Pour la suppression du bonus automobile

Le système de « bonus-malus » écologique automobile coûte cher… très cher à l’Etat : 200 millions d’euros à l’Etat en 2008, selon le journal Les Echos. « Un luxe en ces temps de vaches maigres budgétaires », ajoute le quotidien économique. La taxe prélevée à l’achat d’un véhicule polluant ne compense pas les aides de l’Etat aux acquéreurs de voitures propres. Car les ventes de voitures polluantes se sont écroulées, alors que dans le même temps celles des voitures propres se sont envolées.. En effet, de janvier à mai 2008 inclus, les ventes des voitures émettant jusqu’à 130 grammes de CO2 au kilomètre ont augmenté de 15 % tandis que les ventes des véhicules soumis au malus (plus de 160 grammes de CO2 au kilomètre) ont baissé de 27 %. Lire la suite…

La pollution aux particules augmente le risque de décès

La pollution par les particules dans l’air augmente le risque de mortalité en France, d’après les résultats publiés hier dans le dernier rapport du Programme de surveillance air et santé (Psas) de l’Institut de veille sanitaire (InVS). L’excès de risque de décès est de 2,2% pour une augmentation de 10 microgrammes/m3 des niveaux de particules PM2.5 et PM10. Lire la suite…

Accord franco-allemand sur le climat : un accord climaticide qui signe une nouvelle fois la mort du Grenelle de l’environnement!

Un accord franco-allemand relatif au règlement européen sur les rejets de CO2 des véhicules particuliers semble s’être dessiné à la suite d’une rencontre entre le Président de la République Française Nicolas Sarkozy et la Chancelière allemande Angela Merkel.

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La complainte des « pétrooliques » anonymes…

La flambée du prix du pétrole semble chaque jour atteindre de nouveaux sommets, augmentation irréversible faisant vaciller notre société qui s’est trop longtemps crue à l’abri de toutes pénuries de matières non renouvelables. Lire la suite…

Les transports publics et la mobilité en Europe

Le 11 juin 2008 – À l’occasion du Salon Européen de la Mobilité, qui se tient à Paris du 10 au 12 juin 2008, TNS Sofres a réalisé une étude pour GIE Objectif Transport Public dans quatre pays européens (France, Royaume-Uni, Italie et Allemagne) sur la perception des transports publics urbains et la place accordée à l’environnement dans ce domaine au niveau national et européen. Les résultats montrent qu’au-delà des différences d’usage et de perception des transports publics, Français, Britanniques, Allemands et Italiens s’entendent sur la nécessité d’accorder une place importante à l’impact des transports sur l’environnement au cours de la Présidence française de l’Union Européenne qui démarre le 1er juillet prochain.

Une utilisation et une perception des transports publics urbains qui varient fortement d’un pays à l’autre

Dans les quatre pays sondés, l’utilisation des transports publics urbains est massive, mais elle diffère quelque peu d’un pays à l’autre : si 90% des Britanniques et des Allemands utilisent les transports publics urbains, ne serait-ce que de temps en temps, cette proportion descend à 81% chez les Français, à 77% chez les Italiens. Ce sont surtout les populations jeunes et urbaines qui utilisent ces transports, et ce quels que soient les pays.

Il apparaît également que les utilisateurs de transports publics urbains sont beaucoup plus positifs en Allemagne que dans les autres pays. Ainsi, l’utilisation des transports semble davantage associée à la nécessité pour les Italiens, les Français et les Britanniques (respectivement 58%, 43% et 37% y associent le fait de prendre les transports publics urbains) quand les Allemands se montrent plus partagés sur la question : pour 30% d’entre eux, prendre les transports publics urbains est un choix, pour 29% une nécessité. 19% y associent même le plaisir, alors que cette proportion est bien moins élevée dans les autres pays (3% en Italie, 6% en France et 8% au Royaume-Uni). Enfin, contrainte et routine semblent moins associées à l’utilisation des transports publics urbains. C’est en France que la contrainte se fait le plus sentir et au Royaume-Uni que la routine ressort le plus (12%).

La prise en compte de l’environnement dans les décisions publiques en matière de transports : le Royaume-Uni comme exemple, les Italiens mauvais élèves

Interrogés sur l’évolution de la prise en compte de l’environnement dans les décisions publiques de leur pays en matière de transport, les Européens émettent des avis très contrastés. Si près de deux tiers des Britanniques (66%) et des Français (64%) estiment que les décisions publiques prises en matière de transport ont davantage pris en compte l’environnement au cours des cinq dernières années, ceci est le cas de 41% des Allemands et de seulement un quart des Italiens.

Les jugements émis à l’encontre des décisions de son pays diffèrent peu selon le type d’agglomération auquel appartiennent les interviewés et semblent en revanche davantage liés à l’âge et au niveau socio-économique : les avis les plus favorables sont prononcés parmi les jeunes et les interviewés au niveau socioéconomique élevé, sauf en Italie où le jugement est non seulement plus négatif mais réparti de manière plus homogène dans la population.

