Profits records pour les compagnies pétrolières

Le prix du baril de pétrole a atteint un nouveau record à 117.83 dollars. Le prix du pétrole a gagné environ 54 dollars par rapport à son niveau d’il y a un an. Depuis une dizaine de jours, le pétrole aligne records sur record. Plusieurs facteurs expliquent cette hausse tels la spéculation, le dollar faible, les craintes sur les disponibilités, la hausse de la demande mondiale, les tensions géopolitiques dans les zones pétrolières… et la diminution des réserves mondiales de pétrole. Lire la suite…

Trois milliards de bagnoles (et une poignée de cons)

Trois milliards de bagnoles (et une poignée de cons)

Extraordinaire démence : un article du Figaro reprend les conclusions d’une étude menée par le Fonds Monétaire International (FMI) de cet excellent monsieur Strauss-Kahn qui, avec un peu de malchance, aurait pu être aujourd’hui au poste occupé par Nicolas Sarkozy. Si vous préférez jeter un oeil sur le texte original en anglais, ici (chapitre 4). Lire la suite…

Ecocity 2008 : le sommet mondial des écovilles

Freiburg (Allemagne), Dongtan (Chine), Masdar (Émirats arabes unis), Auroville (Inde) : autant de projets, parmi tant d’autres encore, a priori irréalistes, conçus pour la nature et le bonheur, et déjà colonisés par des dizaines de milliers d’habitants. C’est en ce moment qu’a lieu à San Francisco le sommet mondial des ecovilles, le World Ecocity Summit ! Complètement inscrit dans son époque, le sommet n’a qu’une ambition : sauver la terre grâce aux villes, aux éco villes bien sur. Lire la suite…

Bimini Place, un écovillage sans voitures au coeur de Los Angeles

En passant le seuil du 117 Bimini Place, au cœur de Los Angeles (Californie), on entend un coq chanter. A l’arrière du petit immeuble construit au début du XXe siècle, il y a un jardin. On se trouve au centre de l' »écovillage » de Los Angeles, le seul au monde sans doute situé au beau milieu d’une mégapole. L’objectif des habitants de Bimini Place est de démontrer qu’on peut vivre mieux, tout en limitant son impact sur l’environnement. Lire la suite…

Comment diminuer l’accessibilité automobile

L’article montre tout d’abord comment les réseaux viaires récents tendent à favoriser structurellement, par la géographie de l’accessibilité qu’impose leur morphologie, l’usage de l’automobile au détriment des modes doux. Des propositions d’aménagement des réseaux viaires offrant aux trajets doux les moyens de s’effectuer dans de bonnes conditions d’accessibilité sont ensuite avancées afin d’illustrer dans quelle mesure il est possible de lutter contre la dépendance automobile pour les trajets de courte portée. Lire la suite…

Caen: concept pour une ville sans voitures

La transformation de villes existantes en réelles villes sans voitures n’est pas une question facile. Bien que ce serait certainement possible si de vastes travaux de démolition étaient menés, il n’est pas raisonnable de penser que les villes vont simplement être capables de démolir tout l’environnement bâti afin de commencer à construire une nouvelle ville sans voitures. Cela soulève donc la question de savoir comment les villes actuelles peuvent progressivement être transformées en villes sans voitures. Lire la suite…

Les déchets automobiles

Le nombre de véhicules mis annuellement sur le marché français avoisine les 2 millions. La part la plus importante de ce marché est réservée au marché du remplacement. On estime ainsi que la quantité de Véhicules Hors d’Usage (VHU) produits ces dernières années varie de 1,2 à 1,4 millions par an. Certaines années ont vu ce nombre augmenter fortement avec l’instauration passagère de primes gouvernementales à « la casse » pour atteindre environ 2 millions. Lire la suite…

Un monde organisé pour et par la voiture

L’exode rural de l’après-guerre a vidé nos campagnes et entassé les travailleurs en banlieue. Le secteur industriel en plein essor a aspiré une grande proportion d’agriculteurs et d’artisans transformés en ouvriers qui ont alors travaillé, directement ou non, à l’avènement de la société de l’automobile.

