Connaissez-vous les routes gérées par le privé?

On connaissait les routes publiques (nationales, départementales, communales), et les autoroutes à péages (construites et entretenues par des sociétés, globalement publiques, grâce aux recettes des péages). On commençait à connaître également les péages urbains (comme à Londres: taxe payée par les automobilistes pour financer les transports publics). Pour l’instant, c’est illégal en France, mais on sait que tout le monde y pense. Mais, même en France, on connaissait l’utilisation des recettes des péages autoroutiers pour financer les grandes infrastructures, en particulier ferroviaires: le principe avait été établi en 2003. Lire la suite…

Les autoroutes seront les pistes cyclables du futur

Si l’on observe l’évolution des réseaux de transport en Europe entre 1970 et 2000, on constate le développement phénoménal du tout-routier depuis maintenant une bonne trentaine d’années. Les réseaux de transports routiers se sont en effet fortement développés depuis 1970. Bien que les autoroutes ne représentent qu’une petite partie du réseau routier européen, le réseau autoroutier a plus que triplé. De son côté, le réseau routier hors autoroutes a augmenté de 22%. Et dans le même temps, le réseau ferré s’est réduit de 12%. Tous les pays d’Europe ont enregistré une réduction de leur réseau ferré à l’exception du Danemark, pays dans lequel les kilomètres se sont accrus de 18%. Lire la suite…

Pour en finir avec les autoroutes urbaines

Les autoroutes urbaines, c’est beaucoup de bruit et de pollution. C’est une hantise pour les riverains (sans parler des autres, une autoroute ça pollue à 1,5 kms à la ronde selon une étude anglaise…), mais c’est aussi une gêne pour les vélos et les piétons qui doivent faire des détours importants afin de ne pas ralentir la circulation du dieu-bagnole. C’est enfin une hérésie en terme d’urbanisme, le degré zéro de l’urbanité, pas de petits commerces à visiter ou de squares où se poser. Le paysage urbain devient purement fonctionnel et nie ce qui constitue le fondement même de la ville (un regroupement d’habitants qui ont des choses à faire ensemble). Lire la suite…

Privatisation des profits et collectivisation des pertes

SNCF, sociétés d’autoroutes et ultra-libéralisme

L’été est traditionnellement propice aux petites et grandes manœuvres gouvernementales qui visent à privatiser toujours plus des pans entiers du service public. Avec la torpeur estivale, certaines décisions ont plus de chance de passer, surtout dans un contexte délicat d’après-référendum où les Français se sont massivement exprimés contre la politique de libéralisation de l’économie prônée par Bruxelles et mise en place avec zèle par les différents gouvernements ultra-libéraux que la France a connus ces dernières années. Lire la suite…

Pour des pistes bagnolables

L’une des premières revendications des associations de cyclistes est l’augmentation des pistes et bandes cyclables, d’équipements permettant de séparer la chaussée de l’espace réservé aux vélos. En tant que cycliste urbain, je suis contre l’augmentation de nombre de voies réservées aux vélos. Lire la suite…

Autoroute

AUTOROUTE : Infrastructure routière de la généralisation de l’automobile individuelle. Les premières autoroutes ont été mises en place par des dictatures. 1. La première véritable autoroute est réalisée en 1924 sous le régime fasciste; il s’agit d’une autostrade (en italien, autostrada) qui relie Milan à Varèse en Italie, soit 85 kilomètres. 2. Mais c’est dans l’Allemagne nazie que les autoroutes prennent réellement leur essor (en allemand, German Reichsautobahn ou Autobahn). En effet, quelques jours après la prise du pouvoir par les nazis en 1933, Adolf Hitler adopta avec enthousiasme un projet de construction d’autoroutes et nomma Fritz Todt comme inspecteur général. Rapidement, plus de 100.000 personnes ont été mobilisées partout en Allemagne dans l’Organisation Todt. A la fin de la seconde guerre mondiale, le régime nazi aura ainsi construit environ 5.000 km d’autoroutes. Les dictatures avaient construit les infrastructures préparant la généralisation de l’automobile individuelle développée ensuite par les démocraties. La dictature automobile était en place. Exemple : « Ces moteurs qui ont fait de l’homme un crétin à roulettes et de la planète un garage criblé d’autoroutes ! » (Jacques Sternberg, Extrait de Vivre en survivant) (voir ici)

Source : Dictionnaire critique de l’automobile

 

Autopia

AUTOPIA : 1. Forme d’organisation de l’espace pensée pour l’automobile et caractérisée par une déconnection croissante entre activités (habiter, travailler, se détendre). L’autopia, ou autopie, matérialise le concept de dépendance automobile, au travers des lotissements périurbains assimilables à des villes-dortoirs, les zones d’activités et d’emploi concentrées, les zones commerciales connectées aux échangeurs autoroutiers, etc. D’une ville pensée pour l’automobile, on passe à une ville interdite à l’altermobilité. (voir ici) 2. Attraction mise en place dans les parcs Disney, et en particulier à Disneyand Paris. Selon la définition exacte de l’attraction, « Autopia est un endroit où la ville, la nature et les autoroutes vivent en parfaite harmonie« .

Source
: Dictionnaire critique de l’automobile

Association contre les routes

Je vis en catalogne française à la « campagne » en périphérie d’un gros village. Marcheur et cycliste invétéré, je me rends compte d’année en année que ça devient de plus en plus difficile d’échapper à la bitumisation du paysage et de nos vies. Lire la suite…