VroooooOum ! Pourquoi nous restons accros à l’auto

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Si la crise de l’industrie automobile nous touche tant, ce n’est pas seulement à cause de ses conséquences économiques et sociales. C’est aussi parce que nous entretenons avec la voiture une relation singulière. Expression ultime de l’individualisme selon la London Review of Books, elle symbolise également la réussite sociale. Ne serait-ce que virtuellement, comme en Chine, où les cols blancs, raconte le Jingji Cankao Bao, s’offrent les véhicules de leurs rêves sur le Net. Mais, pour le magazine autrichien Falter, l’automobile, loin de nous libérer, nous asservit. C’est une drogue, dont on peut toutefois décrocher, comme en témoigne le reportage du Hamburger Morgenpost dans un quartier sans voitures de Hambourg. Lire la suite…

Sexe, drogue et bagnole

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Je viens des pays de l’Est mais le responsable du réseau est français. Il s’appelle Carlos et a mis en place des filières à travers toute l’Europe pour nous faire venir en France, une conséquence de la mondialisation sans doute. Car nous arrivons sur le marché français avec un prix de revient beaucoup plus faible que les françaises.  Lire la suite…

« Je combats l’addiction à la vitesse »

“Je combats l’addiction à la vitesse”

L' »addiction à la vitesse« : voilà une expression à ajouter au glossaire de l’altermobilisme. D’après cette nouvelle de l’AFP:

Un tour du monde à bicyclette … et en bateau

C’est une très bonne expression parce qu’elle associe le corps social au corps humain susceptible d’avoir des addictions, et, dans ce cas, la vitesse automobile est vraiment une addiction de notre société.

L’acte-voiture participe au dévoiement de la raison en rationalité instrumentale « réduite »

L' »acte-voiture » comprend tout ce qui intervient d’une manière ou d’une autre dans et autour de la fabrication d’une automobile: l’établissement industriel et la politique de l’emploi (dont la main-d’œuvre immigrée), l’organisation de la production et la déqualification du travail, les parkings, les routes et autoroutes, les accidents et les hôpitaux spécialisés, les assurances et la police, les postes à essence et, phénomène majeur, la géopolitique du pétrole… Lire la suite…

La fin d’un monde tel que nous le connaissons

Nous sommes drogués au pétrole, nous ne pouvons pas nous en passer, nous sommes prêts à tout pour continuer notre addiction. Nous, c’est-à-dire le tiers le plus riche des habitants de la planète. Cette situation, à elle seule, aura bientôt des conséquences dévastatrices dans tous les domaines, sur tous les continents. La hausse actuelle du cours des hydrocarbures n’est pas un simple choc pétrolier – comme ceux que nous avons affrontés en 1973 et 1979 – c’est la fin du monde tel que nous le connaissons. Lire la suite…

Pour en finir avec le bagnolisme

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Pour en finir avec le bagnolisme

La voiture ça tue, ça pue et ça pollue. Comment en finir avec cette dépendance grave de nos concitoyens à la bagnole ? Faut-il envisager un front de lutte contre le bagnolisme avec des actions de type terroriste contre les bagnolistes ? Ce serait sans doute très facile à mettre en œuvre au sein des agglomérations urbaines ou des campagnes isolées. Pourtant face à cette addiction grave (bagnolite aigüe) que constitue le bagnolisme ce genre de campagne risque d’être contre-productive, poussant ces êtres détraqués et malades que sont les bagnolistes dans des réactions suicidaires. Ce que nous voulons ce n’est pas la mort du pécheur mais sa rédemption. C’est pourquoi il serait bien plus intelligent de rendre impossible la vie du bagnoliste et de lui faire prendre conscience que sans sa drogue il serait bien plus heureux. Lire la suite…

L’automobile est une drogue

Considérons que le stade de la prise en compte de notre impact sur l’environnement est atteint. Laissons de côté les négationnistes qui refusent de considérer les aspects négatifs de l’automobile : pollution atmosphérique, sonore, visuelle, sociale, dépendance par rapport au pétrole ou aux autres formes d’énergies, accidents etc. Pourquoi, alors que nous pouvons aujourd’hui affirmer que le prix du pétrole ne cessera plus d’augmenter et que l’effet de serre est une triste réalité, ne nous organisons nous pas rapidement autour d’autres moyens de transport moins polluants ? Pourquoi les rares mesures sont-elles hors d’échelle par rapport aux formidables enjeux auxquels nous avons à faire face ? Lire la suite…