Rien pour remplacer le nucléaire, est-ce bien suffisant?

La notion d’énergie dans le meilleur des mondes, 3e partie. « La sortie du nucléaire c’est aujourd’hui ou jamais!« , tel est le message historique de Fukushima. Par cette si soudaine proximité à nouveau révélée de l’aujourd’hui et jamais, la catastrophe japonaise a renforcé l’urgence de la sortie de l’âge atomique. Telle est la sentence éthique irrévocable qui s’impose aujourd’hui à tout le monde. Lire la suite…

Voitures électriques et CO2 : infos et intox

Zéro CO2. Émissions divisées par deux, trois ou même par quatre. Émissions comparables, voire plus importantes dans certaines situations que celles de la voiture thermique. Face au foisonnement de messages parfois contradictoires qui entoure le bilan CO2 de la voiture électrique, il est utile de faire le point. Où en est-on réellement dans la connaissance de l’impact CO2 de la voiture électrique? Lire la suite…

Contre-offensive Française et Lumière dans la Caverne

9e réflexion sur l’Après Fukushima, 2e partie


Les « epsilon » du « Meilleur des Mondes » nucléaire

Aujourd’hui les irradiés de l’Atomic Park ne sont plus des valeureux soldats innocents, œuvrant sans conscience au service de la Science. Ils constituent un lumpenproletariat anonyme et vagabond allant de centrale en centrale au gré des maintenances. Eux aussi en tant qu’irradiés de nécessité n’appartiennent pas à la génération Plutonium de l’Homme ou sujets alpha bêta du « Meilleur des Monde » (7). Ce sont les intermittents du nucléaire, autorisés à franchir les hautes barrières électrifiées et à pénétrer vers les cœurs des cathédrales atomiques. Ces « epsilon » du « Meilleur des Mondes » nucléaires forment en France une population de quelques dizaines de milliers d’individus « employés à la dose ». Ils doivent encaisser 80% de la charge radioactive pour préserver en bonne santé et pérenniser la génération Plutonium de l’Homme. Arrivés à la dose potentiellement cancérigène ils sont théoriquement radiés des listes. Mal payés et sans protection sociale, ces « nomades de l’atome » en provenance de toute l’ex-Europe de Est, assurent donc une noble action de type chamanique. Ils prennent sur eux toutes les « charges maléfiques» circulant dans les centrales et permettent aux sujets « Alpha » de parler en toute bonne conscience « d’énergie propre » à propos du nucléaire… Lire la suite…

Contre-offensive Française et Lumière dans la Caverne

9e réflexion sur l’Après Fukushima, 1e partie


Nouvelle configuration nucléaire de guerre

L’impératrice de la transparence atomique a été très honorablement remerciée de ses services par la présidence de la République. Ses compétences médiatiques unanimement remarquées lui ont valu d’être propulsée très haut vers un poste plus stratégique dans la défense de l’empire (1). La femme savante quitte le vacarme des ateliers et les graisses des mécanos industriels pour s’élever vers des sphères plus éthérées. Lire la suite…

Les chiens sont lâchés

Une fois n’est pas coutume, je vais faire un peu de politique politicienne, pour défendre de toutes mes forces Eva Joly. Non pas que je défende particulièrement son programme ou celui d’Europe Ecologie-Les Verts, mais je suis sidéré par l’attaque en règle dont elle fait l’objet de toutes parts, y compris et peut-être surtout de la part de son propre camp politique. Lire la suite…

Sûreté ou sortie du nucléaire, pour plus de sûreté

7e réflexion sur l’après Fukushima

L’accident de Fukushima a été l’événement nucléaire de trop, celui qui n’aurait jamais dû arriver. Mais en révélant à nouveau l’impossibilité d’assurer la sûreté de cette industrie il a précipité aussi des décisions politiques claires et précises de « sortie du nucléaire ». Ce qui la veille de l’accident relevait encore de l’utopie est soudain devenu choix réaliste ou stratégie pragmatique, y compris dans les grandes puissances industrielles. Par ces revirements historiques touchant les grands pays d’Europe occidentale, maîtres de leur politique énergétique, la citadelle mondiale du nucléaire se retrouve aujourd’hui définitivement isolée dans son exception culturelle. On pourrait nous objecter qu’il reste encore comme grande puissance nucléaire la Chine et la Russie, mais dans ces deux pays l’énergie atomique n’est ni indispensable ni le fer de lance de l’économie. La Russie est autonome et exportatrice d’hydrocarbures et la Chine est déjà le leader mondial dans le « renouvelable ». Lire la suite…

La voiture nucléaire

voiture-nucleaire-propre

La voiture reste encore aujourd’hui le symbole absolu de  l’incapacité de la société de consommation à se remettre en cause et à stopper cette course en avant technologique. Ainsi, bien que le pétrole soit enfin reconnu comme une énergie épuisable, la société entière (Etat, entreprises, médias, chercheurs, …) n’arrive toujours pas à imaginer une société sans automobile individuelle. On cherche donc désespérément une alternative au pétrole… bien que sur terre il n’y ait pas d’autre énergie aussi concentrée et aussi disponible que le pétrole. Ils en sont alors à  proposer de nouvelles pseudo alternatives comme l’est la voiture  électrique. Lire la suite…

L’insécurité nucléaire et son mythe de sûreté

5e réflexion sur l’après Fukushima.

Lors de la catastrophe de Tchernobyl en 1986, les autorités nucléaires occidentales disposaient d’un argument massue en « béton armé » pour ne pas être ébranlées dans leurs certitudes de sûreté. Avec cette arme d’une redoutable efficacité ils pouvaient affirmer et même garantir sur un ton péremptoire qu’un accident de « type Tchernobyl » est « impossible », « inenvisageable » ou « impensable » dans un réacteur de « conception moderne » aux normes occidentales de « sûreté ». Nul doute que le réacteur de Tchernobyl accumulait tous les défauts possibles et imaginables: il était archaïque et, circonstances aggravantes, aux « normes soviétiques ». En effet, il ne disposait pas de l’épaisse et précieuse enceinte de confinement « en béton armé ». L’événement nucléaire de niveau 7 de Tchernobyl pouvait même être pris comme une confirmation objective indirecte de la sûreté supérieure des réacteurs occidentaux. Lire la suite…