Pierre Cunéo, dir’cab de Delphine Batho (et grand ami de l’oligarchie)

Le terrain est glissant, et je vais donc tenter de bien me tenir aux murs. Comme vous savez sans doute, Madame Nicole Bricq a été remplacée au ministère de l’Écologie par madame Delphine Batho, parachutée par Ségolène Royal dans sa propre circonscription législative des Deux-Sèvres, en 2007. Madame Royal avait en effet décidé de ne pas se représenter, et Delphine Batho devint alors députée. Avant d’être, ce printemps, sous-ministre de la Justice, puis ministre de l’Écologie, à la place donc de madame Bricq. Lire la suite…

Gratuité dans les transports en commun pour sortir de la crise climatique

L’Association Montreuilloise des Usagers des Transports en Commun (AMUTC) a eu la bonne idée d’organiser le 25 mai dernier un grand débat autour de la question des transports avec les candidats aux prochaines élections législatives dans la circonscription de Montreuil. Voici le texte de l’intervention de François Mailloux, pour le parti NPA – Les Alternatifs. Lire la suite…

Les « entre-deux »… mais surtout d’un côté

Lettre ouverte à ceux qui feignent le changement

Ils recherchent la convivialité que le système dans lequel ils vivent a détruite, tout en laissant intactes les causes de cette destruction. Ils ne combattent même pas les effets de cette société malade, non, ils se prémunissent de certains d’entre eux qui ont une incidence sur leur qualité de vie. Ils ne veulent pas des scories, ils les laissent pour les autres. Eux, ce sont les « entre-deux »: fruit d’un système qu’ils font durer tout en profitant des initiatives de ceux qui veulent le changer. Lire la suite…

There is no alternative ?

There is no alternative: « il n’y a pas de solution alternative ». Beaucoup d’automobilistes reprennent à leur compte cette formule historiquement attribuée à Margaret Thatcher et censée expliquer que le marché, le capitalisme et la mondialisation sont des phénomènes nécessaires et bénéfiques et que tout régime qui prend une autre voie court à l’échec. Lire la suite…

Le socialisme contre l’étalement urbain

« La ville doit périr dans les ruines du mode de production capitaliste, car la ville était une nécessité de la société capitaliste de marchandises. Ces nécessités disparaîtront, la ville elle même disparaîtra, en tant que leur produit. La ville est la forme, la condition des rapports sociaux de cette société là. » Sovremenaia Arkitectura, revue soviétique d’architecture, 1929. Lire la suite…

Quand la Commission européenne voulait créer des villes sans voitures

En 1991, il y a maintenant 20 ans, la Commission européenne commandait un rapport à un bureau d’études spécialisé en « mobilité durable » du nom de Tecnoser, sur le thème de la « ville sans voitures ». Un an plus tard, en juin 1992, le commissaire européen à l’environnement, Carlo Ripa di Meana, présentait très officiellement les résultats d’une étude devenue depuis ce jour quasi-confidentielle et dont le titre était: « Proposition de recherche pour une ville sans voiture ». Lire la suite…

Introduction à une critique de la géographie urbaine

De tant d’histoires auxquelles nous participons, avec ou sans intérêt, la recherche fragmentaire d’un nouveau mode de vie reste le seul côté passionnant. Le plus grand détachement va de soi envers quelques disciplines, esthétiques ou autres, dont l’insuffisance à cet égard est promptement vérifiable. Il faudrait définir quelques terrains d’observation provisoires. Et parmi eux l’observation de certains processus du hasard et du prévisible, dans les rues. Lire la suite…

Mais où faut-il donc envoyer les Grecs?

Pas de blague vaseuse sur les Grecs et la destination à laquelle certains les convieront de toute façon. Pas de blague, d’autant que les Grecs, cela crève les yeux, c’est nous. On annonce la mort de notre formation sociale et économique depuis si longtemps que je me garderai de vous infliger ma propre prédiction. Cela chie, à n’en pas douter, et je crois comme bien d’autres que ce n’est que le début. Seulement, faut-il rejouer la scène mille fois vue opposant les crapules capitalistes au peuple embobiné et même ridiculisé? Lire la suite…

La force du nombre (1)

La radicalité se mesure trop souvent en fonction d’une minorité agissant différemment de la masse, au lieu de se faire à l’aune d’une certaine norme morale. Dans ce cadre, on ne questionne pas les valeurs portées par la pensée dominante, prise comme neutre idéologiquement, mais uniquement l’écart par rapport à cette norme majoritaire arbitraire. Dès lors, ce qui est majoritaire paraît ne plus pouvoir être reconnu comme du domaine du radical. Lire la suite…