Particules fines des automobiles: histoire d’un scandale ignoré


Particules fines des automobiles: Histoire d’un scandale ignoré

Adopter comme limite légale à partir de 2013 les émissions mesurées en 2003-2006 sur les véhicules diesel les moins performants et hésiter encore quant au sort à réserver aux véhicules essence: telle est la décevante réponse que la Commission européenne donne à l’un des problèmes de santé publique les plus graves auxquels nos sociétés sont confrontées. La volonté initiale de la Commission était grande. Mais, hélas, pas autant que sa perméabilité aux arguments de l’industrie automobile. Histoire d’un scandale ignoré… Lire la suite…

Contre-offensive Française et Lumière dans la Caverne

9e réflexion sur l’Après Fukushima, 2e partie


Les « epsilon » du « Meilleur des Mondes » nucléaire

Aujourd’hui les irradiés de l’Atomic Park ne sont plus des valeureux soldats innocents, œuvrant sans conscience au service de la Science. Ils constituent un lumpenproletariat anonyme et vagabond allant de centrale en centrale au gré des maintenances. Eux aussi en tant qu’irradiés de nécessité n’appartiennent pas à la génération Plutonium de l’Homme ou sujets alpha bêta du « Meilleur des Monde » (7). Ce sont les intermittents du nucléaire, autorisés à franchir les hautes barrières électrifiées et à pénétrer vers les cœurs des cathédrales atomiques. Ces « epsilon » du « Meilleur des Mondes » nucléaires forment en France une population de quelques dizaines de milliers d’individus « employés à la dose ». Ils doivent encaisser 80% de la charge radioactive pour préserver en bonne santé et pérenniser la génération Plutonium de l’Homme. Arrivés à la dose potentiellement cancérigène ils sont théoriquement radiés des listes. Mal payés et sans protection sociale, ces « nomades de l’atome » en provenance de toute l’ex-Europe de Est, assurent donc une noble action de type chamanique. Ils prennent sur eux toutes les « charges maléfiques» circulant dans les centrales et permettent aux sujets « Alpha » de parler en toute bonne conscience « d’énergie propre » à propos du nucléaire… Lire la suite…

Lorsque l’enfer se mue (petit à petit) en purgatoire…

« Voir Naples et mourir », la formule est connue, et fait référence à la beauté du site. Il est vrai que la ville, nichée au fond de son Golfe encadré par les presqu’îles de Sorrente et du Posilippe, protégée du large par les joyaux de Capri, Ischia et Procida et surveillée par le Vésuve, a de quoi séduire. Mais aujourd’hui, on pourrait effectivement voir Naples et mourir… de stupeur, ou d’écrasement. Lire la suite…

Introduction à une critique de la géographie urbaine

De tant d’histoires auxquelles nous participons, avec ou sans intérêt, la recherche fragmentaire d’un nouveau mode de vie reste le seul côté passionnant. Le plus grand détachement va de soi envers quelques disciplines, esthétiques ou autres, dont l’insuffisance à cet égard est promptement vérifiable. Il faudrait définir quelques terrains d’observation provisoires. Et parmi eux l’observation de certains processus du hasard et du prévisible, dans les rues. Lire la suite…

Contre-offensive Française et Lumière dans la Caverne

9e réflexion sur l’Après Fukushima, 1e partie


Nouvelle configuration nucléaire de guerre

L’impératrice de la transparence atomique a été très honorablement remerciée de ses services par la présidence de la République. Ses compétences médiatiques unanimement remarquées lui ont valu d’être propulsée très haut vers un poste plus stratégique dans la défense de l’empire (1). La femme savante quitte le vacarme des ateliers et les graisses des mécanos industriels pour s’élever vers des sphères plus éthérées. Lire la suite…

Et nos enfants nous appelleront « barbares »

Sculpture: Atlas, Martin Bruneau, Autun 2004

Si les dangers du nucléaire sont largement débattus sur la place publique depuis Fukushima, ils occultent aujourd’hui l’énorme problème moral posé par le don fait à nos enfants d’un monde où la température pourrait augmenter de six degrés et rendre la vie humaine très difficile. Un problème qui présente des similarités troublantes avec celui posé par l’esclavage des siècles passés. Lire la suite…

Quelle est la vitesse d’un économiste à vol d’oiseau?

