Car

Herman Mack est un rêveur. C’est du moins ce que pense sa famille: son père, Easy Mack, son frère, Mister, et sa soeur, Junell. Ensemble, ils s’occupent d’une casse automobile de Jacksonville, en Floride. Herman est un rêveur, certes, mais il a enfin trouvé ce qu’il veut faire de sa vie. Il ne veut pas passer son temps à gravir des montagnes de carcasses rouillées. Il a compris une vérité fondamentale. Partout où il y a des Américains, il y a des voitures. Et parce qu’il y a des voitures partout, il va en manger une. Morceau par morceau, du pare-chocs avant au pare-chocs arrière, en public. Le rêve américain, une bouchée à la fois. Lire la suite…

Les Mange-bitume

Dans un futur indéterminé mais relativement proche, la civilisation est devenue « roulière », centrée sur la domination absolue de l’automobile. Les européens habitent tous dans des véhicules routiers aménagés qui circulent sans fin sur les circuits autoroutiers aménagés. Ce sont les mange-bitume. Lire la suite…

Capitalisme fossile, le livre

Au cours des trois dernières années, les visiteurs assidus du site Carfree ont pu bénéficier de l’exceptionnel privilège de lire en avant-première quelques-uns des premiers jets de ce qui, après de longues heures de labeur, d’écriture, de correction et de synthèse, est devenu un livre: « Capitalisme fossile, de la farce des COP à l’ingénierie du climat. » (1) Lire la suite…

Voiture, croissance et climat

Voici quelques réflexions à propos du livre de Clive Hamilton « Requiem pour l’espèce humaine, » publié en 2013 par Les Presses de Sciences Po. Clive Hamilton est professeur d’éthique à l’Université Charles Sturt, en Australie, membre du bureau pour le changement climatique du gouvernement australien et fondateur du think tank The Australia Institute. Lire la suite…

Pour une Ville sans voiture

Nous avons l’honneur de publier ici même un rapport de 201 pages qui a fait date dans l’histoire de la mobilité. Ce rapport, réalisé en 1991 par un bureau d’études italien sous la coordination de Fabio Maria Ciuffini s’intitule: « Proposition de recherche pour une Ville sans voiture. »  Lire la suite…

Gratuité versus capitalisme

Partant du constat que notre système d’allocation des ressources par le marché arrive à bout de souffle, le politologue de référence du courant de la décroissance et de l’écologie politique Paul Ariès propose dans son dernier ouvrage intitulé « Gratuité versus capitalisme » un modèle alternatif fondé sur la gratuité. Lire la suite…

« Le Meilleur des Mondes »

Aldous Huxley, qui est encore un jeune écrivain, n’a pas fini de nous étonner. Sa virtuosité littéraire est admirable. Qu’un même auteur puisse écrire un roman comme Contrepoint où l’âme contemporaine est si lucidement analysée, une œuvre pleine d’humour léger, comme Deux ou trois Grâces, et un roman d’utopie, comme Le Meilleur des Mondes, voilà qui nous surprend et qui nous déconcerterait, si le talent d’Aldous Huxley ne s’accommodait à merveille de ces diverses transformations.  Lire la suite…

Nos inventions sont de jolis jouets

Walden ou la Vie dans les bois (titre original Walden; or, Life in the Woods) est un récit publié en 1854 par l’écrivain américain Henry David Thoreau (1817-1862). Le livre raconte la vie que Thoreau a passée dans une cabane pendant deux ans, deux mois et deux jours, dans la forêt appartenant à son ami et mentor Ralph Waldo Emerson, jouxtant l’étang de Walden (Walden Pond), non loin de ses amis et de sa famille qui résidaient à Concord, dans le Massachusetts. Lire la suite…

Le Cauchemar climatisé

En 1940, la guerre oblige l’expatrié Henry Miller à regagner les États-Unis. Il part alors à la redécouverte de son pays, qu’il parcourt en un vaste périple. De sa déception est né Le cauchemar climatisé, publié en 1945. Faubourgs industriels, folies hollywoodiennes, Sud qui perd son charme, contaminé par l’esprit technocratique du Nord… Restent quelques phares, des artistes, comme le compositeur Edgar Varèse, dont Miller trace quelques portraits enthousiastes. Lire la suite…

Airvore ou la face obscure des transports

Comme pour ce qui concerne la Mafia, l’industrie automobile a aussi ses repentis. Il s’agit en général de personnes qui acceptent de briser l’omertà ou d’une façon plus générale de révéler des informations cachées. Laurent Castaignède, ancien ingénieur du constructeur automobile Renault publie ainsi un livre intitulé « Airvore ou la face obscure des transports – Chronique d’une pollution annoncée. » Lire la suite…

Recettes du stationnement en ville : un business ultra-rentable pour… les sociétés privées

L’argent que les automobilistes dépensent pour se garer finit-il dans les caisses des communes ? Dans la plupart des cas, non. Sur le million de places de stationnement réglementées que compte la France, plus de la moitié sont gérées par des entreprises privées, le plus souvent au détriment des finances publiques. Il arrive même que les villes payent pour que les entreprises privées puissent s’enrichir en toute quiétude, voire même augmentent les tarifs de stationnement pour les habitants dans le but de se renflouer. C’est ce que révèle l’ouvrage Services publics délégués au privé : à qui profite le deal ? , d’Isabelle Jarjaille, publié ce mardi 27 mars par les éditions Yves Michel, et dont Basta publie ici un extrait. Lire la suite…

De la cyclo-lecture

Pour rendre plus accessibles les traces, les récits et les débats de nos devanciers, les Vélocio, Carlo Bourlet, Capitaine Perrache, Pierre Giffard, Abel Ballif, et autres pionniers du vélo… Voici des textes dont le format html permet d’être lus avec un appareil de lecture glissé dans une poche ou une sacoche. Lire la suite…

Bicyclopolis

Nous venons de recevoir directement des Etats-Unis un exemplaire de Bicyclopolis, la dernière bande-dessinée de Ken Avidor. Cette BD est actuellement uniquement en anglais, nous lançons donc un appel à des traducteurs et éditeurs pour publier en français cette fantastique BD. Lire la suite…

Misère de l’espace moderne (Le Corbusier au pilori)

Il est enfin admis ouvertement que Le Corbusier était un fasciste bon teint. On tolère ses mensonges et sa mégalomanie. On sourit en le voyant mépriser ses (riches) clients. Un observateur impartial découvrira vite qu’il n’a rien inventé, gommant les auteurs dont il s’est attribué les idées. La seule réelle compétence de Le Corbusier fut la promotion de son image publique au détriment de la qualité de son œuvre construite – catastrophique. Mais de tout cela on ne tire aucune conséquence, la plupart des critiques refusant de voir le monde cauchemardesque qu’il voulait édifier. Ce qui n’aurait aucune importance si Le Corbusier n’était devenu le modèle pour les architectes de l’après-guerre qui ont couvert la France de barres et tours en béton. Et si, aujourd’hui, ses théories ne faisaient les affaires des bureaucrates de Chine et de Russie. Lire la suite…