Les Mange-bitume

Dans un futur indéterminé mais relativement proche, la civilisation est devenue « roulière », centrée sur la domination absolue de l’automobile. Les européens habitent tous dans des véhicules routiers aménagés qui circulent sans fin sur les circuits autoroutiers aménagés. Ce sont les mange-bitume. Lire la suite…

Pollution du Temps

Bien que le gain de temps constitue la principale justification économique des nouveaux aménagements routiers, l’expansion du réseau routier et l’augmentation du trafic ne semblent pas avoir donné plus de temps libre aux gens. Cela s’explique par le fait que le temps des piétons n’est pas évalué, que les voitures prennent beaucoup de temps de manière trompeuse et que les gens ont tendance à utiliser les gains de temps qu’ils réalisent pour se déplacer davantage. Lire la suite…

Les « innovations » d’Elon Musk ne sont pas l’avenir – elles le retardent

Les PDG de la Silicon Valley ne manquent pas de grandes idées dans le domaine du transport. Dans leur vision du futur, nous utiliserons des voitures autonomes pour parcourir de courtes distances – nous pourrions même nous déplacer en voiture dans un réseau de tunnels souterrains soi-disant plus rapides – et pour les déplacements interurbains, nous nous enfermerons dans des tubes sous vide qui nous mèneront à destination à la vitesse de 1 200 km à l’heure. Lire la suite…

Vision cauchemardesque d’une ville sans transports collectifs

Selon une étude de la STM, la société de transports en commun de la région de Montréal, les transports en commun existants dans la métropole québécoise permettent d’«éviter» la présence de 690 000 voitures dans la circulation quotidienne de la région de Montréal. Qu’en serait-il en Île-de-France si, du jour au lendemain, il n’y avait plus de transports en commun (train, métro, RER, bus, tramway)? Lire la suite…

Ajouter des voies de circulation pour faire face à la congestion du trafic, c’est comme desserrer sa ceinture pour soigner l’obésité

Cette célèbre phrase de Lewis Mumford que l’on trouve régulièrement sur Internet provient probablement d’un article du New Yorker de 1955. En fait, il est probable que la phrase exacte ne soit pas exactement celle qui circule, même si son sens originel est proche. Lire la suite…