A présent, l’éloignement est également dû à la hausse de l’immobilier dans les centres urbains, mais aussi aux « problèmes » (réels ou présumés) des banlieues qui poussent bon nombre d’entre nous à habiter de plus en plus loin des centres urbains et de leur lieu de travail. Lire la suite…

Le Nouveau Piétonnisme

Le Nouveau Piétonnisme (New Pedestrianism) est une variante plus idéaliste du Nouvel Urbanisme (New Urbanism) dans la théorie de la planification urbaine, fondée en 1999 par Michael E. Arth, un artiste américain, urbaniste, architecte d’intérieur, paysagiste, futuriste, et auteur. Le Nouveau Piétonnisme s’adresse à des problèmes associés au Nouvel Urbanisme et essaie de résoudre une variété de problèmes sociaux, sanitaires, énergétiques, économiques, esthétiques et écologiques. Une nouvelle ville ou des quartiers fondés sur les principe du Nouveau Piétonnisme s’appelle un Village Piétonnier (Pedestrian Village). Les villages piétonniers peuvent être soit complètement exempts de voiture soit avoir un accès automobile à l’arrière des maisons et des commerces, les allées piétonnes étant systématiquement à l’avant. Lire la suite…

La ville insoutenable

Les trois sources du mythe de la ville-campagne

La relation millénaire entre ville et campagne, qui associait deux termes nettement distincts par leur forme autant que par leur fonction, a tendu à se défaire au XXe siècle, dans les pays riches, pour laisser place à un mixte de ces deux termes : la « ville-campagne ». Cet habitat d’un genre nouveau pose de nombreux problèmes, tant au plan social qu’à celui des paysages et de l’environnement. Ceux-ci culminent aujourd’hui en un paradoxe insoutenable : la quête de « nature » (dans les représentations) entraîne la destruction de la nature (en termes de biosphère). Lire la suite…

Pour en finir avec les biocarburants

Qu’on les appelle biocarburants (qui sont tout sauf bio!), biocombustibles, agrocarburants, nécrocarburants, carburants verts, ou carburant végétal, il s’agit de la même escroquerie, à savoir faire croire à l’automobiliste de base qu’il pourra continuer à acheter des voitures et conduire quand bien même il n’y aura plus de pétrole, tout en réduisant son impact sur l’environnement (son empreinte écologique?), et en particulier en diminuant ses émissions de CO2 et donc la part de l’automobile dans le réchauffement climatique… Lire la suite…

Automobile et consommation d’espace

L’espace public disponible en milieu urbain est occupé à 90% par l’automobile, c’est-à-dire par le mode de déplacement le plus consommateur d’espace, laissant la part congrue aux autres modes (piétons, vélos, transports en commun). Le graphique ci-dessus montre ainsi l’aberration de notre société basée sur le système automobile. Au sein de nos villes européennes où l’espace public est pourtant rare, on peut ainsi constater que pour une même unité de surface, il est possible de faire circuler 4,5 fois plus de personnes en transport en commun (bus) par rapport à l’automobile, 7 fois plus de personnes en vélo, et près de 10 fois plus de piétons! Lire la suite…

Aérocity, un projet de ville linéaire sans voitures

Aérocity : une ville linéaire et suspendue de 18 km de long

Pour leur diplôme d’architecture, Pier Paolo Bonandrini et Julien Allègre se sont appropriés un vestige inattendu, l’ancienne voie d’essai de l’aérotrain près d’Orléans (45), pour imaginer une ville linéaire sans voitures. Si certaines de leurs assertions quant à son mode de vie sont discutables, leur proposition d’organisation « urbaine » et les multiples trouvailles du projet sont fascinantes. Lire la suite…