5e réflexion sur l’après Fukushima.
Lors de la catastrophe de Tchernobyl en 1986, les autorités nucléaires occidentales disposaient d’un argument massue en « béton armé » pour ne pas être ébranlées dans leurs certitudes de sûreté. Avec cette arme d’une redoutable efficacité ils pouvaient affirmer et même garantir sur un ton péremptoire qu’un accident de « type Tchernobyl » est « impossible », « inenvisageable » ou « impensable » dans un réacteur de « conception moderne » aux normes occidentales de « sûreté ». Nul doute que le réacteur de Tchernobyl accumulait tous les défauts possibles et imaginables: il était archaïque et, circonstances aggravantes, aux « normes soviétiques ». En effet, il ne disposait pas de l’épaisse et précieuse enceinte de confinement « en béton armé ». L’événement nucléaire de niveau 7 de Tchernobyl pouvait même être pris comme une confirmation objective indirecte de la sûreté supérieure des réacteurs occidentaux. Lire la suite…