Le tram, l’expansion urbaine et la fin de la ville piétonne à travers les exemples de Boston, Philadelphie et Los Angeles aux États-Unis

D’une ville dense homogène groupée autour de son port, qui concentrait en 1850 deux-cents mille habitants dans un rayon de trois à quatre kilomètres, où les distances étaient franchissables à pied, Boston devint cinquante ans plus tard une métropole industrielle tentaculaire d’un million d’habitants dispersés dans une tache urbaine de plus de seize kilomètres de rayon, qui était désormais structurée en deux parties aux fonctions urbaines contrastées: un centre industrialo-commercial, qui concentrait aussi les services de communication, qu’entourait une immense couronne de banlieue résidentielle ponctuée de centres commerciaux et industriels secondaires. Lire la suite…

Un dimanche parfait…

C’est un beau dimanche du mois d’Août. Monsieur Jean se lève et constate que le temps est fort agréable aujourd’hui. Il fait relativement frais (22°C), le vent est faible et le ciel légèrement nuageux: c’est une météo idéale pour… Diantre! Mr Jean réalise – tout de bloc – deux choses: c’est en effet une météo idéale pour une balade à vélo et (fichtre!) cela fait bien dix ans qu’il n’est pas monté en selle… Lire la suite…

La voiture: on n’a rien inventé de mieux pour tuer la ville

Europe et Etats-Unis ont assisté à une transformation considérable de leurs espaces urbains dans le courant du 20ème siècle. Le changement le plus rapide et le plus radical s’y est opéré dans les années 1950, à la faveur de la re-structuration de nombreux quartiers pour le développement d’autoroutes, de parkings, d’équipements publics variés (et de leurs parkings), et parfois, d’ensembles de logements collectifs (et de leurs parkings). Lire la suite…

L’urbanisme totalitaire de Le Corbusier

Le Corbusier était un fasciste, voilà une nouvelle qui secoue le Landerneau de l’urbanisme et de l’architecture. En fait, c’est assez bien connu depuis quelques années, mais une expo actuelle au Centre Pompidou fait comme si les « idées politiques » de Le Corbusier n’avaient rien à voir avec son « génie » architectural et urbanistique. Lire la suite…

Place !

On attribue souvent à Georges Pompidou la célèbre formule « Il faut adapter la ville à l’automobile ». Qu’elle soit de lui ou pas, toujours est-il que les villes modernes s’y sont “adaptées”, à tel point que l’on ne peut plus imaginer l’une d’entre elles (du moins en France) sans ses sempiternels alignements de voitures garées. Lire la suite…

Un projet artistique mondial pour remplir les parkings

L’art contemporain est parfois surprenant. On connaissait les œuvres conceptuelles plus ou moins incompréhensibles ou les « performances artistiques » plus ou moins théâtrales, l’artiste international Marcel Robert semble franchir une nouvelle limite avec un vaste projet artistique mondial visant à remplir de voitures les parkings de supermarchés de la planète à l’aide des nouvelles technologies de géolocalisation et d’imagerie satellitaire. Lire la suite…

Pourquoi l’étalement urbain pourrait être mauvais pour la santé

Historiquement, le développement urbain des villes anciennes comme, par exemple, Florence en Italie, s’est fait le long de voies denses et serrées, connectées les unes aux autres à angles droits – le mieux pour se déplacer avant l’automobile. Puis, dans la seconde moitié du 20ème siècle, nous avons commencé à concevoir les formes urbaines fantaisistes que l’on peut rencontrer dans le périurbain, avec de nombreuses voies sinueuses et construites en culs-de-sac plus ou moins privatisés. Lire la suite…

Encore le syndrome « Not in my backyard »

reburbia

Depuis mon revirement de la voiture pour aller à mon boulot à 16 km de là où j’habite au vélo à 10 minutes de tout, il m’arrive d’être insistant auprès de mon entourage pour persuader d’engager un revirement semblable. Je suis souvent un peu trop frontal. Ça doit a minima exaspérer. En tout cas, je suis sûr que ça renvoie les personnes à des contradictions internes. On en a tous. Lire la suite…

Fuck l’automobile

Je déteste l’automobile. Je la déteste en tant que catégorie et dans chacun de ses spécimens. Je déteste les automobilistes, le trafic et ceux qui se plaignent d’être dans le trafic. Je déteste l’essence et les stations services; j’ai un mépris particulier pour ceux qui s’achètent un VUS et qui après nous emmerdent avec le prix du carburant. J’haïs les pick-up jackés comme des chars d’assaut et j’haïs les douche-bags qui les conduisent et devinez quoi, j’haïs les bumper stickers de Choi Radio X qu’ils ont de collé partout. J’haïs les contraventions données par des policiers aux airs de bœufs, je déteste le pétrole, l’huile à moteur et le lave-glace; je déteste les drive-in, les stationnements souterrains, les stationnements extérieurs, je déteste les carcasses de voitures stationnées partout le long des rues qui ne sont que pollution visuelle. Je déteste de la même manière les boulevards à quatre voies qui déchirent les villes de mon pays et les autoroutes qui en déchirent les campagnes. L’automobile ça pue, c’est cher, ça pollue, c’est dangereux, c’est bruyant et c’est laid. Putain que c’est laid. Lire la suite…