Tout le monde connaît les centres commerciaux, déclinaison européenne des malls américains, ces superstructures bagnolo-dépendantes de la surconsommation localisées près des autoroutes ou autres rocades. Mais connaissez-vous les Life-Style Centers? Lire la suite…
Nous ferons campagne pour la décroissance mais sans candidat
La décroissance n’est pas un dogme à prendre ou à rejeter en bloc. Elle est du côté du questionnement. Elle rime avec la dé-croyance. Lire la suite…
Fétichisme automobile
Que se tiennent encore des grands messes pour célébrer le culte de l’automobile témoigne certes de la persistance de cette religion dans la culture mais masque mal en même temps qu’il en va de cette religion comme des autres, elles sont en déclin. C’est toute l’ambigüité de l’exposition Fetisch Auto. Ich fahre also bin ich (Auto fétiche /je conduis donc je suis) qui se tient actuellement au Musée Tinguely de Bâle. Lire la suite…
Le nœud coulant du peak oil commence à se resserrer
Nous sommes en train de changer de monde, et chacun continue à faire comme si de rien n’était, malgré les signes de plus en plus précis. Lire la suite…
Théorie de l’emmerdement maximal
On débat ici souvent des méthodes les plus efficaces ou les plus pertinentes pour lutter contre l’aberration du système automobile. Faut-il d’abord promouvoir les modes alternatifs, taxer toujours plus les automobilistes ou prôner l’interdiction pure et simple de la voiture dans certaines zones ou même partout? Je voudrais soumettre aujourd’hui à votre analyse une autre approche, que l’on pourrait appeler la théorie de l’emmerdement maximal. Lire la suite…
« Français : qui sont les plus polluants? » Et quid de l’avenir?
Le titre de notre article est repris tout droit d’un article de Terra Éco sur le net, dont voici tout de suite le lien: « Pour être sûr de polluer au maximum, mieux vaut vivre seul, être riche et prendre l’avion tous les quatre matins. C’est un peu la conclusion de l’Observatoire du bilan carbone des ménages. » Lire la suite…
Auto-destruction du milieu urbain
Guy Debord (1931-1994) est un écrivain, essayiste, cinéaste et révolutionnaire français, qui a conceptualisé ce qu’il a appelé le « spectacle » dans son œuvre majeure La Société du spectacle (1967). Il a été l’un des fondateurs de l’Internationale lettriste (1952-1957) puis de l’Internationale situationniste (1957-1972), dont il a dirigé la revue française. Voici quelques extraits de La Société du spectacle concernant plus spécifiquement l’automobile et l’urbanisme. Lire la suite…
La seule issue est la violence
Gewalt – ja oder nein ? Eine notwendige Diskussion. Tel est le titre d’un petit volume du philosophe allemand Günther Anders qui a ouvert en 1987 une polémique philosophique et culturelle que n’attendaient plus des intellectuels européens résignés qui se souvenaient de 1968 comme on se souvient de quelque chose qui ne se reproduira pas, qui ne voulaient pas regarder en arrière vers la violence désespérée du groupe Baader-Meinhof et avaient fini par se lasser d’entreprendre toutes sortes d’actions pacifistes contre l’État atomique et la société anti-écologique de la consommation et du gaspillage. Pourquoi cette polémique a-t-elle surgi à ce moment-là ? Parce que, dans ce petit volume, Anders, le penseur pacifiste par excellence, le moraliste, avait écrit, à quatre-vingt-cinq ans, alors qu’il pouvait à peine encore bouger ses doigts à cause de la polyarthrite, que la seule issue était la violence. Lire la suite…
Viens chez moi, j’habite sur l’échangeur
Après avoir proposé récemment un « Montréal sans voitures« , le dessinateur Victor Locuratolo s’est intéressé à la reconversion des échangeurs autoroutiers dans une perspective post-pétrole. Lire la suite…
Combien dépensons-nous en carburant?
C’est assez difficile d’obtenir une vision globale de ce qu’une société comme la notre dépense tous les ans uniquement en carburant pour rouler. Les chiffres sont variés et souvent partiels, et les méthodes employées ne disent pas exactement la même chose. On va donc tenter ici d’estimer le coût total de ce qui est dépensé tous les ans en carburant en France. Lire la suite…
La voiture électrique, dernier sursaut d’une chimère en déroute ?
Objet d’un engouement tardif de la part des industriels, la voiture électrique est présentée comme le remède aux maux du climat et comme une alternative écologique. Mais les performances annoncées ne sont-elles pas une manière de déplacer le problème ? Lire la suite…
Télé, bagnole et autres prothèses du sujet moderne
Deux grandes machineries modernes suppléent aujourd’hui notre pouvoir être défaillant : les télévisions (la télé, l’internet, le téléphone et la myriade de technopodes récents) et la « bagnole ». Ces deux technologies et les pratiques qui les accompagnent ont modifié l’existence contemporaine à une profondeur difficile à estimer : elles font l’objet d’un discours tour à tour dépréciatif, laudatif, manichéen ou dépourvu de charpente analytique. Lire la suite…
Ne soyons pas des écologistes benêts
Dans les années 60 et 70, les précurseurs de l’écologie étaient dénigrés, tournés en ridicule par les firmes et autorités politiques. Il ne fallait surtout pas les prendre au sérieux, ces lanceurs d’alerte trop subversifs (1). Mais progressivement, devant des périls environnementaux de plus en plus prégnants, les dirigeants ont arrêté de se voiler la face. Alors les pollueurs ont massivement investi dans l’écoblanchiment, les médias ont évoqué les menaces, et les gouvernements ont pris en main la question. L’écologie banalisée a été vidée de toute critique trop radicale. « Il ne s’agit plus de se désintéresser du discours écologiste, mais de l’intégrer, de le digérer, pour continuer à faire le même business, la bonne conscience en plus. » (2) Lire la suite…
La limitation de vitesse passe en Espagne de 120 à 110 Km/h sur autoroute
A partir du 7 mars, les Espagnols devront lever le pied sur l’autoroute. La vitesse maximum autorisée passera alors de 120 km/h à 110 km/h. Cette mesure fait partie d’un plan annoncé par le gouvernement espagnol ce vendredi, afin de contrer la hausse des prix du pétrole liée à la révolution en Libye. Lire la suite…
Dire « merci » quand on ne peut plus rien dire d’autre
Publicité automobile: l’ours polaire qui dit merci à l’automobiliste !
Les signes de la délégation du pouvoir d’organiser la cité aux forces économiques, qui elles-mêmes ne jurent que par la sacro-sainte liberté du consommateur, se laissent à voir dans les remerciements, spatialement distribués, pour l’un ou l’autre comportement considéré comme « bon ». L’automobiliste qui respecte le seuil de vitesse autorisé, se verra signaler la qualité de sa démarche par un message automatique le remerciant de rouler à la vitesse permise ; durant les nombreux pics de pollution, les sociétés de transport remercieront les usagers d’avoir opté pour leur service ; lors de leur achat, les individus-consommateurs seront gratifiés pour avoir choisi les produits du « commerce équitable »… Lire la suite…