Quand les économistes nous parlent de crise financière, non seulement c’est à peu près aussi utile qu’une valise de ministre sans billets de banque, mais en plus c’est en général assez barbant. Mais quand les économistes parlent de mobilité, c’est toujours aussi inutile, mais le propos peut par contre être très drôle. Au détour d’un article de Libération, on apprend ainsi que l’économiste Pierre Kopp (université Panthéon-Sorbonne) « s’intéresse à la bicyclette » et entend nous prouver qu’à Paris « le vélo ne peut pas rivaliser avec les autres modes de transport« . Lire la suite…

Louis Renault et « la fabrication de chars pour la Wehrmacht »

par Annie Lacroix-Riz, professeur émérite d’histoire contemporaine à l’université Paris VII

Le 13 juillet 2010, la Cour d’Appel de Limoges, saisie par deux petits-enfants de Louis Renault (sur huit), Hélène Renault-Dingli et Louis Renault, a condamné le « Centre de la mémoire » d’Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne) à payer 2.000 euros aux plaignants. Elle a également exigé que fût retirée de l’exposition permanente (depuis 1999) une photo de l’industriel, entouré d’Hitler et Göring, leur montrant une Juvaquatre au salon de l’auto de Berlin de [février] 1939, avec cette légende : « Louis Renault présente un prototype à Hitler et Göring à Berlin en 1938 (sic) […] Louis Renault fabriqua des chars pour la Wehrmacht. Renault sera nationalisé à la Libération.» Lire la suite…

Les mythes de l’Âge Atomique

Les mythes de l'Âge Atomique

Réflexion sur l’après Fukushima, 4e partie

L’argent est le nerf de la guerre, y compris religieuse. Les mythes de l’Âge Atomique ont peut-être germé spontanément dans la tête d’un illuminé, mais pour les propager efficacement il a fallu d’importants financements. Et les membres du clergé atomique n’ont pas fait vœux de pauvreté. Lire la suite…

La course aux énergies, ce qu’on vous dit… et ce qu’on vous cache

Cet essai de Jean-Marc Sérékian prend comme fil conducteur l’énergie et sa gestion politique à travers l’histoire pour démontrer que la course à l’énergie que vivent les sociétés contemporaines est comparable à la course aux armements, et se trouve même dans sa continuité. Il analyse parallèlement le système capitaliste comme une vaste entreprise de destruction massive et plaide pour la décroissance énergétique. Lire la suite…

Nuclear Emergency Exit for Business Reasons

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Réflexion sur l’après Fukushima 3ème partie

L’accident de Three Miles Island en Pennsylvanie en 1976 avait stoppé nette la prolifération des centrales nucléaires sur le vaste territoire des États-Unis. Le programme était pourtant parti sur des chapeaux de roue, 104 réacteurs en moins d’un quart de siècle… C’était la belle époque où le pétrole à gogo faisait couler à flot le béton et le bitume et menait dans l’euphorie générale l’économie sur un train d’enfer, jusqu’au premier « choc nucléaire »… Lire la suite…

Shappock plus durer !

Il était une fois la planète Shapplète. Une petite partie de la planète Shapplète était habitée par les… Shappocks. Etonnant, non ? Cela faisait très, très longtemps que les Shappocks vivaient sur Shapplète. Ça n’allait pas sans mal, mais ils vivaient. Mais un jour, un événement considérable allait changer le visage de la planète Shapplète. Un Shappock planta son bec, par un grand hasard, dans la Shapplète. Surprise: un liquide noir et visqueux surgit du sol! Les Shappocks l’appelèrent le shapprole, mais personne ne se souvient plus aujourd’hui exactement pourquoi. Lire la suite…