Prime à la casse… du marché automobile

On était en droit d’attendre du président de la rupture écologique, de celui qui a mis en place le Grenelle de l’environnement, qui a propulsé Borloo numéro deux du gouvernement avec rang de ministre d’Etat et qui a propulsé l’écologie au centre des préoccupations gouvernementales de la France, des mesures fortes et claires pour transformer un système à la dérive. Lire la suite…

Grenelle et conséquences – vers un naufrage de l’industrie automobile française

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« Le Grenelle m’a tuer » hurlent en choeur les constructeurs automobiles français. Leurs voitures ne se vendent plus. Affolé par l’ampleur d’un naufrage aussi catastrophique que fut celui de la sidérurgie, le gouvernement multiplie les traitements d’urgence, pour s’acharner à sauver un secteur qui n’a pas su prévoir que le vent allait tourner, continuant de mitonner des 4×4 alors que le marché réclame du « low cost ». Lire la suite…

Martine lâche la bagnole

La roue tourne dans le monde des transports. Il y a quarante ans, la France pompidolienne envisageait de couler le canal Saint-Martin dans le béton pour traverser Paris en autoroute du Nord à la Bastille. Lire la suite…

Prime à la casse et autres bouffonneries

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La bagnole. Cette sacro-sainte bagnole qui justifie jusqu’au crime des biocarburants. Sarkozy donne donc 1 000 euros de prime à la casse à qui achètera une voiture neuve et jettera au rebut une vieille de plus de dix ans. Il y a une autre condition : que la nouvelle n’émette pas plus de 160 grammes de CO2 par kilomètre parcouru. Cela, c’est une bouffonnerie.

Pourquoi ?

Futur: les voitures seront plus petites, plus rares, plus lentes et plus chères

Mardi dernier avait lieu un grand moment d’histoire télévisuelle, on y discutait en effet dans le poste de la fin du pétrole, entre personnes bien sous tous rapports… La présentation de l’émission était assurée par la femme du ministre chargé de l’environnement, ce qui lui confère un arrière-goût désagréable et des relents d’ORTF, de “la voix de son maître” etc… Parmi les invités, il y avait l’écolo-tartuffe préféré de “La Décroissance”, Nicolas Hulot et le spécialiste français des questions énergétiques et climatiques, Jean-Marc Jancovici. Lire la suite…

Ma très chère bagnole

En 10 ans, le coût d’entretien des voitures a progressé de 35 %, soit 2,5 fois plus vite que l’inflation. L’envolée des prix des matières premières est loin de tout expliquer. Les constructeurs, en proie à des difficultés sur la vente de voitures neuves sont régulièrement accusés de vouloir se « refaire des marges » sur les réparations. Durant plusieurs semaines, Envoyé spécial a mené l’enquête. Premier constat : si les pratiques de certains garagistes pour alourdir la facture perdurent, l’essentiel des hausses est à mettre à l’actif de techniques plus sournoises. En France, contrairement à de nombreux pays européens, les constructeurs disposent d’un monopole sur la carrosserie. Une copie légale en Belgique devient donc une contrefaçon chez nous. Résultat, faute de concurrence, le prix de certaines de ces pièces détachées explose. La sophistication croissante des voitures est également devenue une aubaine pour les grandes marques. L’introduction massive de l’électronique dans la voiture rend le client de plus en plus dépendant de son concessionnaire. Il devient de plus en plus difficile pour un bricoleur de plonger ses mains sous le capot.

Ma très chère bagnole
Un reportage de Michel Guetienne et Frédéric Bohn.
Envoyé Spécial – France 2 – jeudi 06 novembre 2008 à 20 heures 55

Fin de la bagnole, illusion du véhicule propre

Au lendemain où le milliardaire Kirk Kerkorian largue ses actions de Ford qui ont perdu les 2/3 de leur valeur (« vendre aujourd’hui ou tout perdre demain »), où General Motors est « très mal », où Renault peine, on entend, ici bas, les voix d’un soutien de l’industrie automobile, vieille poule aux œufs d’or des années 70. Ce qui est une gigantesque bêtise. Car il y a deux raisons à la baisse programmée de l’industrie automobile…

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Le lobby automobile européen réussit le braquage du siècle

Nous l’avions annoncé ici même le 6 octobre dernier, le lobby automobile européen préparait le casse du siècle, à savoir faire payer le contribuable européen à hauteur de 40 milliards d’euros pour pouvoir fabriquer des voitures un peu moins sales qui seront vendues toujours aussi chères au même contribuable européen… L’astuce était un peu grosse, et pourtant elle a fonctionné à merveille, les constructeurs auront bien leurs 40 milliards, et les contribuables paieront deux fois pour avoir des voitures juste un peu moins sales… Lire la suite…

La bagnole, la fin d’une épopée?

Des chromes rutilants, un vrombissement assourdissant. Le rockeur à banane nonchalamment appuyé sur la portière de la belle américaine décapotable fume une cigarette à bout dorée. Assise sur le haut d’un siège en cuir blanc une blonde vaporeuse carrossée à la Pini Farina invite à monter dans le bolide d’un clin d’œil aguicheur. La belle américaine, pas la fille, la bagnole ! Le cliché, le flash du photographe qui va porter cette tentation idyllique aux nues.

Que de rêves cette « réclame » a suscités ! La naissance d’un mythe, mais un mythe qui deviendra peu à peu l’essentiel moteur d’un productivisme débridé. Et le pétrole commença à couler à flot… Lire la suite…

Faites la grève, pas des bagnoles !

A l’heure où Carlos Ghosn, le PDG de Renault, vient d’annoncer son plan de milliers de suppressions d’emplois, dont 4.000 emplois supprimés en France, je n’ai pas résisté à l’envie de ressortir cette très vieille couverture de Charlie Hebdo réalisée par Wolinski (17 mai 1971), d’autant plus dans le contexte actuel de la polémique polémico-chiante entre Charlie et Siné-Hebdo… Lire la suite…