Agrocarburants : une nouvelle étude confirme les impacts négatifs et recommande une révision de la politique européenne

La nouvelle étude de la Commission européenne sur le changement d’affectation des sols indirect (CASI) dû aux agrocarburants constitue une sérieuse mise en garde et remet en cause la politique de développement des agrocarburants. Lire la suite…

Les carburants du futur

Vu qu’il n’y aura bientôt plus de pétrole ou alors au prix du Château Yquem 1976, vu que l’énergie nucléaire pour faire rouler les voitures nécessitera en moyenne un accident nucléaire majeur tous les 10 ans et vu qu’il est désormais communément admis qu’utiliser des biocarburants à base de blé, maïs ou autre aliment comestible est pour le moins scandaleux dans un monde où plus d’un milliard d’êtres humains ne mangent pas à leur faim, comment qu’on va les faire rouler nos bagnoles? Lire la suite…

Suite à « Olé »

Je voulais, initialement, présenter ce texte en réaction au « controversé » article « Olé », laissé ici vendredi par mes soins, mais la longueur du texte, et son sujet qui risquent de se perdre au milieu des nombreux commentaires fait que je laisse plutôt un article qu’une nouvelle réaction. Lire la suite…

Agro-carburants : Et si l’Europe se trompait?

La Commission Européenne a sélectionné la semaine dernière 7 organismes de certification de biocarburants qui vont réaliser des audits auprès des entreprises productrices pendant 5 ans. Ces audits seront basés sur des critères de certification choisis par ces organismes, qui évalueront la « durabilité » de cette énergie.  La filière devra s’engager pour une réduction de gaz à effet de serre d’au moins 35%, ainsi qu’une réduction de la consommation d’eau des biocarburants, des produits chimiques,  des impacts négatifs sur la qualité des sols et elle ne doit pas avoir lieu sur des surfaces en forêts ou tourbières. Il est clair que cette démarche va dans le même sens que la Directive de l’UE adoptée en 2009, qui veut rendre les biocarburants obligatoires (oui, obligatoires !) à hauteur de près de 10% de la totalité des carburants utilisés dans le transport d’ici à 2020 (les autres énergies renouvelables ne représentant qu’une part minime). Par cette certification, l’UE se dote d’arguments de choc pour défendre l’industrie des biocarburants. Alors même que ce débat fait mouche, l’UE ne prend pas le temps de s’arrêter, de faire une pause, et de réfléchir si oui ou non, les biocarburants sont la solution à tous nos maux. Lire la suite…

L’incroyable crime des biocarburants (encore, encore et encore)

Vous lirez plus bas la traduction en français d’un article du Financial Times, que m’adresse l’ami Christian Berdot, que je salue fraternellement, une fois encore. Comme ils doivent avoir peur ! Comme les puissants doivent redouter de futures émeutes de la faim ! Prenant le contre-pied de l’épouvantable politique sarkozyenne sur le sujet, les grandes institutions libérales de ce monde libéral osent dire tout haut ce que tant savent depuis des années : il faut arrêter les subventions à l’industrie des biocarburants. Tout de suite ! Lire la suite…

Agrocarburants : impacts au Sud ?

« Qui aurait imaginé que le flower power deviendrait une entreprise d’avenir ? » Avec cette publicité enjouée où apparaissent deux hippies souriantes dans un champ de colza, Sofiprotéol, firme productrice de biodiesel, veut faire passer la production d’agrocarburants pour vertueuse. Ne culpabilisez pas en faisant le plein, le pouvoir des fleurs résoudra la pénurie énergétique et le dérèglement climatique.  Lire la suite…

La bagnole affame les peuples

C’était en 2008. Les « émeutes de la faim » éclataient dans le monde entier : Haïti, Bangladesh, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Sénégal, Somalie, Egypte… Mais aussi en Guyane, en Guadeloupe puis en Martinique en 2009. Car, contrairement à la présentation médiatique, ces émeutes abusivement qualifiées « de la faim » n’étaient pas menées par des peuples miséreux, affamés, lointains dans leur tiers monde. Il s’agissait de révoltes contre la hausse des prix, notamment alimentaires, de protestations contre la vie chère qui, présentées ainsi, auraient pu trouver un écho en Europe (1)…
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Segonzac, première « ville lente » de France

Segonzac, commune de 2166 habitants située près de Cognac dans le département de Charente, est fière d’être la première commune en France à avoir obtenu le label international Cittaslow (« Villes lentes ») le 8 mai 2010. Ce label, créé à la suite du mouvement « Slow Food » est remis à une commune après validation de plus de 60 critères couvrant en particulier la qualité de vie, la convivialité, la mobilité, l’équilibre alimentaire et l’environnement. Lire la suite…