Le retour du triporteur

Les livraisons de marchandises en vélo-triporteur, on y arrive! Ce que l’on peut appeler la vélogistique est en train de prendre en France un tournant décisif. Car s’il existe déjà dans beaucoup de villes françaises des petites entreprises de livraison qui utilisent le vélo ou le triporteur, un « poids-lourd » du secteur logistique est en train de passer au triporteur. Lire la suite…

Le palmarès mondial des villes cyclables 2011

« Copenhagenize est une agence de communication et un cabinet de conseil spécialisé dans la promotion du vélo. » C’est ainsi que se présente la structure qui vient d’établir ce palmarès mondial des villes les plus « vélo-amicales » dans le monde. Et si cette société qui veut « copenhaguiser » la planète ne vous est pas totalement inconnue, c’est que l’homme qui se cache derrière ne l’est peut-être pas totalement non plus… puisqu’il s’agit en l’occurrence de M. Mikael Colville-Andersen, LE monsieur Vélo d’origine danoise à l’origine du mouvement Cycle Chic (devenu marque déposée depuis) et répandant la bonne parole du vélo urbain à travers le monde. Lire la suite…

Brompton Dock, le VLS devient pliable

Peut-être est-ce par peur que cela lui fasse trop d’ombre, que le groupe publicitaire JC Decaux n’a curieusement jamais fait appel à un grand fabricant de cycles pour concevoir ses fameux vélos en libre-service. Certaines régies aiment toutefois à profiter du savoir-faire local, comme Btwin qui fabrique le V’Lille, ou encore Lapierre qui s’occupe du VLS dijonnais. Et bien voici un exemple en Angleterre, où une marque se met directement en avant, et déploie son nouveau concept de location de vélo en libre-service. Et pas n’importe laquelle puisqu’il s’agit de la très prestigieuse marque anglaise de vélos pliants : Brompton. Le B-Dock (pour Brompton-Dock ou Bike-Dock) est un système autonome de location de vélos pliants, fonctionnant à l’énergie solaire. La structure est composée à 95% de matériaux recyclés. Lire la suite…

Les esclaves et le climat

L’une des meilleures bandes dessinées jamais sorties d’un cerveau humain et d’un crayon, à mon humble avis, c’est sans conteste « Obélix et compagnie ». René Goscinny, le génial scénariste, prévient le lecteur : « Ce qui va suivre sera difficilement compréhensible pour ceux qui ne sont pas familiarisés avec le monde des affaires antiques. D’autant plus que, de nos jours, tout ceci est impensable, puisque personne n’essaierait de vendre quelque chose de complètement inutile… » (1). Lire la suite…

Est-ce la fin de la voiture ?

« Quelque chose de bizarre se passe« , dit Phil Goodwin, professeur de politique des transports à l’Université de l’Ouest de l’Angleterre. L’usage de la voiture en Grande-Bretagne est sur le déclin, mais personne ne sait exactement pourquoi. Goodwin dit que nous avons atteint le « Peak Car » (ndlr, pic dans l’utilisation de la voiture). S’il a raison, cela a des implications importantes sur la façon dont nous concevons nos villes et où l’argent public est alloué. Lire la suite…

L’étalement urbain trouve ses « climato-sceptiques »… à la Banque Mondiale

L’étalement urbain trouve ses « climato-sceptiques »… à la Banque Mondiale
Los Angeles, symbole de la ville étalée américaine : ici sans voiture point de salut pour naviguer dans une ville sans densité s’étendant sur plus de 200 km

On connaissait les climato-sceptiques, ces scientifiques qui n’hésitent pas, pour un juteux projet de recherche chez Shell, Total… ou pour un peu de visibilité médiatique, à contester l’origine anthropique du réchauffement climatique. On connaissait moins les scientifiques qui réfutent les ravages environnementaux de l’étalement urbain. Ça a un peu changé ces dernières semaines. La Banque Mondiale en a en effet offert fin janvier une tribune inespérée au Lincoln Institute of Land Policy pour qui visiblement l’avenir est aux suburbs de « quatre-façades » à perte de vue… Lire la suite…