La guigne

M. Pierre Duffraies, voyageur de commerce, demeurant à Maisons-Alfort, fut atteint, il y a deux ans environ, d’une maladie noire qui dégénéra bientôt en monomanie du suicide. Lire la suite…

L’Authomicide-Club

Quoique n’ayant point la prétention d’être relié par des fils télégraphiques ou téléphoniques spéciaux à tous les pays de l’Univers, le Pêle-Mêle tient à honneur de tenir son innombrable clientèle au courant de tous les faits nouveaux qui la peuvent intéresser. Et c’est dans ce but qu’il publie aujourd’hui le compte rendu in-extenso de la première séance d’un nouveau cercle que des esprits véritablement novateurs viennent de fonder dans la Ville-Lumière. Lire la suite…

L’oiseau d’Amérique

Au vingt-cinquième siècle, l’humanité s’éteint doucement, abreuvée de tranquillisants et de drogues prescrits en masse par les robots qu’elle a elle-même programmés à cette fin. Le monde repose désormais sur les épaules de Robert Spofforth, l’androïde le plus perfectionné jamais conçu, qui possède des facultés inouïes… sauf, à son grand regret, celle de se suicider. Mais l’humanité moribonde se fend d’un dernier sursaut. Paul Bentley, petit fonctionnaire sans importance, découvre dans les vestiges d’une bibliothèque l’émerveillement de la lecture, depuis longtemps bannie, dont il partagera les joies avec Mary Lou, la jolie rebelle qui refuse ce monde mécanisé. Un robot capable de souffrir, un couple qui redécouvre l’amour à travers les mots, est-ce là que réside l’ultime espoir de l’homme? Professeur de littérature à l’université de l’Ohio, Walter Tevis (1928-1984) publie « L’homme tombé du ciel« , son premier roman, en 1963. Après un long silence, il revient à l’écriture en 1980 avec « L’oiseau d’Amérique« , comparé à sa publication au « Meilleur des Mondes » d’Aldous Huxley et à « Fahrenheit 451 » de Ray Bradbury. Lire la suite…

Jour de fête (Jacques Tati, cinéaste vélorutionnaire, partie 1)

Toute son oeuvre, Jacques Tati l’a consacrée au rire. Mais ses films Jour de fête, Les vacances de monsieur Hulot, Mon oncle, Playtime, Trafic critiquent aussi la modernité. Contre le culte de la croissance économique, le système technicien, la « performance », la vitesse, le prétendu « progrès », il oppose la résistance conviviale. Voici une série d’articles sur les longs métrages d’un cinéaste à contre-courant de l’optimisme béat des Trente Glorieuses. Lire la suite…

Les routes du futur du Grand Paris

Le Pavillon de l’Arsenal à Paris et 11 lieux franciliens présentent, du 7 juin au 13 octobre 2019 au travers de l’exposition « Les Routes du futur du Grand Paris », le résultat des travaux sur les visions prospectives des équipes pour le devenir des autoroutes, boulevard périphérique, voies rapides ou structurantes à l’horizon 2030 et 2050. Lire la suite…

Le lièvre ou la tortue?

Voici un article d’Yves Debouverie et Jean-Pierre Dupuy, chargés de recherches au CEREBE (Centre de Recherches sur le Bien-Etre), paru en 1974 dans le numéro 29 de la revue 2000, revue trimestrielle d’analyse et de prospective de la DATAR (Délégation interministérielle à l’aménagement du territoire et à l’attractivité régionale). La revue 2000 a existé de 1966 à 1978. Lire la suite…

Pour une Ville sans voiture

Nous avons l’honneur de publier ici même un rapport de 201 pages qui a fait date dans l’histoire de la mobilité. Ce rapport, réalisé en 1991 par un bureau d’études italien sous la coordination de Fabio Maria Ciuffini s’intitule: « Proposition de recherche pour une Ville sans voiture. »  Lire la suite…

L’Etat de droit a-t-il cessé d’exister en France?

« La question se pose de savoir si la France est encore un Etat de Droit » (1). La personne qui lance cette sentence historique en ce début d’année 2019 est compétente pour le faire; elle est avocate de profession. Depuis quelque temps, en effet, il se passe des choses graves qui désormais font système et qui, par ce fait même, apparaissent lourdes de conséquences pour l’avenir de la démocratie puisqu’aujourd’hui plus que jamais, une oligarchie menace la viabilité même du territoire Français. On est sorti des habituelles magouilles et affaires crapuleuses qui, au siècle passé, défrayaient à leur rythme la chronique politico-affairiste de la 5e République. Lire la suite…