Les esclaves et le climat

L’une des meilleures bandes dessinées jamais sorties d’un cerveau humain et d’un crayon, à mon humble avis, c’est sans conteste « Obélix et compagnie ». René Goscinny, le génial scénariste, prévient le lecteur : « Ce qui va suivre sera difficilement compréhensible pour ceux qui ne sont pas familiarisés avec le monde des affaires antiques. D’autant plus que, de nos jours, tout ceci est impensable, puisque personne n’essaierait de vendre quelque chose de complètement inutile… » (1). Lire la suite…

Des chiffres « très inquiétants » : les émissions de CO2 en sont à leur plus haut niveau!!

Quinze jours avant l’ouverture des négociations internationales sur le climat à Bonn, des estimations non encore publiées de l’Agence Internationale de l’Energie (AEI) révèlent que, boostées par la reprise de l’activité économique, les émissions de CO2 ont atteint un niveau jamais connu qui met dramatiquement à mal toute possibilité de rester sous le seuil des 2° d’augmentation. « Les perspectives sont lugubres, c’est ce que disent les chiffres » (Fatih Birol, économiste en chef de l’AIE) . Lire la suite…

La bagnole en l’An 01

L’An 01 est une bande dessinée publiée à partir de 1970 sous forme de série dans Politique Hebdo, puis dans Charlie Mensuel. Elle a été créée par Gébé puis enrichie par les propositions des lecteurs. Sous-titrée « On arrête tout, on réfléchit, et c’est pas triste », elle narre un abandon utopique, consensuel et festif de l’économie de marché et du productivisme. Lire la suite…

Agrocarburants : impacts au Sud ?

« Qui aurait imaginé que le flower power deviendrait une entreprise d’avenir ? » Avec cette publicité enjouée où apparaissent deux hippies souriantes dans un champ de colza, Sofiprotéol, firme productrice de biodiesel, veut faire passer la production d’agrocarburants pour vertueuse. Ne culpabilisez pas en faisant le plein, le pouvoir des fleurs résoudra la pénurie énergétique et le dérèglement climatique.  Lire la suite…

En Suisse, 41h par mois pour payer sa voiture

Vous souvenez-vous de cet article que nous avions publié sur le coût réel d’un vélo et d’une voiture, publié en décembre 2010? Nous annoncions qu’une voiture coûte près de 12.000 CHF par année, soit plus de 9.000 euros, donc 1.000 CHF (800 euros) par mois rien qu’en entretien: assurances, réparations, services, essence. Lire la suite…

Viv(r)e la gratuité

Un seul objectif: Agiter l’idée de la gratuité pour bousculer la vie politique. Le Sarkophage existe depuis le 14 Juillet 2007. Nous assumons cette fonction de bouffeurs… de Sarko. Nous n’aimons pas ce monde de profit et de mépris des faibles. Nous ne pourrons peut-être pas changer ce monde capitaliste mais nous devons au moins essayer d’en inventer un autre. Lire la suite…

La planète malade

La « pollution » est aujourd’hui à la mode, exactement de la même manière que la révolution: elle s’empare de toute la vie de la société, et elle est représentée illusoirement dans le spectacle. Elle est bavardage assommant dans une pléthore d’écrits et de discours erronés et mystificateurs, et elle prend tout le monde à la gorge dans les faits. Elle s’expose partout en tant qu’idéologie, et elle gagne du terrain en tant que processus réel. Ces deux mouvements antagonistes, le stade suprême de la production marchande et le projet de sa négation totale, également riches de contradictions en eux-mêmes, grandissent ensemble. Ils sont les deux côtés par lesquels se manifeste un même moment historique longtemps attendu, et souvent prévu sous des figures partielles inadéquates: l’impossibilité de la continuation du fonctionnement du capitalisme. Lire la suite…

Une contestation non-violente est-elle suffisante?

La trahison

Le niveau pré-révolutionnaire de notre lutte contre les préparatifs de l’anéantissement total, celui qui ne consistait qu’en actes factices, sentimentaux et symboliques, appartient désormais au passé. Aller au-delà de ce niveau de violence — ou plutôt de non-violence — est certes en contradiction avec tous les principes et tabous auxquels nous n’avons cessé ou, du moins, je n’ai cessé pour ma part de me tenir depuis la Première Guerre mondiale et que je considérais même à vrai dire comme inviolables ; cela me met d’ailleurs dans un état que je n’ai aucune envie de décrire. Lire la suite…