La trilogie de béton

La « trilogie de béton » rassemble trois chefs-d’œuvre de la littérature contemporaine. James Graham Ballard (photo) y invente une nouvelle forme de science-fiction. Il nous met en garde contre les nouveaux fétiches de nos sociétés technophiles aux couleurs criardes. Lire la suite…

Les Mange-bitume

Dans un futur indéterminé mais relativement proche, la civilisation est devenue « roulière », centrée sur la domination absolue de l’automobile. Les européens habitent tous dans des véhicules routiers aménagés qui circulent sans fin sur les circuits autoroutiers aménagés. Ce sont les mange-bitume. Lire la suite…

Les routes du futur du Grand Paris

Le Pavillon de l’Arsenal à Paris et 11 lieux franciliens présentent, du 7 juin au 13 octobre 2019 au travers de l’exposition « Les Routes du futur du Grand Paris », le résultat des travaux sur les visions prospectives des équipes pour le devenir des autoroutes, boulevard périphérique, voies rapides ou structurantes à l’horizon 2030 et 2050. Lire la suite…

« Le Meilleur des Mondes »

Aldous Huxley, qui est encore un jeune écrivain, n’a pas fini de nous étonner. Sa virtuosité littéraire est admirable. Qu’un même auteur puisse écrire un roman comme Contrepoint où l’âme contemporaine est si lucidement analysée, une œuvre pleine d’humour léger, comme Deux ou trois Grâces, et un roman d’utopie, comme Le Meilleur des Mondes, voilà qui nous surprend et qui nous déconcerterait, si le talent d’Aldous Huxley ne s’accommodait à merveille de ces diverses transformations.  Lire la suite…

« Le génie de l’industrie automobile »

A l’occasion des 110 ans du magnifique journal nommé « Les Echos, » le génial dirigeant du groupe Peugeot PSA, Carlos Tavares, a accepté (il est trop bon, merci à lui) de réfléchir à la place de l’automobile dans 20 ans. Du haut du tremplin permettant d’accéder à sa puissance visionnaire, il se projette donc en 2038… et se dit persuadé que la soif de liberté et de mobilité l’emportera sur ce qu’il appelle les « décisions irrationnelles » actuelles. Lire la suite…

Dernier appel avant la fin du monde…

Il y a quelque chose de pathétique dans les différents « appels » qui se succèdent depuis maintenant plus de 30 ou 40 ans pour « sauver la planète » ou « sauver l’humanité ». Au début, il y avait l’appel des scientifiques pour le climat, puis l’appel des chanteurs pour la biodiversité, l’appel des acteurs pour la nature ou l’appel des gens concernés pour sauver la vie sur Terre… Lire la suite…

Grève de la pensée

Le réchauffement climatique, c’est pas très fun. La finitude des matériaux, pas ultra poilant non plus. Et je ne vous parle pas de la rareté de l’énergie, dont on ne se dilate pas la rate avec facilité. Il faut donc faire preuve de compréhension vis-à-vis de Jean Savary qui, sur Cradisiac, théorise pour réveiller nos zygomatiques que la voiture est un véhicule d’avenir propre à supplanter le train. Lequel sent un peu le moisi, parce qu’il n’est pas rentable, saloperie! Lire la suite…

Bicyclopolis

Nous venons de recevoir directement des Etats-Unis un exemplaire de Bicyclopolis, la dernière bande-dessinée de Ken Avidor. Cette BD est actuellement uniquement en anglais, nous lançons donc un appel à des traducteurs et éditeurs pour publier en français cette fantastique BD. Lire la suite…

Réinvestissons le périphérique parisien

Le périphérique parisien constitue sans doute le symbole de la ville-automobile des années 1970. Ce rêve pompidolien du 20ème siècle est devenu un cauchemar anachronique au 21ème siècle, une coupure urbaine faite de bruit, de pollution, d’émissions de CO2, d’accidents et de détours pour les piétons et les vélos. Un autre périphérique est possible qui soit réellement périféérique. Lire la suite…

Irréaliste, violente, destructrice. La représentation de la mobilité au cinéma (2/6): Star Wars VII, Le Réveil de la Force

Commençons doucement avec Star Wars, numéro un du box-office 2015 (10 485 154 spectateurs). La série étant une fiction avec son propre univers, les moyens de transports s’éloignent bien sûr de l’ordinaire. Cependant les choix scénaristiques faits témoignent malgré tout d’un rapport assez occidental au monde. Le contexte est une sorte de mondialisation galactique où les plus puissants se déplacent à toute vitesse (de la lumière sans doute) d’un système solaire à l’autre. L’univers semble colonisé dans chaque recoin par diverses civilisations ce qui doit être le résultat d’une expansion du type « toujours plus vite et plus loin » qui ressemble à la sainte croissance infinie de chez nous et dont le transport est un maillon essentiel. Lire la suite…