Délivrons les ouvriers, fermons les usines !

Tous les cinq ans, la classe ouvrière s’invite dans les débats électoraux. C’était les aciéristes de Florange en 2012, les fabricants de sèche-linge Whirlpool cette année. Ce qui n’est jamais débattu en ces occasions, c’est l’utilité même de ces activités industrielles, ni même leurs conséquences sanitaires et écologiques. L’emploi n’a pas d’odeur et nos salaires valent plus que nos vies. Rappelons aux promoteurs de l’automobile, Philippe Poutou, François Ruffin, Emmanuel Macron, Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen – et à leurs électeurs – que la voiture est le moyen de transport le plus nocif, le plus coûteux et le plus lent que l’industrie ait produit à ce jour. Lire la suite…

Le communisme ? Non merci

Voici plusieurs fois qu’un lecteur, Vegaby, intervient en défense du communisme. Il est bien entendu le bienvenu, mais franchement, je ne peux plus laisser passer sans réagir ses commentaires. Dans le dernier, il écrit d’emblée ceci : « La crise écologique vient d’où ? Elle vient d’une classe minoritaire dont l’ objectif est l’ enrichissement personnel sans aucune retenue et attention pour la planète, des gouvernements qui sont au service de cette classe et une majorité de gens qui sont soit dans la misère et vous pouvez toujours leur faire de la morale pour ne pas couper du bois ou ne pas braconner ou manger autrement … » Lire la suite…

Notre-Dame-des-Landes: C’est quoi c’tarmac?

A l’occasion d’un Grenelle de l’environnement tonitruant, Jean-Louis Borloo annonçait que la construction d’aéroports et d’autoroutes supplémentaires serait abandonnée. Mensonge: l’État s’entête dans sa politique du tout béton, malgré l’endettement massif, l’urgence climatique et la pénurie énergétique en cours. La génération au pouvoir, baignée dans les Trente glorieuses, déroule tête baissée et œillères sur les côtés les grandes infrastructures de transports. Lire la suite…

La bagnole en l’An 01

L’An 01 est une bande dessinée publiée à partir de 1970 sous forme de série dans Politique Hebdo, puis dans Charlie Mensuel. Elle a été créée par Gébé puis enrichie par les propositions des lecteurs. Sous-titrée « On arrête tout, on réfléchit, et c’est pas triste », elle narre un abandon utopique, consensuel et festif de l’économie de marché et du productivisme. Lire la suite…