Prochaine présidence de l’Union européenne : l’impact des transports sur l’environnement est-il une question prioritaire ?

A un niveau plus global, lorsqu’on leur demande quelle doit être selon eux la place accordée à la question de l’impact des transports sur l’environnement lors de la prochaine présidence de l’Union européenne, les Européens considèrent massivement que celle-ci doit être importante.

A noter toutefois que les opinions sont beaucoup plus tranchées au Royaume-Uni que dans les autres pays : c’est ici que la proportion d’interviewés qui considèrent prioritaire cette question est la plus forte (47%, pour 45% en France, 41% en Italie et 34% en Allemagne) mais c’est aussi ici que celle des interviewés qui considèrent qu’elle doit être secondaire est la plus forte (23% pour seulement 14% des Allemands, 10% des Français et 6% des Italiens). La réponse intermédiaire, à savoir importante mais pas prioritaire n’a que peu de succès au Royaume-Uni (26%) alors qu’elle avoisine les 50% dans les trois autres pays.

Enfin, au Royaume-Uni, ce sont les personnes âgées qui sont le plus nombreuses à considérer que la question de l’impact des transports sur l’environnement doit être secondaire dans le cadre de la prochaine présidence de l’Union européenne alors qu’en Allemagne, cette opinion est surtout partagée par les jeunes.

Au total, moins les décisions publiques d’un pays sont considérées comme ayant intégré la question de l’impact environnemental des transports au cours des cinq dernières années, plus ses résidents estiment qu’il est important que l’Union Européenne s’en charge.

Fiche technique :

Étude réalisée pour GIE Objectif Transport Public auprès d’échantillons nationaux de 1000 personnes représentatifs de l’ensemble de la population nationale âgée de 18 ans et plus et interviewés par téléphone : en France du 20 au 22 mai 2008, en Italie du 15 au 19 mai 2008, au Royaume-Uni du 16 au 18 mai 2008 et en Allemagne du 19 au 20 mai 2008.

Source : www.tns-sofres.com

Total aggrave son cas

Les Amis de la Terre, en partenariat avec ATTAC et la Fédération Internationale des Droits de l’Homme, lancent la campagne « Total aggrave son cas » sur la base d’un rapport approfondi, afin de pousser le groupe pétrolier à améliorer ses pratiques environnementales et sociales. Simultanément, ils demandent aux pouvoirs publics de lancer un travail au niveau européen sur la responsabilité des multinationales. Lire la suite…

Facteur 4: quatre fois moins de voitures en 2050?

Où en est la Division par quatre des émissions de gaz à effet de serre de la France à l’horizon 2050?

Le groupe « facteur 4 », travaillant sur la division par quatre des émissions de gaz à effet de serre de la France à l’horizon 2050, a rendu son rapport le 3 juillet 2006, il y a donc bientôt deux ans déjà. Ce groupe a été installé le 8 septembre 2005. Il était présidé par Christian de Boissieu et composé de 31 personnalités choisies pour leurs compétences dans des milieux divers : élus professionnels, associations, syndicats, académiques, universitaires. Il a auditionné une vingtaine d’experts extérieurs, dont trois étrangers : un député européen « vert », un scientifique allemand et un économiste américain. Lire la suite…

Directive Eurovignette – recherche volonté politique… désespérément ?

Depuis plusieurs mois, les concepts de vignette et de taxe kilométrique intelligente sont largement débattus en Europe. Il semble intéressant, pour la bonne compréhension de chacun, de replacer ces discussions dans le cadre plus large des politiques européennes. Lire la suite…

La fin du 4×4

Le constructeur automobile General Motors (GM) vient d’annoncer la fermeture de quatre usines de 4×4 d’ici 2010. Rick Wagoner, le patron du constructeur automobile américain, estime en effet que le prix élevé de l’essence est un « changement structurel, et pas seulement cyclique ». Lire la suite…

Automobile, CO2, effet de serre et réchauffement climatique

Le rôle croissant des transports dans les émissions de gaz à effet de serre

C’est la mission interministérielle de l’Effet de Serre qui nous l’apprend, le secteur des transports est désormais le secteur en France le plus émetteur de gaz à effet de serre, en particulier le CO2. A lui seul, le secteur des transports (regroupant la circulation automobile et le transport routier) représente en 2004 environ 26% des émissions de gaz à effet de serre (GES). Lire la suite…

Palmarès 2008 des émissions de CO2 des magazines hebdomadaires

Le site internet RAGA (Résistance à l’agression automobile) vient de publier pour la quatrième année consécutive son palmarès des émissions de CO2 des pubs automobiles dans les hebdomadaires (Télérama, Le Point, Courrier International, Nouvel Observateur, Paris Match, Marianne, L’Express et VSD). Lire la suite…