Grenelle et conséquences – vers un naufrage de l’industrie automobile française

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« Le Grenelle m’a tuer » hurlent en choeur les constructeurs automobiles français. Leurs voitures ne se vendent plus. Affolé par l’ampleur d’un naufrage aussi catastrophique que fut celui de la sidérurgie, le gouvernement multiplie les traitements d’urgence, pour s’acharner à sauver un secteur qui n’a pas su prévoir que le vent allait tourner, continuant de mitonner des 4×4 alors que le marché réclame du « low cost ». Lire la suite…

Pourquoi il ne faut pas aider l’industrie automobile

Il paraîtrait que l’industrie automobile est en crise… après avoir engrangé des milliards de profits tous les ans depuis des dizaines d’années. Quand le marché automobile se portait bien, ces profits venaient engraisser les actionnaires et les cadres dirigeants des constructeurs, les mêmes qui s’offusquaient il y a peu du poids trop important de l’Etat dans l’économie et qui réclamaient régulièrement désengagement étatique, libéralisme et laisser-faire… Lire la suite…

Futur: les voitures seront plus petites, plus rares, plus lentes et plus chères

Mardi dernier avait lieu un grand moment d’histoire télévisuelle, on y discutait en effet dans le poste de la fin du pétrole, entre personnes bien sous tous rapports… La présentation de l’émission était assurée par la femme du ministre chargé de l’environnement, ce qui lui confère un arrière-goût désagréable et des relents d’ORTF, de “la voix de son maître” etc… Parmi les invités, il y avait l’écolo-tartuffe préféré de “La Décroissance”, Nicolas Hulot et le spécialiste français des questions énergétiques et climatiques, Jean-Marc Jancovici. Lire la suite…

Automobile : de l’argent public pour continuer à… régresser

Un paradoxe caractérise notre monde en mutation constante, nos sociétés occidentales dont le fonctionnement est, depuis des décennies, fondé sur le principe du « développement », de la croissance. Il s’agit de la prégnance du mythe de « l’état d’équilibre », de la possibilité de fonctionner « hier comme aujourd’hui » dans un monde en évolution constante. Ce désir de continuer en roue libre, sans réelle remise en question, est particulièrement présent dans le monde industriel, pourtant particulièrement attaché à la notion de croissance. Illustration par l’automobile… Lire la suite…

Carte de la crise automobile

La crise de l’automobile en carte. Localisez rapidement les sites de production touchés par la crise de l’automobile. Cette carte, réalisée par l’Usine Nouvelle sur Google Maps, est actualisée quotidiennement. Même si elle n’est pas encore exhaustive, elle permet de visualiser malgré tout la localisation des plans sociaux, des licenciements et des suppressions de postes dans l’industrie automobile. Lire la suite…

Un vélo acheté, une voiture gratuite!

Face à la crise qui n’en finit plus de s’étendre, le secteur automobile apparait comme un bateau ivre à la dérive. Les ventes de voitures plongent, le crédit automobile se resserre, les stocks d’invendus explosent, et les frais de stockage aussi. Certains constructeurs se retrouvent donc avec des invendus datant de 6 mois, les concessionnaires ne savent plus quoi faire de voitures neuves qui s’entassent sans trouver preneur. Lire la suite…

Détruire des voitures pour faire de la musique

Du son avec des carcasses automobiles: Christian von Richthofen, un compositeur et percussionniste Allemand, réalise des performances musicales en détruisant des voitures intactes avec divers instruments. Selon lui, aucune voiture ne retentit aussi bien qu’une Opel Kadett lors de sa destruction. Il réalise actuellement une tournée dans la plupart des grandes villes d’Allemagne. Lire la suite…

Le renouvellement du parc automobile: fausse solution et vraie arnaque

Le renouvellement du parc automobile nous est régulièrement présenté comme un des leviers de la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans le secteur des transports. Cette proposition ne résiste toutefois pas à l’analyse qui, au-delà des simplismes, met en exergue les effets pervers d’une telle mesure. Démonstration. Lire la suite…

Ma très chère bagnole

En 10 ans, le coût d’entretien des voitures a progressé de 35 %, soit 2,5 fois plus vite que l’inflation. L’envolée des prix des matières premières est loin de tout expliquer. Les constructeurs, en proie à des difficultés sur la vente de voitures neuves sont régulièrement accusés de vouloir se « refaire des marges » sur les réparations. Durant plusieurs semaines, Envoyé spécial a mené l’enquête. Premier constat : si les pratiques de certains garagistes pour alourdir la facture perdurent, l’essentiel des hausses est à mettre à l’actif de techniques plus sournoises. En France, contrairement à de nombreux pays européens, les constructeurs disposent d’un monopole sur la carrosserie. Une copie légale en Belgique devient donc une contrefaçon chez nous. Résultat, faute de concurrence, le prix de certaines de ces pièces détachées explose. La sophistication croissante des voitures est également devenue une aubaine pour les grandes marques. L’introduction massive de l’électronique dans la voiture rend le client de plus en plus dépendant de son concessionnaire. Il devient de plus en plus difficile pour un bricoleur de plonger ses mains sous le capot.

Ma très chère bagnole
Un reportage de Michel Guetienne et Frédéric Bohn.
Envoyé Spécial – France 2 – jeudi 06 novembre 2008 à 20 heures 55

Achetez des voitures!

Avec leurs publicités vantant des voitures propres, les constructeurs automobiles se moquent de nous. Pour eux, le dérèglement du climat, c’est surtout une opportunité marketing. Lire la suite…

Le lobby automobile européen réussit le braquage du siècle

Nous l’avions annoncé ici même le 6 octobre dernier, le lobby automobile européen préparait le casse du siècle, à savoir faire payer le contribuable européen à hauteur de 40 milliards d’euros pour pouvoir fabriquer des voitures un peu moins sales qui seront vendues toujours aussi chères au même contribuable européen… L’astuce était un peu grosse, et pourtant elle a fonctionné à merveille, les constructeurs auront bien leurs 40 milliards, et les contribuables paieront deux fois pour avoir des voitures juste un peu moins sales… Lire la suite…