Le ministère de l’impossible

Le ministère de la protection de la nature et de l’environnement est créé en 1971. Sous Pompidou. Mal barré: comment peut-il se faire une place dans une politique hyper productiviste ? Alors que le président de la République martèle qu’ « il faut adapter la ville à l’automobile », détruit des anciens quartiers pour dérouler des voies express, ferme des réseaux de chemin de fer, développe l’agriculture intensive à grands déversements d’engrais et de pesticides, Robert Poujade est réduit à l’impuissance. Ministre de 71 à 74, ce gaulliste droit analyse sans détour l’échec d’une politique écologique de façade. Lire la suite…

L’automobile au service de l’individualisme

L’automobile n’est pas, contrairement à ce que voudraient nous vendre les tenants d’un système, l’aboutissement d’une vie sociétale, mais, bien au contraire, un outil d’individualisation, de repli égocentré voulu par un système capitaliste pour se déresponsabiliser d’une société inhumaine et faire porter à l’individu le sort monté par eux qui l’attend. Lire la suite…

Plus d’autoroutes et de TGV égale plus d’inégalités

Il fut un temps où le progrès social rimait avec celui de la technologie malgré les coûts multiples qui pouvaient déjà en résulter. Les avantages tirés du progrès technique pouvaient justifier la dureté de la condition ouvrière comme celle des mineurs, ces soutiers de la première société industrielle. Les transports rapides, l’électricité, l’équipement des ménages profitaient à tous ou du moins, tous pouvaient espérer en profiter. C’est ainsi que Ford incita ses ouvriers à s’endetter pour acquérir une automobile. Cette situation dura en France jusqu’à la fin des « trente glorieuses ». Lire la suite…

La vie sans voiture : le vélo pour faire les courses

Comment allons-nous faire pour survivre dans un monde sans pétrole et sans voitures? En fait, nous allons tout simplement commencer à vivre, en utilisant le vélo. Revue de détail des possibilités offertes par la vélogistique, que ce soit pour le transport des enfants, le transport de charges lourdes et/ou encombrantes, ou pour déménager tout simplement… Seconde partie: le vélo pour faire les courses. Lire la suite…

Yann Arthus-Bertrand et l’automobile « responsable »

Yann Arthus-Bertrand est-il un bisounours? En tout cas, c’est ce qu’il déclare au JDD le 28 mai 2010. Derrière l’image charismatique du grand manitou de l’écologie, quelle est la portée réelle de ses nombreuses actions sur tous les fronts du développement durable? Le Yabisme sera-t-il la nouvelle idéologie du millénaire destinée à sauver la planète ou à finir dans un tribunal international de l’écologie? Lire la suite…

Comment le capitalisme détruit la planète

Connaissez-vous Nauru ? Cette île du Pacifique est la plus petite République du monde, apparemment semblable à des dizaines d’autres. Elle fut même, dans les années 1970-1980, l’un des pays le plus riches du monde. Aujourd’hui, Nauru est un État en ruine, une île littéralement dévastée. C’est le récit de cet incroyable effondrement qu’a entrepris Luc Folliet dans son dernier ouvrage: « Nauru, l’île dévastée. Comment la civilisation capitaliste a détruit le pays le plus riche du monde. » Lire la suite…

Je déteste la gauche

Ce texte a une (petite) histoire. A la création du journal « La Décroissance » en 2004, Fabrice Nicolino fait partie du comité de rédaction. Pour le deuxième numéro du journal (printemps 2004), il propose cet article intitulé « Je déteste la gauche », article refusé par la rédaction. Suite à ce refus, Fabrice Nicolino quitte le comité de rédaction du journal en signe de protestation, et ce texte ne paraît pas, jusqu’à aujourd’hui. Toutes les explications sont ici. Lire la suite…

Capitalisme et productivisme, ou l’incompatibilité avérée avec l’écologie!

Lors du premier Grenelle de l’environnement nous fûmes un certain nombre à considérer cette initiative comme une mascarade, une sorte de cache misère n’abordant pas le fond du problème ; c’est-à-dire qu’il n’y aura pas d’écologie véritable sans une remise en cause politique et par conséquence une autre optique sociétale que le productivisme capitaliste. Lire la suite…

Deux roues, libres ! Chronique d’une échappée belle

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Pour casser le cycle infernal travail-consommation-soumission-aliénation, rien de tel qu’une petite virée. Une démission plus tard, nous enfourchons nos vélos pour vivre, pleinement. Nous évader. Les cinq sens ouverts sur l’Europe du nord, nous dévalons les pistes, pieutons à la belle étoile et respirons à pleins poumons le souffle de la liberté. A travers cette épopée se dessine un éloge du voyage à vélo. De l’échappée belle. Lire la suite…