A fond dans le mur !

Par année, une auto brûle 1700 litres de carburant pour rien
Et c’est cela même qui est génial
!

par Richard Bergeron, Ph. D.*

La Seconde Guerre mondiale a brutalement accéléré le développement technologique et fait exploser la capacité de production. Ceci sans crise de surproduction ni chômage puisque, c’est le propre de la guerre, tout ce qui sort des usines est détruit au même rythme. Mais qu’arriverait-il quand la guerre prendrait fin ? Vivrait-on une nouvelle dépression pire que celle des années 1930 ? Il fallait à tout prix l’éviter. Roosevelt soumit le problème à un groupe d’éminents universitaires, eux-mêmes conseillés par Alfred P. Sloan de General Motors. La solution qu’ils proposèrent fut la consommation de masse, dont le principe est on ne peut plus simple : en contexte de guerre, les soldats détruisent en continu tout ce qui sort des usines; avec la consommation de masse, c’est à la population du pays que cette tâche revient. Lire la suite…

On achète plus de voitures qu’on fait de bébés

par Vincent Larouche

Alors que les tarifs du transport en commun ne cessent d’augmenter (une troisième hausse de tarifs en un an est annoncée à Montréal) et que les sociétés de transports appréhendent la catastrophe face à des manques à gagner de plusieurs millions de dollars, une recherche qui vient d’être publiée démontre pourtant que l’argent est là! Lire la suite…

La voiture cède du terrain à Paris

Le Parisien , mercredi 07 décembre 2005

LA POLITIQUE de la municipalité porterait-elle déjà ses fruits ? Grâce à ses transports en commun, la capitale n’a jamais été le royaume de la « bagnole », mais la tendance semble s’accélérer ces dernières années. Un chiffre l’atteste : les immatriculations ont reculé de 8 % dans la capitale entre 2000 et 2004. Alors que, dans le même temps, le parc automobile augmentait de 3,5 % dans l’ensemble de la France. Lire la suite…

Combien d’Erika pour rouler en 4×4 ?

De canicule en marées noires, le recours inconsidéré à des véhicules de grandes dimensions, lourds et énergivores nécessite des importations de pétrole, générant effet de serre et pollutions marines. Lire la suite…

Niquer les bagnoles

Libé nous l’apprend récemment, la situation est redevenue « normale » en banlieue avec environ une centaine de voitures brûlées par nuit… La police arrête désormais de communiquer sur le bilan journalier des voitures brûlées puisque la situation est « normale ». Cette normalité-là représente donc une moyenne de 36.000 véhicules brûlés par an, ce qui correspond aux chiffres que nous donnions ici même il y a quelques temps quant au bilan des violences urbaines. Lire la suite…

Le cercle vicieux de l’automobile

Lu dans “Courrier International“, un article tiré de “Car Busters“

L’approche des technocrates, en matière de transports, s’inscrit dans la culture de “prévoir et pourvoir”, qui aboutit inévitablement à davantage de congestion. En voici le fonctionnement. Lire la suite…

Pétrole: une escroquerie raffinée

LE PRIX DES PRODUITS PÉTROLIERS EXPLOSE, et les pétrolières blâment la météo, quand ce n’est pas la Chine. Katrina, Rita et les Chinois ont bon dos. L’augmentation récente du coût de l’essence n’a rien à voir, ou si peu, avec les dommages causés par les ouragans récents dans le Golfe du Mexique. Lire la suite…

Nourriture contre carburant

Les prix du pétrole étant en hausse, les carburants alternatifs paraissent de plus en plus dignes d’intérêt. Mais certains critiques attirent l’attention sur le fait que l’utilisation de l’éthanol d’origine végétale comme carburant de remplacement pourrait conduire à une importante réduction des terres de cultures alimentaires. Lire la suite…

Violences urbaines

« Violences urbaines », « voitures brûlées », pour un peu, l’actualité pourrait faire croire que le « grand soir de l’automobile » est (enfin) arrivé. Dans cette perspective, TF1 serait maintenant le chroniqueur officiel de « la fin de la société de l’automobile« … en annonçant tous les jours à grands renforts d’images choc le nombre total de voitures brûlées chaque nuit… Lire la suite…

Vivement le baril de pétrole à 380$!

Le baril à 380 US$ en 2015, je pense raisonnable de s’en réjouir : enfin, on va pouvoir glisser vers une réduction de la consommation pétrolière, enfin on va commencer à dépolluer, enfin on va s’inquiéter de développer de nouvelles énergies, mais pour quoi faire ? au fond! Lire la suite…