There is no alternative ?

There is no alternative: « il n’y a pas de solution alternative ». Beaucoup d’automobilistes reprennent à leur compte cette formule historiquement attribuée à Margaret Thatcher et censée expliquer que le marché, le capitalisme et la mondialisation sont des phénomènes nécessaires et bénéfiques et que tout régime qui prend une autre voie court à l’échec. Lire la suite…

Conférence internationale « Building the Urban Future and Transit Oriented Development »

Étant un des organisateurs d’une conférence scientifique portant sur le développement des alternatives à la route en lien avec le développement urbain, j’ai pensé que cette conférence pourrait intéresser les lecteurs du site carfree. Lire la suite…

Le socialisme contre l’étalement urbain

« La ville doit périr dans les ruines du mode de production capitaliste, car la ville était une nécessité de la société capitaliste de marchandises. Ces nécessités disparaîtront, la ville elle même disparaîtra, en tant que leur produit. La ville est la forme, la condition des rapports sociaux de cette société là. » Sovremenaia Arkitectura, revue soviétique d’architecture, 1929. Lire la suite…

Être attaché à sa voiture : une expérience sociologique

Il y a quelques temps de ça, j’ai publié une thèse de sociologie sur l’attachement à l’automobile. Le site de carfree fait partie des sources que j’ai consulté à de nombreuses reprises et il m’a parfois été d’un riche apport. N’étant jusqu’ici pas contributeur du site, je pense que la moindre des choses que je puisse faire est de vous signaler ma contribution au sujet. L’optique n’est pas militante, mais académique (c’est une thèse). Cela dit, pour une thèse, dont la neutralité scientifique constitue un pré-requis minimal, elle reflète néanmoins un engagement. Le premier chapitre débute d’ailleurs par un coming-out sincère dans lequel j’avoue mon hostilité de principe à l’automobile. Lire la suite…

La bagnole contre la ville

Un « urbanisme » pensé en fonction des bagnoles n’est qu’un agencement, des villes conçues en fonction du trafic automobile ne sont que des échangeurs autoroutiers. Nous en tenons, nous, pour la cité. D’avoir réduit l’urbanisme à une méthode d’agencement de dépôts et d’autoroutes, le capitalisme ne se porte certes pas plus mal, mais dans ces domaines comme dans tous les autres, se manifeste son irrépressible tendance à la dégradation et à la vulgarité. L’urbanisme capitaliste, dans sa version libérale ou dans son adaptation social-démocrate, est un urbanisme frappé d’entropie. Lire la suite…

Le temps, c’est de l’argent. Petite chronique de nos rapports différenciés à la mobilité

Il est des jours comme ça où un voyage en train peut vous emmener bien plus loin qu’attendu. En ce début du mois de juin, alors que je devais me rendre à Paris pour une conférence extra-professionnelle, j’eus en effet l’occasion d’expérimenter une mobilité à deux vitesses, soumise à des espaces-temps très différents. Lire la suite…

Auto-destruction du milieu urbain

Guy Debord (1931-1994) est un écrivain, essayiste, cinéaste et révolutionnaire français, qui a conceptualisé ce qu’il a appelé le « spectacle » dans son œuvre majeure La Société du spectacle (1967). Il a été l’un des fondateurs de l’Internationale lettriste (1952-1957) puis de l’Internationale situationniste (1957-1972), dont il a dirigé la revue française. Voici quelques extraits de La Société du spectacle concernant plus spécifiquement l’automobile et l’urbanisme. Lire la suite…

Nos collectivités face au réchauffement climatique

Depuis plus de dix ans, Vivre en Ville, association non gouvernementale du Québec, œuvre à l’amélioration de la qualité de l’environnement et des milieux de vie par la recherche d’un aménagement du territoire optimal. Grâce à de nombreux projets, outils de formation et programmes de sensibilisation, de plus en plus de spécialistes, élus ou professionnels peuvent faire progresser les pratiques en aménagement du territoire. Lire la suite…

L’étalement urbain trouve ses « climato-sceptiques »… à la Banque Mondiale

L’étalement urbain trouve ses « climato-sceptiques »… à la Banque Mondiale
Los Angeles, symbole de la ville étalée américaine : ici sans voiture point de salut pour naviguer dans une ville sans densité s’étendant sur plus de 200 km

On connaissait les climato-sceptiques, ces scientifiques qui n’hésitent pas, pour un juteux projet de recherche chez Shell, Total… ou pour un peu de visibilité médiatique, à contester l’origine anthropique du réchauffement climatique. On connaissait moins les scientifiques qui réfutent les ravages environnementaux de l’étalement urbain. Ça a un peu changé ces dernières semaines. La Banque Mondiale en a en effet offert fin janvier une tribune inespérée au Lincoln Institute of Land Policy pour qui visiblement l’avenir est aux suburbs de « quatre-façades » à perte de vue… Lire la suite…