Comment en finir avec la civilisation de l’automobile?

Notre société affecte plus de 80% de l’espace public à la circulation automobile et au stationnement des voitures, c’est-à-dire à un mode de déplacement individuel dont le taux d’occupation moyen ne dépasse pas 1,2 personne par automobile en agglomération. Les piétons et les vélos se sentent comme des intrus sur un espace public dédié à la vitesse automobile, où les infractions sont la règle en toute impunité. Il faut arrêter d’aménager la chaussée en fonction de l’heure de pointe, ce qui se traduit par des voies de circulation automobile démesurées, congestionnées une heure ou deux par jour, et qui se transforment en véritables catalyseurs à vitesse le reste du temps. Or, il est désormais admis que toute augmentation de l’offre d’espace automobile se traduit pas une augmentation de la circulation automobile qui génère rapidement des congestions et nécessite donc de nouvelles voies de circulation pour les voitures. Lire la suite…

Un conseil des ministres des transports européens anti-écologie

C’est le cirque à la Rochelle ! Après avoir accueilli le psychodrame de l’université d’été du PS, la capitale de la Charente-Maritime a été le théâtre, le 1er et le 2 septembre, d’un conseil des ministres des transports européens franchement pas écologique. C’était dans le cadre de la présidence française de l’Union européenne. Lire la suite…

Plaidoyer pour un premier quartier exemplaire et sans voiture à Paris

Serons-nous tous des réfugiés climatiques ?

Les conséquences du réchauffement climatique provoqué par les pays industrialisés seront dramatiques. En 2040, l’ours polaire risque de ne plus avoir de glace à sa disposition pour conserver son mode de vie. L’humanité sera aussi touchée. La montée progressive des océans inondera une partie du Bengladesh et des Pays-Bas. Des précipitations trop fortes ou des sécheresses trop intenses obligeront des peuples, en particulier les plus pauvres, à migrer. L’ONU a chiffré à 110 millions le nombre de réfugiés climatiques en 2010. Ces mouvements de populations ne se feront pas sans conséquence. Face à ces enjeux climatiques, il nous apparaît qu’au plan national et local, votre réponse manque de réalisme et d’ambition. Lire la suite…

Les agro-carburants : une fausse réponse au défi climatique

Les agro-carburants sont produits à partir de végétaux tels que l’huile de palme, la canne à sucre, le soja ou la betterave. En théorie, ils sont plus « propres » que le pétrole ou le diesel parce que la plante absorbe du dioxyde de carbone durant sa croissance. Certains y voient donc une réponse facile aux problèmes posés par le réchauffement climatique et la raréfaction des carburants fossiles. Se prononcer en faveur des agrocarburants permet de dire que l’on va faire quelque chose pour le climat sans devoir s’attaquer à la demande générale en énergie. C’est également un marché en développement dont certaines compagnies attendent des profits substantiels. Ainsi la compagnie pétrolière BP investit d’ores et déjà dans ce secteur en prévision du prochain choc pétrolier ! Lire la suite…

Pas de pétrole : pas de voitures ni de camions

La disparition du pétrole ne pourra pas être compensée par des pétroles synthétiques, ni par les agrocarburants, l’hydrogène ou l’électricité. Cela entraînera la disparition d’une grande partie des voitures et des camions. Les agglomérations démesurées devront céder la place à de petites villes autonomes en énergie et en nourriture. Lire la suite…

La voiture électrique n’est pas « propre »

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Le 3 juillet dernier, Nicolas Sarkozy annonçait la construction en France d’un deuxième réacteur nucléaire de troisième génération EPR (réacteur pressurisé européen). Le réseau Sortir du nucléaire, qui s’oppose déjà à Flamanville 3, la tête de série du réacteur de troisième génération en construction dans la Manche, a appelé à une grande manifestation, le 12 juillet, à Paris. Lire la suite…

Les biocarburants sont responsables de la crise alimentaire, selon la Banque Mondiale

Les biocarburants ont provoqué une hausse des prix du marché mondial de l’alimentation de 75% – bien plus élevée que ce qui était estimé jusqu’alors – selon un rapport confidentiel de la Banque Mondiale obtenu par le Guardian. Lire la suite…

Le vélo dans un monde post-pétrole

Avec la montée continue du cours du pétrole et des prix des carburants, l’automobile est en train de devenir un luxe. Bientôt, elle ne sera plus rien du tout, car avec un cours du baril de pétrole bientôt à 200 dollars, puis 300, puis 400, puis 500 dollars, etc. il n’y aura tout simplement plus de voitures ou seulement pour les services de secours et de police. Lire la suite…

Sables bitumineux du Canada: du pétrole à n’importe quel prix

Jusqu’à une époque récente, il était trop coûteux et complexe d’exploiter les sables bitumineux pour produire du pétrole. Ces dernières années, toutefois, la hausse du prix du pétrole et les changements technologiques ont rendu cette exploitation possible et très rentable. Les sociétés pétrolières produisent maintenant plus d’un million de barils de pétrole par jour à partir des sables bitumineux, et cette production s’accroît constamment. Cependant, l’expansion effrénée des projets d’exploitation des sables bitumineux entraîne d’énormes coûts environnementaux, causant des dommages aux terres, à l’air, à l’eau, aux forêts, au climat et aux populations locales. Lire la suite…

Au bout du pétrole

Tout ce que vous devez savoir sur la crise énergétique

«Il était une fois, il n’y a pas si longtemps, une société tout entière construite sur un liquide visqueux, puant et toxique. Un jour, ce liquide précieux vint à manquer et la société, prise au dépourvu, s’écroula sur elle-même.» Lire la suite…

Pétrole : la fin d’un monde

Avec un baril de pétrole dont le prix a quintuplé en 5 ans et qui se rapproche inexorablement du seuil symbolique des un dollar le litre (159 dollars le baril), nous entrons bien plus rapidement que prévu dans une nouvelle ère économique dont le grand défi est devenu la substitution de l’énergie par l’information à tous les niveaux de production et d’organisation de nos sociétés. Lire la suite…

La fin d’un monde tel que nous le connaissons

Nous sommes drogués au pétrole, nous ne pouvons pas nous en passer, nous sommes prêts à tout pour continuer notre addiction. Nous, c’est-à-dire le tiers le plus riche des habitants de la planète. Cette situation, à elle seule, aura bientôt des conséquences dévastatrices dans tous les domaines, sur tous les continents. La hausse actuelle du cours des hydrocarbures n’est pas un simple choc pétrolier – comme ceux que nous avons affrontés en 1973 et 1979 – c’est la fin du monde tel que nous le connaissons. Lire la suite…