Le Petit Livre des grands dangers du nucléaire (ebook gratuit)

Synthèse de plus de 150 documents, ce petit livre aborde les principes fondamentaux de l’énergie nucléaire, de la radioactivité et de ses risques sur la santé, avant de détailler les dangers liés aux centrales nucléaires, aux déchets radioactifs, à l’extraction de l’uranium, puis de s’intéresser au lien entre nucléaire civil et nucléaire militaire. Lire la suite…

La société nucléaire

Voici un extrait d’un ouvrage rédigé en 2011 par Planka.nu, un réseau d’organisations locales suédoises qui se mobilisent pour la gratuité des transports publics. Cet extrait, traduit par le site lundi.am, met en avant, à partir de l’analyse de l’usage généralisé de l’automobile au sein des sociétés modernes, différentes pistes pour interroger à la fois notre dépendance au pétrole et au nucléaire. Lire la suite…

A l’ombre du Brexit, l’effondrement de l’atome

Business as usual… derrière les convulsions du Brexit qui déchirent le Royaume-Uni, les affaires continuent d’aller de mal en pis pour l’industrie nucléaire du pays. Sous l’ombre portée de Fukushima, l’avenir de l’atome s’assombrit aussi de l’autre côté de la Manche. Pourtant, dans ce temple du néolibéralisme, les plus grands groupes du monde avaient pu bénéficier de toutes les facilités financières pour se porter au secours du parc atomique britannique en décrépitude. En plus d’EDF qui avait pris pied en 2002 dans le pays et mis la main sur British Energy, les Japonais Toshiba et Hitashi, en déshérence industrielle dans leur patrie depuis Fukushima, étaient aussi arrivés pour rebondir et donner un second souffle au savoir-faire nippon en œuvrant pour la grande cause commune de l’industrie nucléaire. Lire la suite…

Astrid c’est fini

Grande émotion au sein de l’extrême droite française… Est-ce à croire que les chercheurs scientifiques du Commissariat à l’énergie atomique (CEA) cotisent en masse auprès de cette officine politique? Ou à l’inverse, le populisme recruterait-il aussi facilement dans les rangs de l’élite savante de la nation? On apprend par voie de presse que l’Etat français a décidé d’abandonner « en catimini » le projet Astrid (Advanced Sodium Technological Reactor for Industrial Demonstration). Lire la suite…

Comment les grandes entreprises entravent la transition écologique

Pendant que le « grand débat national » met l’accent sur le rôle des individus dans la transition écologique, celui des grandes entreprises est largement laissé de côté. Au même moment, Total est autorisée à forer au large de la Guyane, l’industrie automobile pousse au développement de mégas 4×4, EDF continue de retarder l’essor des renouvelables et la grande distribution s’approvisionne massivement auprès d’exploitations agro-industrielles. Basta ! fait un passage en revue de secteurs où les multinationales françaises, avec l’appui des pouvoirs publics, bloquent ces changements qui deviennent chaque jour plus urgents. Lire la suite…

Ces Néo-NégaWatt qui valent des Milliards…

Bien évidemment c’est un secret de Polichinelle… En tant qu’entreprise vendant de l’électricité atomique, EDF, criblée de dettes, survit dans son parc délabré en limite de la faillite. Même si la présentation soignée de l’état de ses finances apparaît moins préoccupante que celle d’Aréva, après Fukushima, il n’y a plus d’illusion possible sur l’avenir du fleuron national. L’atome tricolore va de mal en pis, dans l’économie réelle l’électronucléaire ne paie plus… Lire la suite…

Du Blocus continental à Hinkley Point

Atom’s tipping point before Hinkley point

Disons-le d’emblée, le point de basculement de l’atome est bien survenu très en amont du projet d’Hinkley Point… Il n’a pas non plus attendu Fukushima. Les pics des constructions de réacteurs et de production d’électricité nucléaire ont eu lieu tous les deux avant l’An 2000. Pour les mises en construction, les chiffres de la dégringolade générale sont suffisamment parlants: en 1979, année de la catastrophe de Three Mile Island, 230 réacteurs étaient en chantier, en 1986, année de Tchernobyl, on en comptait 120 en construction et au moment de Fukushima, en 2011, ils n’étaient plus que 64. Lire la suite…

L’Atome tricolore terrorise l’Europe

Il n’y a plus de capitaine pour piloter le bateau France à la dérive. Et, mauvaise surprise, ceux que l’on regardait encore comme de risibles potiches politiques subalternes sont devenus les garde-chiourmes de la galère. Au poste de contrôle du navire ils s’activent comme des forcenés. Tel est, en image maritime, le tableau possible pour décrire le deux poids deux mesures de la nouvelle politique gouvernementale: état d’urgence férocement répressif contre les activistes écologistes d’un côté, atermoiement permanent dans l’indécision face à la Bérézina nucléaire française de l’autre. « Société nucléaire, société policière » disait un vieux mot d’ordre scandé dans les manifestations en Alsace contre Fessenheim… Nous y sommes… Et chaque jour se confirme partout en France, la pertinence politique de cette sombre association des origines. Lire la suite…

L’Europe des affaires se prépare à une catastrophe nucléaire

Dans l’histoire de l’industrie nucléaire, la catastrophe de Fukushima doit être regardée comme un évènement copernicien (1). Elle a changé radicalement la donne des statistiques du risque d’accident nucléaire majeur. Plus rien ne peut plus être comme avant et fort probablement la fusion des trois cœurs constitue un point de rupture, précipitant, sinon la fin rapide de l’imposture, du moins le déclin inéluctable de l’industrie nucléaire, radieuse Bérézina… Lire la suite…

Radieuse Bérézina

Lumière crépusculaire sur l’industrie nucléaire

Les visiteurs assidus de carfree ont pu bénéficier de l’exceptionnel privilège de lire en avant première la plupart des chapitres en premier jet de ce livre prémonitoire sur le crépuscule d’une imposture industrielle historique qui fut nommée « énergie nucléaire »: Soixante Radieuses, Soixante désastreuses, 60 ans de détournement de fonds publics pour un fiasco technologique… Lire la suite…

La Transition énergétique vers le pire par la Voiture Mox

centrale-nucleaire

En débutant « Le 18 brumaire de Louis Bonaparte », Karl Marx rappelait de mémoire et corrigeait de manière ironique une formule historique d’un illustre philosophe: « Hegel fait quelque part cette remarque que tous les grands événements et personnages historiques se répètent pour ainsi dire deux fois. Il a oublié d’ajouter: la première fois comme tragédie, la seconde fois comme farce. » Il faut craindre que cette sentence critique du maitre de la dialectique historique et de la lutte des classes ne soit plus valable aujourd’hui après le dernier coup de force de la Noblesse d’État pour perpétuer en France la Bérézina nucléaire avec la voiture électrique. Lire la suite…