Climaticide

Définition du Climaticide

Définition du terme « Climaticide » : Dérèglement organisé et planifié du climat mondial du fait des émissions croissantes de Gaz à Effet de Serre (GES) dans l’atmosphère alors même que la responsabilité humaine du réchauffement climatique est désormais avérée à la suite de la publication des rapports du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) en 1990, 1995, 2001 et 2007.

Source : Dictionnaire critique de l’automobile

Le Skatecar

Le skatecar est un nouveau sport urbain créé par Michael Hartman et qui consiste à marcher sur des voitures qui stationnent sur le trottoir. La marche sur voiture (ou skatecar) s’opère sur une voiture dans sa longueur. On doit commencer par le pare-choc puis monter sur la ligne séparant le capot de l’aile. La prochaine étape est d’atteindre la base du pare-brise. Le toit est atteint par un pas vers le haut du pare-brise. On peut marcher sur le milieu du toit – ce qui résulte en un klonk ! sonore quand le toit semble s’affaisser. Mais l’expérience montre que lorsque l’on atteint la vitre arrière, le toit se redresse de lui-même avec un autre klonk ! tout aussi sonore. La descente se passe comme la montée, mais en sens inverse : d’abord la ligne séparant l’aile du capot – s’il y a un capot arrière, etc.

Le skatecar s’appelle aussi parfois « bagnole-ride », « surfcar », « footcar », « footride » ou toute autre appellation relative à la marche sur voiture en mauvais stationnement!

Source : Dictionnaire critique de l’automobile

 

Automobilisme

L’automobilisme est un concept inventé par André Gorz en 1973, dans le cadre de son ouvrage « L’idéologie sociale de la bagnole »

L’automobilisme de masse matérialise le triomphe absolu de l’idéologie bourgeoise au niveau de la pratique quotidienne : il fonde et entretient en chacun la croyance illusoire que chaque individu peut prévaloir et s’avantager aux dépens de tous. L’égoïsme agressif et cruel du conducteur qui, à chaque minute, assassine symboliquement « les autres », qu’il ne perçoit plus que comme des gênes matérielles et des obstacles à sa propre vitesse, cet égoïsme agressif et compétitif est l’avènement, grâce à l’automobilisme quotidien, d’un comportement universellement bourgeois.

L’homme motorisé

Projection de l’ego

L’homme motorisé est un personnage stupéfiant. Le « je » qui vient de s’installer au volant ne ressemble plus que par de vaines apparences au « je » qui, l’instant d’avant, vaquait à ses occupations de citoyen, l’homme de métier ou le père de famille.

Dès que, contact mis, le tremblement rituel a saisi l’officiant, que la cadence du moteur secoue à peu près comme celle de la frénésie collective secouant les adeptes du Vaudou, un être nouveau se substitue au débonnaire personnage dont il a pourtant tous les traits. Il ne s’agit plus d’utiliser un moyen pratique de se rendre d’un point à un autre. Il s’agit de conquérir l’espace, par l’effet d’une connivence avec l’invisible.

Georges Portal et Robert Poulet
Pour ou contre l’automobile
Ed. Berger-Levrault, 1967