Comment le capitalisme détruit la planète

Connaissez-vous Nauru ? Cette île du Pacifique est la plus petite République du monde, apparemment semblable à des dizaines d’autres. Elle fut même, dans les années 1970-1980, l’un des pays le plus riches du monde. Aujourd’hui, Nauru est un État en ruine, une île littéralement dévastée. C’est le récit de cet incroyable effondrement qu’a entrepris Luc Folliet dans son dernier ouvrage: « Nauru, l’île dévastée. Comment la civilisation capitaliste a détruit le pays le plus riche du monde. » Lire la suite…

Les métropoles globales, la finalité de la mondialisation capitaliste !

On en parle peu, cependant à l’Assemblée les discussions sur la réforme territoriale avancent. Enjeu important qui va « recentraliser » les compétences afin de donner plus de pouvoir à l’état. C’est là un pas de plus vers une autocratie voulue par l’actuel chef de l’Etat. Mais il y a aussi la volonté de donner plus de force à l’imprégnation capitaliste en favorisant les métropoles, c’est le second aspect du projet, et non le moindre. Lire la suite…

Provo

1965, Amsterdam. Un petit groupe sans leader et sans structure secoue le royaume. Composé de jeunes révoltés, il s’attaque aux têtes couronnées, interpelle les bourgeois vautrés dans leur vie confortable, agite la rue, tague, diffuse des tracts, des textes et des dessins rentre-dedans, des revues interdites, défie l’autorité, se bastonne avec les flics, affronte procès et prison, repeint des statues, manifeste contre la guerre du Vietnam, s’oppose au décervelage médiatique, à la pub, à la consoumission de masse, au travail, à la patrie, obtient un siège au conseil municipal de la capitale, revendique le droit au logement en ouvrant des squats… Lire la suite…

Capitalisme et productivisme, ou l’incompatibilité avérée avec l’écologie!

Lors du premier Grenelle de l’environnement nous fûmes un certain nombre à considérer cette initiative comme une mascarade, une sorte de cache misère n’abordant pas le fond du problème ; c’est-à-dire qu’il n’y aura pas d’écologie véritable sans une remise en cause politique et par conséquence une autre optique sociétale que le productivisme capitaliste. Lire la suite…

La dette thermodynamique

Chaque fois que nous produisons une voiture, nous détruisons irrévocablement une quantité de basse entropie qui, autrement pourrait être utilisée pour fabriquer une charrue ou une bêche. Autrement dit, chaque fois que nous produisons une voiture, nous le faisons au prix d’une baisse du nombre de vies humaines à venir. Il se peut que le développement économique fondé sur l’abondance industrielle soit un bienfait pour nous et pour ceux qui pourront en bénéficier dans un proche avenir: il n’en est pas moins opposé à l’intérêt de l’espèce humaine dans son ensemble, si du moins son intérêt est de durer autant que le permet sa dot de basse entropie. Au travers de ce paradoxe du développement économique, nous pouvons saisir le prix dont l’homme doit payer le privilège unique que constitue sa capacité de dépasser ses limites biologiques dans sa lutte pour la vie.

Nicholas Georgescu-Roegen, mathématicien et économiste
La Décroissance. Entropie, écologie, économie (1979)

L’énergie, une obsession du productivisme capitaliste…

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Cette fois il ne s’agit pas de raffinage de denrées nourricières pour produire de l’éthanol mais de méthanisation de ces mêmes productions agricoles à partir de laquelle on va obtenir du gaz méthane. Si ce procédé peut être une bonne solution pour nos déchets périssables qui vont ainsi produire de l’énergie tout en ne posant plus de problème de stockage ou d’incinération, ainsi que la production d’éthanol dans le cas de surproduction agricole, cela reste un détournement inconcevable de l’agriculture lorsque l’on va cultiver volontairement pour nous alimenter en énergie, que ce soit pour les agro-carburants comme pour le méthane! Lire la suite…

Importer la « Vélorution » d’Amsterdam à Metz !

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Mon silence de quelques jours s’explique par une petite escapade à Amsterdam.

[Mode justification ON]Je n’y suis pas allé en train, trop long et compliqué depuis Metz, et cher quand on est 4 Je n’y suis pas allé en avion, trop compliqué et encore plus cher, et d’abord ils étaient cloués au sol (un avant goût de l’après pétrole, très bon billet de la députée Martine Billard sur ce sujet  !). Amsterdam n’est qu’à 500 km de Metz, et j’ai donc fait le voyage en monospace à mazout. 1000 km, 58 litres de gasoil, soit 60 euros au tarif luxembourgeois. Cela doit représenter 150 kg de CO2, que je compenserai en plantant un baobab dans mon jardin en disant du mal des modes de transports polluants, dont une baisse infinitésimale de la fréquentation suffit à soulager l’atmosphère de quelques mégatonnes de CO2. Voilà, c’est dit ![Mode justification OFF] Lire la suite…

Objecteur de croissance

L’habit ne fait pas le moine, bien sûr, mais une belle apparence inspire le respect. C’est pourquoi il est tout sauf anecdotique que l’idée de décroissance, si allègrement injuriée par les thuriféraires du dogme « croissanciste », ait été accueillie dans un lieu imprégné de pensée. Du 26 au 29 mars s’est tenue dans la belle université de Barcelone la deuxième conférence sur la décroissance économique. Lire la suite…

Bougez !? La nouvelle obsession de la mobilité

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Dans le domaine de la mobilité des personnes, de leurs déplacements, le thème consensuel par excellence est certainement celui de la mobilité dite « durable ». Réchauffement climatique, dégradation de l’environnement, défis énergétiques, tout concourt à mettre ce thème à l’agenda politique et social, au point de finir par occulter d’autres réalités, d’autres évolutions. Lire la suite…

Lepeltier aime les autoroutes

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Serge Lepeltier était ministre du développement du râble de mars 2004 à juin 2005, viré après le non au Traité constitutionnel européen. L’écologie, il l’a découverte au milieu des années 90, en plongeant aux Maldives (1). Mince, des coraux morts, il faut faire quelque chose pour sauver la planète ! Et puis c’est tendance : le défenseur des poissons exotiques agit « par opportunisme politique d’abord » (2). C’est dire ses profondes convictions. Lire la suite…