en Angleterre. Ainsi que l’arrêt de sa production pendant cinq semaines, en réponse à un « ralentissement » de ses ventes.
Source: AutoNews
Le producteur espagnol de ferroalliages a décidé de suspendre immédiatement la production de silicium dans ses usines situées à Laudun (Gard) et Château-feuillet (Savoie). D’ici à la fin du mois de décembre les unités de Montrichet (Savoie), Montrichet (Ain) et Anglefort (Isère) seront également mises en sommeil. Les opérations de la filiale française de FerroAtlantica FerroPern ne devraient pas reprendre avant avril 2009. Cette décision n’a pas surpris les opérateurs du marché du silicium qui a subi les contrecoups de l’effondrement de la demande d’alliages d’aluminium pour l’industrie automobile.
Source: L’Usine Nouvelle
Après Rolls-Royce Motor Cars (filiale de BMW), qui avait reconnu la semaine dernière souffrir de la crise économique, un autre célèbre fabricant britannique d’automobiles de luxe, Aston Martin, a confirmé le marasme du secteur en annonçant lundi qu’il allait supprimer 600 postes. (Source : Les Echos)
L’industrie automobile est le secteur qui connaît actuellement le plus dur contre-coup de la crise financière et économique ; le cataclysme peut se comparer à celui traversé par l’industrie sidérurgique et charbonnière dans les années 70 et 80, avec des dizaines et des dizaines de milliers d’emplois supprimés en Europe et dans le monde.
Le constructeur automobile japonais Suzuki a annoncé vendredi la suppression de 1.200 postes sur son site hongrois de Esztergom (ouest), soit près d’un quart de l’effectif. Motivée par la crise économique mondiale, la mesure, qui touchera ouvriers et employés, prendra effet le 8 décembre dans ce site employant jusqu’à présent 5.523 personnes, a précisé le groupe.
Source: E24
Un paradoxe caractérise notre monde en mutation constante, nos sociétés occidentales dont le fonctionnement est, depuis des décennies, fondé sur le principe du « développement », de la croissance. Il s’agit de la prégnance du mythe de « l’état d’équilibre », de la possibilité de fonctionner « hier comme aujourd’hui » dans un monde en évolution constante. Ce désir de continuer en roue libre, sans réelle remise en question, est particulièrement présent dans le monde industriel, pourtant particulièrement attaché à la notion de croissance. Illustration par l’automobile… Lire la suite…
La crise de l’automobile en carte. Localisez rapidement les sites de production touchés par la crise de l’automobile. Cette carte, réalisée par l’Usine Nouvelle sur Google Maps, est actualisée quotidiennement. Même si elle n’est pas encore exhaustive, elle permet de visualiser malgré tout la localisation des plans sociaux, des licenciements et des suppressions de postes dans l’industrie automobile. Lire la suite…
Le numéro 1 mondial de l’acier, ArcelorMittal, a annoncé, jeudi 27 novembre, qu’il envisageait de supprimer 9 000 emplois au niveau de l’ensemble du groupe, soit environ 3 % de ses effectifs mondiaux. Près de 6 000 emplois devraient être supprimés en Europe, soit les deux tiers du plan de restructuration. Pour justifier ces décisions, l’entreprise évoque l’effondrement de la demande d’acier, dans le sillage de la crise du secteur automobile.
Source : RFI
Jaguar-Land Rover supprime 850 postes d’intérimaires en Grande-Bretagne. Le constructeur automobile a déjà lancé un plan de départs volontaires qui devrait entraîner la suppression de 600 emplois et a réduit sa production. Le ministre du Commerce britannique Peter Mandelson s’est engagé à trouver des solutions pour les aider à faire face à la crise.
Source : Les Echos
L’équipementier automobile La Barre Thomas (ex-CF Gomma) de Rennes, fournisseur de PSA, a annoncé mercredi un plan de départs volontaires d’une centaine de salariés, selon les syndicats qui redoutent par ailleurs un plan de licenciements. Cet équipementier, qui compte près de 1.300 salariés, a déjà connu deux plans sociaux en 2006 et 2007 qui ont entraîné la suppression d’environ 560 emplois. Pour les syndicats, « il s’agit d’un prélude à un plan social de 200 à 300 personnes où il y aura des licenciements ».
Source: L’Expansion
Face à la crise qui n’en finit plus de s’étendre, le secteur automobile apparait comme un bateau ivre à la dérive. Les ventes de voitures plongent, le crédit automobile se resserre, les stocks d’invendus explosent, et les frais de stockage aussi. Certains constructeurs se retrouvent donc avec des invendus datant de 6 mois, les concessionnaires ne savent plus quoi faire de voitures neuves qui s’entassent sans trouver preneur. Lire la suite…
Mitsubishi Motors supprime 1.100 emplois temporaires au Japon. Après Toyota, Nissan, Mazda ou encore Isuzu, Mitsubishi : le constructeur automobile japonais a annoncé jeudi 1.100 suppressions d’emplois temporaires au Japon pour adapter sa production à la chute de la demande mondiale.
Source: L’Usine Nouvelle
FABRIS (Châtellerault) : 372 emplois menacés. La société française Fabris, du groupe italien Zen, spécialisée dans la fabrication de pièces mécaniques pour l’automobile et qui emploie 372 personnes, à Châtellerault (Vienne), s’est déclarée mercredi en cessation de paiement. (Source : Les Echos)
