Pétrole : la fête est finie !

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Cinq ans après sa publication aux USA, un des premiers livres sur le pic pétrolier, The Party’s over, du Professeur Richard HEINBERG, va être enfin traduit et publié en français sous le titre « Pétrole, la fête est finie! ». Le 15 octobre 2008, les français pourront lire cet ouvrage pédagogique qui permet de comprendre les enjeux énormes auxquels la déplétion pétrolière va confronter le monde industrialisé. Crise alimentaire, tensions géopolitiques, difficultés économiques, tout avait été expliqué par Richard HEINBERG en 2003. Lire la suite…

Le désir de capitalisme

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Il y plus de dix ans, le philosophe Pierre Ansay publiait un essai intitulé Le désir automobile |1|. Il y formule cette hypothèse : « L’introduction de la voiture dans la culture (s’est jouée) non pas après de longs et acharnés débats du politique, mais par la somme et la structuration d’actes économiques, actes de consommateurs, actes de producteurs et de vendeurs |2|. » Lire la suite…

Les voitures du futur seront des voitures propres

Sur le site Carfree France, on ne se contente pas d’être critique vis-à-vis de la société de l’automobile et de ses innombrables nuisances, on propose également des solutions d’avenir et on souhaite dès à présent préparer le futur de l’automobile, un futur propre et sans pollution. Nous vous présentons donc en avant-première quelques exemples de voitures du futur adaptées à tous les besoins de mobilité. Lire la suite…

L’impossible voiture propre

L’automobile en France, c’est comme la croissance : tout est bon pour éviter de la remettre en cause. Comme la croissance, industriels et médias dominants à leur service s’évertuent à la maquiller en « verte », « propre » ou « durable » pour mieux nous faire oublier une cruelle réalité : épiphénomène spatial et temporel, la civilisation de l’automobile est insoutenable. Nicholas Georgescu-Roegen affirmait : « Chaque fois que nous produisons une voiture, nous le faisons au prix d’une baisse du nombre de vies à venir ». Néanmoins, si la voiture propre n’existe pas, la voiture « moins sale » si. Elle est extrêmement simple à mettre à place tout de suite et à grande échelle. Il suffit de limiter la cylindrée des automobiles. Une mesure politique évidente que se refuse à mettre en place actuellement notre société. A la place, les journalistes des médias dominants s’émerveillent devant des 4×4 et des voitures de sport équipées de moteurs hybrides et donc renommées « voitures propres » [sic]. Néanmoins, limiter la cylindré des automobiles ne doit pas avoir pour effet pervers de rendre plus pérenne la civilisation de l’automobile. L’objectif doit bien être de s’affranchir de cet objet et du modèle de civilisation qui lui est lié. Jean-Marc Jancovici affirme avec raison face à la question « Qu’est-ce qu’une voiture propre ? » « C’est pas plus de 50 millions d’unités sur la planète ». Autant dire pour nous les ambulances et les camions de pompiers. Lire la suite…

La cartographie du stress automobile

Le projet BioMapping a pour objectif de mesurer et cartographier l’intensité des émotions (excitation émotionnelle) des personnes à différents points des villes grâce à des capteurs biométriques. La carte ci-dessus montre ainsi l’intensité du stress près d’un carrefour à fort trafic automobile. La différence avec les autres points est catastrophique… Lire la suite…

L’accident automobile

L’accident automobile

par Marie-Chantal Jayet

Sans doute a-t-on pu observer, ces cinq dernières années en France, une réduction du nombre de morts sur la route. Pour autant, il reste à interroger la rationalité qui sous-tend la politique de sécurité routière. De fait, sa déconnexion d’avec le développement du transport automobile, comme l’individualisation du risque sur laquelle elle repose, apparaissent comme autant d’éléments qui relèvent d’une cohérence problématique. Et il se pourrait bien qu’en la matière, les alternatives soient à chercher dans d’autres pays européens. Décryptage. Lire la suite…

Comment en finir avec la civilisation de l’automobile?

Notre société affecte plus de 80% de l’espace public à la circulation automobile et au stationnement des voitures, c’est-à-dire à un mode de déplacement individuel dont le taux d’occupation moyen ne dépasse pas 1,2 personne par automobile en agglomération. Les piétons et les vélos se sentent comme des intrus sur un espace public dédié à la vitesse automobile, où les infractions sont la règle en toute impunité. Il faut arrêter d’aménager la chaussée en fonction de l’heure de pointe, ce qui se traduit par des voies de circulation automobile démesurées, congestionnées une heure ou deux par jour, et qui se transforment en véritables catalyseurs à vitesse le reste du temps. Or, il est désormais admis que toute augmentation de l’offre d’espace automobile se traduit pas une augmentation de la circulation automobile qui génère rapidement des congestions et nécessite donc de nouvelles voies de circulation pour les voitures. Lire la suite…

Pour une ville qui marche

Pour une ville qui marche
Aménagement urbain et santé

Pourquoi marchons-nous de moins en moins ? Quelle influence a eu l’aménagement urbain sur le déclin de la marche dans la seconde moitié du 20e siècle, principalement en Amérique du Nord ? Quelles sont les conséquences de la sédentarité sur la santé et la vie sociale ? Lire la suite…

Rouler nuit à votre santé et à celle de votre entourage

Si les nuisances de la voiture en termes de mobilité (congestion du réseau et plus encore des noyaux urbains) et d’environnement (émissions de CO2 contribuant aux changements climatiques) sont désormais largement connues, ses impacts négatifs sur la santé restent trop souvent ignorés. La Fédération Inter-Environnement Wallonie a donc réalisé une brochure pour informer le public des conséquences que l’abus du recours à l’automobile peut avoir sur la santé. Lire la suite…

Le mythe des effets positifs de la vitesse en agglomération

L’accroissement des vitesses de transport en agglomération est généralement présenté par les économistes et bien d’autres spécialistes à leur suite comme un progrès considérable de multiples points de vue : gains de temps ou au moins accessibilité croissante, choix de destinations plus large source d’efficacité économique, desserrement urbain évitant la promiscuité, accès au foncier et aux biens de consommation à coût réduit en périphérie pour les ménages à revenus modestes… La liste des bienfaits de la vitesse est impressionnante et à côté ses nuisances semblent avoir bien peu de poids. Dans les années d’après-guerre, les villes européennes ont ainsi multiplié les plans de circulation, les voies rapides urbaines et les transports collectifs lourds, et plus récemment quelques unes ont même opté pour des péages urbains, l’objectif étant toujours de limiter la congestion et d’accroître la mobilité. Lire la suite…