Le mois du blanc

A l’heure ou les « naufragés de la route » bénéficient de privilèges « dus » au fait qu’ils se retrouveraient, sinon, bloqués comme des cons quelques heures dans leur bagnole surchauffée au fossile pour pouvoir conserver leur statut de bons soldats bien formatés, privilèges qui ne sont surement pas offerts, bien qu’ils auraient été bien plus utile, aux SDF qui crèvent de froid dans la rue, mais à qui on ne pense pas, qu’on oublie, à qui on ôte toute humanité en leur enlevant le droit au café chaud, au croissant du matin, au dortoir ou même au magasin ouvert spécialement pour les sauver, eux qui en auraient pourtant tant besoin, je ne peux, pour ma part, m’empêcher de développer une nostalgie autre que cette sensation d’abandon de l’automobiliste pressé… Lire la suite…

De la légitimité d’un salaire astronomique

Par Olivier Meunier

Les chiffres sont tombés : monsieur Carlos Ghosn, PDG du groupe Renault-Nissan, est le mieux payé des patrons du CAC 40. Son salaire annuel, pour l’année 2009, est de 9,2 millions d’euros. Pour le commun des mortels, cette somme ne veut rien dire, parce qu’elle est inaccessible à une vie entière de travail salarié pour la classe dite « moyenne ». Lire la suite…

L’autorefoulement et ses limites, ou la dénégation sans limite

L'autorefoulement et ses limites, ou la dénégation sans limite

Les éditions Descartes & Cie ne s’honorent pas en publiant L’autorefoulement et ses limites. Ce texte, aussi abject que court, ne laisse aucune place à l’esprit rationnel, rigoureux qui caractérisait René Descartes. Ici, Mathieu Flonneau se livre à une psychologisation de prisunic pour tenter de discréditer toute critique de l’automobile. Raté. En foulant au pied la droiture cartésienne, c’est lui-même que l’auteur discrédite. Lire la suite…

Moitié bagnole, et moitié homme…

Le tracteur est une des premières automobiles qui ait réalisé la synthèse de la fabrication et du transport. Celle-ci devrait se généraliser. Il fallait bien qu’un jour un grand esprit méconnu eût une de ces idées simples que peut seule inspirer la passion du pouvoir ou du gain: du temps se perdait pendant le transport. De là, la bétonneuse automobile qui fabrique du ciment durant le trajet entre la gravière et le chantier. Espérons que l’esprit de progrès ne s’en tiendra pas là, et que nous aurons bientôt le marteau-pilon, le laminoir, le haut-fourneau automobile, etc. Pourquoi pas, même, l’école automobile ? Lire la suite…

Debout les bouses !

La modernité a accouché de bouses. Des larves, mollusques, embryons d’humains incapables de se mouvoir par eux-mêmes. Des infirmes qui ne peuvent se passer de poussettes motorisées pour se déplacer. Pour aller chercher le pain à 500 mètres de chez soi, il faut une tonne cinq de métal, des guerres du pétrole, des esclaves, des Etats techniciens et leurs rouleaux compresseurs qui déroulent des tapis d’asphalte devant le capot… Pitoyables nourrissons. Lire la suite…

Désobéir par le rire

rire

Le mouvement vélorutionnaire en connaît un rayon sur la subversion drolatique. Sa créativité débordante s’exprime dans des masses critiques colorées, déguisées, rythmées, des scènes théâtrales dans les rues, sur des parkings, des réappropriations de l’espace public, des détournements de pubs, des parodies contre les industriels, les autorités, les fanatiques de la bagnole… Le livre Désobéir par le rire montre la puissance de cet art de militer. Lire la suite…