Copenhague : Un Sommet d’incohérence?

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A l’occasion d’un colloque intitulé « Climat et transport : Du global au local » qui s’est tenu à l’Assemblée nationale jeudi 05 novembre à l’invitation du député Yves Cochet et organisé par les associations Agir pour l’Environnement et le RAC-F, un collectif de dix-sept ONG lance une campagne de mobilisation citoyenne « Copenhague : un Sommet d’incohérence ? ». Lire la suite…

Relocalisons Copenhague !

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Du 7 au 19 décembre 2009 aura lieu la Conférence de Copenhague, dont l’objectif est de donner suite au protocole de Kyoto. A l’occasion de cet événement, une mobilisation internationale visant à faire pression sur les négociateurs est programmée. Des délégations du monde entier iront à Copenhague et organiseront sur place des actions. Si envoyer des délégués susceptibles de suivre et, si possible, d’intervenir dans les négociations nous semble indispensable, nous trouvons aussi cela notoirement insuffisant, et certainement pas à la hauteur des enjeux. Lire la suite…

L’ère post-automobile au Salon de Tokyo

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C’est dans l’air du Temps : l’automobile prend le statut « de vieux truc hérité des années 50 qui pollue et fait du bruit ». De notre point de vue, ce n’est pas nouveau. On pourrait également préciser qu’il encombre l’espace public, qu’il  est responsable de forte discrimination spatiale dans les villes ou encore qu’il est responsable plus ou moins directement de toutes les guerres liées aux ressources sur la planète. Mais pour la plupart des gens, cela n’est que du rabâchage de clichés émit par des cyclo-écolos frustrés que nous sommes peut-être. Là où ça devient intéressant, c’est que cette constatation ne vient pas d’un petit groupe d’alternatifs : le salon automobile de Tokyo prend très au sérieux le manque d’intérêt des jeunes pour l’objet automobile. Un petit article du Temps, dans l’édition du samedi 24.10.2009,  y est consacré : l’ère du post-automobile. Lire la suite…

Une récession temporaire… ou la fin de la croissance ?

Tout le monde s’accorde sur ce fait : notre économie est mal en point. Les symptômes inévitables comprennent un déclin des dépenses et de la confiance des consommateurs, ainsi qu’un repli des échanges commerciaux mondiaux et du crédit disponible. Ajoutez à cela un effondrement des valeurs immobilières, un carnage dans les industries automobiles et le transport aérien, et vous obtenez effectivement un tableau très sombre. Lire la suite…

Greenpeace investit des stations service Total dans 11 villes françaises pour dénoncer l’exploitation des sables bitumineux

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À 50 jours de la conférence de Copenhague sur le climat, Greenpeace dénonce partout en France un criminel climatique et environnemental : le groupe Total. Les bénévoles des groupes locaux de Greenpeace ont investi des stations essence de la compagnie dans onze villes de France (Paris, Lyon, Marseille, Nancy, Bordeaux, Rennes, Strasbourg, Lille, Toulouse, Perpignan, Grenoble), ce matin à partir de 10h. L’opération vise à informer le grand public et les clients de Total sur l’activité menée par le groupe pétrolier français sur les sables bitumineux : distribution de tracts, banderoles, visuels géants dénonçant la « destruction durable » et montrant l’impact sur l’environnement de la manière la plus sale et la plus chère de produire du pétrole, un crime à quelques semaines de la conférence de Copenhague. Lire la suite…

Climat et transport : Du global au local!

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A l’approche du sommet de Copenhague sur le climat, le Réseau Action Climat France (RAC-F) et l’association Agir pour l’Environnement sous l’égide du Groupe de travail parlementaire sur les pics pétrolier et gazier, organisent un colloque sur les enjeux de Copenhague, les fausses-bonnes solutions en matière de transport (voiture électrique, agrocarburant…) et les problèmes posés par la multiplication d’infrastructures climaticides actuellement à l’étude ou en cours de réalisation. Lire la suite…

Les transports face aux défis de l’énergie et du climat

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En janvier 2009, Les Cahiers de Global Chance consacraient leur numéro 26 à la question des transports, sous le titre : « Vers la sortie de route ? Les transports face aux défis de l’énergie et du climat ». Dans le cadre de ce numéro, Carfree France avait été sollicité pour écrire un article sur la crise de l’étalement urbain aux Etats-Unis, article intitulé « États-Unis : vers la fin d’un modèle basé sur l’étalement urbain ?« .

Pour donner une plus grande visibilité à cette réflexion collective, l’Agence Française de Développement (AFD) s’est proposé d’en publier dans sa collection Documents de Travail une version partiellement remaniée. Publiée par le Département de la Recherche de l’AFD, l’étude a été présentée le 30 septembre 2009 à l’AFD lors d’une conférence-débat animée par Benjamin Dessus, président de Global Chance. Lire la suite…

Éloge de la lenteur : ralentissons la ville !

Le mouvement « Cittaslow », Citta Lenta, Slow City – explication d’un concept de ville alternative. En 1986 est fondé en Italie par Carlo Petrini le mouvement « Slow Food », qui lutte contre l’uniformisation des goûts, la mauvaise qualité de la nourriture accélérée par la mondialisation et la « culture » Ma Do. À Paris, cette même année, est officiellement constitué le mouvement international Slow Food avec la rédaction d’un Manifeste signé par les délégués de 15 pays. Lire la suite…

Government Motors: Quel avenir pour les salarié(e)s et la planète ?

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Crise automobile, licenciements massifs, 
crise du productivisme, tels sont les sujets qui devraient être abordés ce mercredi 3 juin, à Ménilmontant, en compagnie d’une syndicaliste américaine de General Motors, Wendy Thompson, autour du thème global « Quel avenir pour les salarié(e)s et la planète ? ». Lire la suite…

Quand le lobby pétrolier mentait sur le réchauffement climatique

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Un puissant lobby américain représentant les industries du pétrole, du charbon et de l’automobile, le Global Climate Coalition (GCC), dissous en 2002, a assuré pendant des années que le lien entre émissions de CO2 et réchauffement climatique étaient insuffisamment étayé pour justifier la ratification du protocole de Kyoto (1997). Pourtant, selon le New York Times et le Washington Post, un résumé de la question rédigé en 1995 par ses propres scientifiques concluait que « les bases scientifiques sur les gaz à effet de serre et l’impact potentiel des émissions d’origine humaine (…), comme le C02, sur le climat sont bien établies et ne peuvent pas être contestées ». Une affirmation qui ne figurait pas dans le document final publié par le GCC.

Source: Le Monde