L’automobiliste mouton

L’automobiliste-mouton, appelé aussi parfois “l’automouton”, est grégaire, ce qui est propre à “une espèce animale qui vit en groupe ou en communauté sans être social” (Petit Larousse). Tous les matins, il part à la recherche de sa pitance et retourne tous les soirs à la bergerie, ce qui provoque des embouteillages devant la bergerie. Il passe ainsi le plus clair de son temps à ruminer dans les embouteillages. Lire la suite…

Congestion: l’échec américain

Rapport 2005 sur la mobilité urbaine aux USA

Selon une étude récente de l’Institut des transports de l’université du Texas, sur l’efficacité du système de transport dans 85 zones urbaines étatsuniennes, le coût annuel en retards et carburant lié aux embouteillages routiers aux Etats-Unis est d’environ 63 milliards de dollars. Lire la suite…

Trafic automobile et interactions sociales

Ce graphique est tiré d’une étude sur trois quartiers résidentiels à San Francisco, réalisée en 1969 par Applyard et Lintell. Il montre le pouvoir de la mobilité motorisée, du trafic automobile, pour miner la vie de la communauté. Quand le trafic le long des voies résidentielles augmente, le nombre de personnes essayant de traverser les rues baisse, et le nombre de personnes qui connaissent leurs voisins de l’autre côté de la rue baisse aussi. Lire la suite…

Les coûts cachés de l’automobile

Pour les économistes, les coûts externes sont «les coûts, non pris en considération dans une opération de marché et qui devront tôt ou tard être engagés par suite des impacts des activités, produits et services de celle-ci sur l’environnement.» Par exemple, le prix du carburant n’intègre pas le surcoût engendré pour la Sécurité sociale des suites de la pollution de l’air des villes. Lire la suite…

L’aberration automobile

L’automobiliste, doublement maltraité, lui qui travaille pour aller travailler, est directement contrôlé par la police dans ses moindres agissements. La voirie est son immense camp de travail soumis à l’arbitraire vexatoire de corps spécialisés de répression. Lire la suite…

Le non-sens de l’automobile

Banlieusards, Parisiens, vous vous rendez au travail dans votre voiture particulière au lieu d’utiliser les transports en commun ou le vélo. Vous râlez contre les embouteillages que vous provoquez. Lire la suite…

Toujours plus d’automobiles à Montréal

François Gosselin
mardi 7 septembre 2004
Sur le Web: Le Devoir (2004/09/07)

Toujours plus d’automobiles à Montréal

Chaque année, le mois de septembre est synonyme de rentrée scolaire, de retour au travail, mais, inévitablement, on retourne au travail assis dans une voiture. Et chaque année nous apporte au bas mot 50 000 automobilistes supplémentaires dans la grande région de Montréal. Le royaume de l’automobile se porte très bien. Et pourtant, les rues ne sont pas plus larges et les ponts ne sont pas plus nombreux. Lire la suite…

Les voitures: le plus grave problème de la planète

Conférence d’Hubert Reeves sur le transport collectif
«Les voitures: le plus grave problème de la planète»
par Benoit Lemay

«L’accroissement du transport routier est un des plus graves problèmes de la planète.» C’est le message qu’est venu livrer l’astrophysicien passionné de l’environnement, Hubert Reeves, le samedi 1er mai dernier, lors d’une conférence organisée à Saint-Eustache par Transport collectif région Deux-Montagnes (TCRDM), un organisme voué à la promotion du transport en commun. Lire la suite…

L’industrie de la circulation

L’industrie de la circulation

Extrait de l’ouvrage « Energie et équité », d’Ivan Illich (1973)

La circulation totale est le résultat de deux différents modes d’utilisation de l’énergie. En elle se combinent la mobilité personnelle ou transit autogène et le transport mécanique des gens. Par transit je désigne tout mode de locomotion qui se fonde sur énergie métabolique de l’homme, et par transport, toute forme de déplacement qui recourt à d’autres sources d’énergie. Désormais ces sources d’ énergie seront surtout des moteurs, puisque les animaux, dans un monde surpeuplé et dans la mesure où ils ne sont pas, tels l’âne et le chameau, des mangeurs de chardons, disputent à l’homme avec acharnement leur nourriture. Enfin je borne mon examen aux déplacements des personnes à l’extérieur de leurs habitations. Lire la suite…

Le prix du temps

Extrait de l’ouvrage « Energie et équité« , d’Ivan Illich (1973)

La vitesse incontrôlée est coûteuse et de moins en moins de gens peuvent se l’offrir. Tout surcroît de vitesse d’un véhicule augmente son coût de propulsion, le prix des voies de circulation nécessaires et, ce qui est plus grave, la largeur de l’espace que son mouvement dévore. Dès qu’un certain seuil de consommation d’énergie est dépassé par les voyageurs les plus rapides, il se crée à l’échelle du monde entier une structure de classe de capitalistes de la vitesse. La valeur d’échange du temps reprend la première place, comme le montre le langage : on parle du temps dépensé, économisé, investi, gaspillé, mis à profit. A chacun la société colle une étiquette de prix qui indique sa valeur horaire : plus on va vite, plus l’écart des prix se creuse. Entre l’égalité des chances et la vitesse, il y a corrélation inverse. Lire la suite…