L’espace public disponible en milieu urbain est occupé à 90% par l’automobile, c’est-à-dire par le mode de déplacement le plus consommateur d’espace, laissant la part congrue aux autres modes (piétons, vélos, transports en commun). Le graphique ci-dessus montre ainsi l’aberration de notre société basée sur le système automobile. Au sein de nos villes européennes où l’espace public est pourtant rare, on peut ainsi constater que pour une même unité de surface, il est possible de faire circuler 4,5 fois plus de personnes en transport en commun (bus) par rapport à l’automobile, 7 fois plus de personnes en vélo, et près de 10 fois plus de piétons! Lire la suite…
La Fin de l’étalement urbain?
Avec l’effondrement attendu du marché immobilier et le coût croissant de l’essence, le mode de vie périurbain avec ses lotissements, ses pavillons, son étalement urbain démesuré et sa dépendance généralisée à l’automobile commence à être à l’agonie. La fin prévisible de l’étalement urbain est sans doute une bonne chose à la fois pour la population, l’environnement et la planète. Lire la suite…
La voiture écologique arrive à plein gaz
Stop ! Tout le barnum autour des « bagnoles » est épuisant. Les publicitaires s’échinent depuis des années – avec un succès malheureusement certain – à associer aux voitures une série impressionnante de qualificatifs valorisants. Lire la suite…
Quand l’UMP d’Ile-de-France trafique les images du périphérique…
Voici une bien « belle » image du périphérique parisien, montrant un périph ployant sous le trafic automobile. Sauf que… en y regardant de plus près, on constate qu’il s’agit d’un fake, une image retouchée probablement sous Photoshop, certaines voitures roulant allègrement à contre-sens et sur les deux voies ! Lire la suite…
Les péages urbains arrivent en France !
Bulletin officiel – CIRCULAIRE N°2008-011 DU 11-1-2008 – ministère de l’Ecologie, du Développement et de l’Aménagement durables. Lire la suite…
Modélisation de trafic
MODÉLISATION (DE TRAFIC) : Art consistant à justifier la mise en place de nouvelles infrastructures routières ou autoroutières par le biais d’études de trafic, réalisées sur fonds publics, qui concluent invariablement sur la nécessité de créer de nouvelles infrastructures routières afin de répondre à l’accroissement prévu du trafic automobile, lui-même dépendant du développement de ces mêmes infrastructures routières. (voir ici)
Automouton
La sortie de la bergerie le matin
AUTOMOUTON : Contraction d’automobiliste et de mouton. L’automobiliste-mouton, appelé aussi parfois « l’automouton », est grégaire, ce qui est propre à « une espèce animale qui vit en groupe ou en communauté sans être social ». Tous les matins, il part à la recherche de sa pitance et retourne tous les soirs à la bergerie, ce qui provoque des embouteillages devant la bergerie. Il passe ainsi le plus clair de son temps à ruminer dans les embouteillages. (voir ici)
Le déclin de l’automobile a-t-il commencé?
Notre société de surconsommation comptait jusqu’à présent peu d’individus prêts à ne serait-ce que limiter l’utilisation de leur véhicule automobile. Celui-ci demeure en effet largement symbole de liberté individuelle. Et pour cause, notre autonomie passe par la possibilité de nous rendre où notre envie nous porte, quelle que soit la distance et quels que soient les horaires des transports en commun, par trop populaires. Peu importe les embouteillages sur l’autoroute des vacances ou sur le périphérique, nous nous contentions habituellement de pester et jurer une fois bloqués dedans. Lire la suite…
Comment éliminer une file de voitures de 1 kilomètre de long
Comment éliminer une file de voitures de 1 kilomètre de long
Voici une publicité intéressante de la société organisatrice des transports publics d’Oslo en Norvège (Oslo Public Transport). Elle montre comment un bus seul permet de supprimer une file de voitures de 1 kilomètre de long. En effet, un simple calcul montre qu’avec une longueur moyenne de l’automobile d’environ 5 mètres, et en comptant environ 1 mètre entre chaque voiture, il est possible de caser environ 143 voitures dans une file ininterrompue de voitures d’un kilomètre de long correspondant à une situation classique de congestion en milieu urbain. Or, 143 correspond à peu de chose près au nombre de passagers pouvant être transportés dans un bus urbain. Pour info, un autobus articulé peut admettre jusqu’à 160 passagers (Source Wikipedia). Lire la suite…
De la dépendance automobile
par Frédéric Héran
Banale, omniprésente, tentaculaire, l’automobile ne cesse d’interroger l’écologie. Lire la suite…
L’air est plus pollué à l’intérieur de votre voiture que l’air qui est à l’extérieur
Le Nouvel Observateur – 15.10.2007
Une étude menée à Rouen démontre que l’air de l’habitacle des voitures est plus pollué que l’air extérieur Lire la suite…
Se prendre pour une voiture
Je suis sur mon vélo. Un automobiliste me klaxonne parce que je le ralentis. Je me mets sur le côté pour le laisser passer. Par la fenêtre baissée il me lance : « Tu te prends pour une voiture ou quoi ? ! » Lire la suite…
La suburbanisation, ennemi du vélo ?
La dernière livraison d’INSEE Première confirme ce que chacun savait déjà : plus les gens habitent loin de la ville, où ils travaillent généralement, plus ils prennent leur voiture pour de longs et quotidiens trajets. Lire la suite…
Milan se dote d’un système de péage
Pour tenter de soulager son centre embouteillé et pollué, la ville de Milan va instaurer un péage pour les automobilistes. Lire la suite…
Développons le covoiturage
Pour une contribution pécuniaire volontariste redistribuée en faveur du co-voiturage
par Gilles Chomel
Il y a unanimité dans l’opinion publique et chez les pouvoirs publics pour considérer que le covoiturage, si il était pratiqué en masse, permettrait d’améliorer le trafic routier, la sécurité, de réduire la pollution et la congestion et d’améliorer la convivialité et le nombre de places de stationnement. Le problème c’est que le covoiturage reste une idée très marginale à cause de la difficulté pratique de la mettre en oeuvre car c’est très contraignant pour le chauffeur et que le moindre grain de sable annule l’avantage de ce mode de déplacement. Lire la suite…