L’automobile détruit la planète

Automobile et destruction de la planète

Après avoir connu une période de « guerre froide » entre 1945 et 1990 basée sur le spectre de la destruction de la planète par l’atome, nous sommes désormais entrés dans une période de « guerre chaude » caractérisée par la menace de la destruction de la planète par l’automobile.

Cette guerre chaude se fonde sur un développement massif de l’usage de l’automobile à l’échelle planétaire, sur un réchauffement climatique mondial désormais avéré, sur des tensions de plus en plus fortes sur les cours des matières premières (dont le pétrole), sur un pillage massif et un épuisement attendu des ressources naturelles, sur des guerres de conquête et de contrôle des réserves pétrolières. Lire la suite…

Guerre chaude

GUERRE CHAUDE : Après avoir connu une période de « guerre froide » entre 1945 et 1990 basée sur le spectre de la destruction de la planète par l’atome, nous sommes désormais entrés dans une période de « guerre chaude » caractérisée par la menace de la destruction de la planète par l’automobile. Cette guerre chaude se fonde sur un développement massif de l’usage de l’automobile à l’échelle planétaire, sur un réchauffement climatique mondial désormais avéré, sur des tensions de plus en plus fortes sur les cours des matières premières (dont le pétrole), sur un pillage massif et un épuisement attendu des ressources naturelles, sur des guerres de conquête et de contrôle des réserves pétrolières. (voir ici)

Source : Dictionnaire critique de l’automobile

A 100 dollars le baril, on change de civilisation

A ce prix, le pétrole brut n’est pas cher, de même que le litre de super à 1,50 euro. Le cours du baril sur le marché new-yorkais retrouve aujourd’hui la cote qu’il avait atteinte en 1980, tandis que l’achat d’un litre d’essence nécessite deux fois moins d’heures de smic qu’il y a vingt-sept ans. Lire la suite…

Quand la voiture devient automobile…

Quand la voiture devient automobile…

Cinquante ans déjà, le bilan est lourd, une catastrophe, devenue évidente pour tout le monde, à la fois humaine, sanitaire et écologique. Elle s’impose comme une fatalité, une véritable malédiction. Le film en accéléré de cette catastrophe se reproduit maintenant en Chine et dans toutes les mégalopoles du tiers monde.  Lire la suite…

Le sens de l’essence

Respect à Raymond Devos, mort le 15 juin dernier.

« Remarquez, si on fait l’amour, c’est pour satisfaire les sens. Et c’est pour l’essence qu’on fait la guerre ! — Les gens préfèrent glisser leur peau sous les draps pour le plaisir des sens que de la risquer sous les drapeaux pour le prix de l’essence. « 

Source : Faîtes l’amour, pas la guerre

L’automobile est une arme

Un parallèle intéressant peut être fait entre les armes légères et les automobiles : 639 millions d’armes légères sont en circulation alors que le nombre total de voitures et utilitaires sur Terre est d’environ 880 millions en 2005. (Source: Carfree France) Lire la suite…

Niquer les bagnoles

Libé nous l’apprend récemment, la situation est redevenue « normale » en banlieue avec environ une centaine de voitures brûlées par nuit… La police arrête désormais de communiquer sur le bilan journalier des voitures brûlées puisque la situation est « normale ». Cette normalité-là représente donc une moyenne de 36.000 véhicules brûlés par an, ce qui correspond aux chiffres que nous donnions ici même il y a quelques temps quant au bilan des violences urbaines. Lire la suite…

Violences urbaines

« Violences urbaines », « voitures brûlées », pour un peu, l’actualité pourrait faire croire que le « grand soir de l’automobile » est (enfin) arrivé. Dans cette perspective, TF1 serait maintenant le chroniqueur officiel de « la fin de la société de l’automobile« … en annonçant tous les jours à grands renforts d’images choc le nombre total de voitures brûlées chaque nuit… Lire la suite…

Pétrole contre nourriture

« Pétrole contre nourriture »

Décidément, le scandale du programme « pétrole contre nourriture », mis en place en Irak entre 1996 et 2003, n’en finit pas d’alimenter les médias. La mise en garde à vue d’un ambassadeur de France et son inculpation, la mise en cause de diverses personnalités impliquées dans des transactions illégales avec le gouvernement irakien, ont confirmé l’existence d’un petit lobby favorable à M. Saddam Hussein. Pourtant, une fois encore, les médias ont fait l’impasse sur l’essentiel. D’un côté le soutien total au régime irakien des partis de droite comme du parti socialiste, dans les années 1980, à l’époque où « notre ami Saddam » était le défenseur du monde libre contre la révolution islamique iranienne. D’autre part, le véritable scandale de « pétrole contre nourriture », fut l’embargo de plus de dix ans contre l’Irak, qui réduisit le pays à la misère et à la faim, qui détruisit ses structures sociales, qui affaiblit son Etat, qui devait s’effondrer sous les coups de l’intervention américaine du printemps 2003. L’Irak n’a pas fini de payer le prix de cet embargo inhumain, pour lequel personne n’a été jugé.

http://www.monde-diplomatique.fr/