Assises « Vers des Villes sans Voitures »

En octobre 1997, environ 65 militants provenant de 21 pays différents se sont retrouvés durant une semaine à Lyon en France pour organiser les « Assises Vers des Villes sans Voitures. » Cette conférence a donné naissance, suite à la publication du rapport « Pour une ville sans voitures » commandé par la Commission européenne en 1991, au mouvement européen d’opposition à la voiture, avec en particulier la création du magazine Carbusters. Le compte-rendu détaillé de cette semaine de conférence sur les villes sans voitures, écrit par Randy Ghent, a d’ailleurs été publié dans le premier numéro de Carbusters et se trouve reproduit ci-dessous. Lire la suite…

Monte Isola

Quinzième épisode d’une série consacrée aux îles sans voitures. Vous souhaitez passer des vacances réellement sans voitures? Vous voulez voir comment la vie sans voitures est possible? Visitez les îles sans voitures! Aujourd’hui: Monte Isola située sur le lac d’Iseo en Italie. Lire la suite…

10 idées de sorties montagne sans voiture

L’association Mountain Wilderness vient de sortir une nouvelle brochure intitulée « 10 idées de sorties montagne sans voiture dans le Parc national de la Vanoise. » Cette publication vient enrichir la collection « 10 idées de sorties montagne sans voiture ». Chacune de ces brochures est consacrée à un territoire spécifique, au départ d’une « ville porte » ou à destination d’un massif. Lire la suite…

Décryptage d’une opération locale

On parle souvent de villes qui s’aménagent pour réduire la circulation automobile, que ce soit en limitant la vitesse à 30 km/h ou en fermant certaines voies aux véhicules motorisés. L’un des arguments employés pour promouvoir ces décisions est que, dans un milieu urbain, on n’est jamais loin des commerces et des services, et qu’il est donc relativement facile pour un individu de se passer de voiture. Lire la suite…

Retrouver la ville

Pourquoi, “la ville” ?

J’ai préféré ne pas adjoindre d’adjectif (durable, verte, douce…) au mot “ville” présent dans le titre de cet article, afin d’éviter le pléonasme. La ville-voiture, en effet, n’a-t-elle pas déjà cessé d’être une ville ? En ayant assujetti la ville à la circulation automobile, nous en avons fait une route. Une route maillée, avec des carrefours, des voies rapides et secondaires, des feux et une signalisation spécifique, mais une route quand même. Cette “ville-machine”, qui profite uniquement à la circulation motorisée et nuit aux autres usagers (pollution, bruit, insécurité, barrières de franchissement…) fut rêvée par les urbanistes du XXe siècle, eux même bercés par les pionniers de la seconde révolution industrielle comme Eugène Hénard, appliquée dans l’après-guerre et remise au cause dès les années 1970. Un modèle donc tout à fait éphémère, à l’échelle de l’histoire. La grande question est alors de savoir de quoi sera faite la ville du futur, de quelle modèle voulons-nous et, surtout, comment l’appliquer. Lire la suite…

L’île de Baltrum sans voitures

Treizième épisode d’une série consacrée aux îles sans voitures. Vous souhaitez passer des vacances réellement sans voitures? Vous voulez voir comment la vie sans voitures est possible? Visitez les îles sans voitures! Aujourd’hui: L’île de Baltrum en Allemagne. Lire la suite…

Proposition de cité utopique

Imaginer l’inimaginable : rues et routes sans l’automobile. On ne peut pas dire qu’elle fasse partie du paysage tellement elle détonne, dans tous les sens du terme : gênante, inadaptée et rendant inapte à vivre dans un territoire où on devrait faire corps facilement, naturellement. Alors l’esprit s’élève, va se réfugier sur les toits de la ville, qu’il transforme en terrasses jardins, en prétendant que les habitants, les passants ou les touristes devraient de nouveau y faire société. Ce sont les rues jardinées suspendues, imaginées au-dessus de la rue traditionnelle, laquelle cesserait d’être le tuyau réceptacle du flux de ce qu’on s’évertuera à remplacer. Faudra-t-il en passer par certaines violences pour en arriver là ? Plutôt alors en empruntant celle qui est la plus symbolique, suivant l’expression « se faire violence », en s’obligeant à oser l’impensable, le dérangeant et à camper dans l’inconfort de la remise en cause permanente, à travers la dispute citoyenne. Lire la suite…