Marcher

Inspiré par Ralph Waldo Emerson et son Nature, Henry David Thoreau (1817-1862) quitte à vingt-huit ans sa ville natale pour aller vivre seul dans une forêt, près du lac Walden. Installé dans une cabane de 1845 à 1847, il ne marche pas moins de quatre heures par jour. Pour l’auteur de La Désobéissance civile et Walden ou la Vie dans les bois, farouchement épris de liberté, c’est bien dans la vie sauvage – sans contrainte – que réside la philosophie. Par cet éloge de la marche, exercice salutaire et libérateur, Thoreau fait l’apologie de la valeur suprême de l’individu. Conférence donnée en 1851, De la Marche constitue un bréviaire indispensable de l’éveil à soi par la communion avec la nature. Lire la suite…

Rien ne vaut la liberté

Étant donné que cette époque ne nous fournit pas suffisamment de sujets d’inquiétude, je me propose d’en ajouter un à votre liste. Son nom est étrange. Il ne reçoit pas grande attention de la part du monde de la santé et de la médecine. Mais il est profondément important, peut-être plus que le régime alimentaire et l’exercice. Il s’agit du problème de la suppression de notre vagilité, qui désigne la capacité d’un organisme de se déplacer librement dans un habitat. Une nouvelle discipline en expansion, appelée l’écologie du mouvement, étudie les déplacements de la faune sauvage et la manière dont ils sont limités par les autoroutes, les barrières et les infrastructures de développement. Une récente discussion de ce sujet a même été publiée dans le New York Times, sous le titre Animals Are Losing Their Vagility, or Ability to Roam Freely (Les animaux perdent leur vagilité, ou capacité à se déplacer librement). Lire la suite…

Que fait la police?

Ils sont où les justiciers du quotidien? Ils sont devenus quoi les « gardiens de la paix »? Les policiers censés assurer la sécurité des personnes, des biens et maintenir l’ordre public en faisant appliquer la loi? On parle beaucoup d’eux en ce moment quand il s’agit de taper, mutiler, estropier ou emprisonner les manifestants ou autres gilets jaunes. Mais il n’y a plus grand monde pour assurer la sécurité des piétons ou des cyclistes sur la voie publique… Lire la suite…

Une espèce particulièrement précieuse pour la survie de l’humanité

Les piétons et les cyclistes sont comme les Indiens d’Amérique ou les noirs sud-africains du temps de l’apartheid. L’espèce dominante leur a piqué leurs terres, les tient pour des êtres inférieurs, des moins que rien, leur assigne des espaces trop étroits, un statut de  » non person « , ou de sous-hommes, leur vote des lois qui restreignent leurs mouvements, leur liberté. Lire la suite…

Autophobie

Un médecin, qui est en même temps un fervent de l’automobilisme, nous écrit pour protester contre les plaisanteries que nous décochons quelquefois contre les chauffeurs. Notre impartialité nous fait un devoir d’accueillir sa plainte. Lire la suite…

Quinze jours, avec sursis!…

Le rôle d’écrasé est assurément beaucoup plus douloureux et pénible que celui d’écraseur. Il n’en est pas moins vrai que le rôle d’écraseur n’est pas non plus un rôle très gai… Il y a des écraseurs qui sont sincèrement à plaindre, tout en étant moins à plaindre que leurs victimes. Il y a des écraseurs qui ont tout fait pour n’écraser personne, qui ont été prudents et sages…! Une circonstance imprévue, un hasard malheureux, une fatalité – et parfois l’imprudence d’un passant – font d’eux des écraseurs dolents et désolés. Lire la suite…

Déplacements quotidiens: le vélo bien meilleur pour la santé

S’ajoutant au consensus scientifique sur le fait que l’activité physique allonge l’espérance de vie, une grande étude datant de l’année dernière a suivi les déplacements au travail de plus de 250000 Anglais pendant 5 ans. Les résultats ont apporté quelques surprises: si il semble normal que les déplacements à vélo améliorent la santé, les bénéfices observés sont en fait extrêmement forts! Lire la suite…