Un Tram-Train nommé désir

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Le débat sur le tram-train revient dans l’actualité et il fait rage ! Récemment, un projet de tram-train était abandonné sur l’île de la Réunion (voir ici) au profit de la construction d’une route littorale et d’une amélioration du réseau de bus. En ce moment même à Tours un collectif d’associations préconise la mise en place d’un tram-train en lieu et place du projet de tramway de la municipalité qui doit être déclaré d’utilité publique de manière imminente par la préfecture (voir ici).  Tramway, bus ou tram-train, les esprits s’échauffent, chacun défendant l’opportunité d’une solution technique par rapport à une autre.
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La responsabilité des professeurs d’histoire devant le présent et l’avenir

La communauté historienne – c’est la qualification que ses membres se sont donnés eux-mêmes – entretient une obsession pour le concept de mutation. Mais cette communauté ne voit pas, ne veut pas voir la mutation des mutations: celle de la modernité, de l’ère industrielle, de l’avènement du nihilisme. Elle nie cette mutation qui a fait que l’Être n’est plus une évidence, et qui, du coup, nécessiterait de penser, plutôt que de faire du constat historique glacial — constat qui est tout sauf de la pensée, malgré son déguisement. Lire la suite…

Le « pape » du climato-scepticisme retourne sa veste

Pour les climato-sceptiques, notre cher Claude Allègre en premier, l’argumentation remettant en cause les résultats démontrant un dangereux changement climatique se basait sur des travaux scientifiques contestant les résultats d’une énorme majorité qui constatait, preuves à l’appui, que la situation devenait catastrophique. Le principal pilier de cette contestation portait même un nom, celui de Bjorn Lomborg. Lire la suite…

Brice Lalonde serviteur du faux (Rio 2012)

Brice Lalonde, Nicolas Sarkozy, Jean-Louis Borloo et Jean-Pierre Jouyet au Major Economies Meeting on Energy and Climate Change (MEM) de Paris le 18 avril 2008

Ce qui suit est une reprise d’un article publié mercredi passé dans Charlie-Hebdo. J’écris dans ce journal, oui. Entre autres. Et ce n’est pas de la pub, car cela dure depuis une année environ, et vous êtes assez grands pour savoir ce que vous voulez. Si je publie de nouveau ce texte, c’est qu’il annonce, je l’espère du moins, une mobilisation exceptionnelle contre le Sommet de la terre prévu en 2012 à Rio, vingt ans après celui de 1992. Ce qui se prépare, ce qui se jouera, c’est la parole publique légitime autour de la crise écologique. Il y a ceux comme Brice Lalonde, d’ores et déjà couchés devant le capitalisme vert, qui nous assure de nouveaux désastres. Et les autres, dont je suis. Puis-je vous demander de parler de tout cela autour de vous ? Je crois que se prépare un grand combat, une bagarre que nous ne pouvons pas perdre. Peut-on parler d’une priorité ? Il faut en faire LA priorité des prochains mois. Beaucoup ici se demandent quand et comment se lever ensemble. Voilà une occasion unique. Lire la suite…

A partir du 21 août, nous arrêterons de vivre

Aujourd’hui, l’Humanité utilise l’équivalent de 1,5 planètes chaque année. Cela signifie que la Terre a besoin d’un an et six mois pour régénérer ce que nous utilisons en une année. Chaque année, l’ONG Global Footprint Network calcule le jour où la consommation de l’humanité en ressources naturelles dépasse ce que la planète est capable de fournir en un an. En 2010, il s’agira du 21 août selon l’organisation, qui se fonde sur des calculs comparant les fournitures de services et de ressources par la nature – de la filtration de l’eau douce à la fourniture de matières premières, y compris alimentaires – avec la consommation humaine (incluant ses rejets, dont les émissions polluantes comme celles de CO2). Lire la suite…

Capitalisme et productivisme, ou l’incompatibilité avérée avec l’écologie!

Lors du premier Grenelle de l’environnement nous fûmes un certain nombre à considérer cette initiative comme une mascarade, une sorte de cache misère n’abordant pas le fond du problème ; c’est-à-dire qu’il n’y aura pas d’écologie véritable sans une remise en cause politique et par conséquence une autre optique sociétale que le productivisme capitaliste. Lire la suite…

Hugo Chávez à Copenhague : « Si le climat était une banque, les pays riches l’auraient déjà sauvé »

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Le président Hugo Chávez se trouve à Copenhague pour y rencontrer les mouvements sociaux et les collectifs de lutte contre la destruction de la planète ainsi que pour participer à la XVème Conférence de l’Organisation de Nations Unies (ONU) sur le changement climatique. Comme le président Evo Morales, il a réitéré que le capitalisme est la cause fondamentale de la destruction de la Terre Mère. Lire la suite…

Le Réseau « Sortir du nucléaire » a déployé une immense banderole « Don’t nuke the climate » à Copenhague

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Le Réseau « Sortir du nucléaire » a déployé une grande banderole sur un immeuble à Copenhague à 100 mètres du Bella Center où va se tenir demain le Sommet international pour le climat. Sur la banderole on peut lire les mots « Don’t Nuke the Climate ! » » (« ni nucléaire ni effet de serre ! ») Lire la suite…

Pic du pétrole : impasse des politiques d’aménagement du territoire

La proximité du pic de pétrole et la lutte contre le changement climatique nous imposent de repenser l’aménagement du territoire et singulièrement de revenir sur les bouleversements que l’automobile est parvenue à imposer en quelques décennies dans les relations entre les espaces ruraux et urbains. Lire la suite…