Jules Verne contre le progrès

Jules Verne est connu pour ses romans d’anticipation et ses romans d’aventures. Il est souvent présenté comme un technolâtre. Mais cet écrivain est plus complexe que cela. Jules Verne n’était pas un voyageur mais aimait raconter de grandes aventures, s’inspirant de récits entendus sur le port de Nantes. On se rappelle « le tour du monde en 80 jours », « un capitaine de quinze ans », mais on se souvient moins de « l’école des robinsons », parcours initiatique de jeunes bourgeois qui devront apprendre à survivre dans la nature, ou de « Kéraban le têtu » qui entreprendra un voyage autour de la mer noire pour ne pas payer la taxe de traversée du Détroit. Lire la suite…

Pour la décroissance de la naïveté

Les limites à la croissance (dans un monde fini) est un livre assez récent qui a une longue histoire. Écrit en 2004 par Donella Meadows, Dennis Meadows et Jorgen Randers, il connaît une traduction française en 2012. Ce livre possède une longue histoire car il s’agit en fait d’une mise à jour, la troisième en l’occurrence, d’un livre célèbre de 1972 intitulé « The Limits To Growth » et imparfaitement traduit en français sous le nom de « Halte à la croissance?: Rapport sur les limites de la croissance ». Lire la suite…

Le paradoxe de Braess

En 1990, à l’occasion de la « journée de la Terre », la municipalité de New York décida de fermer la 42ème rue à la circulation. Cette rue étant l’une des plus animées de Manhattan, on pensait que cette fermeture ne manquerait pas de ralentir la circulation et de provoquer des embouteillages supplémentaires. C’est le contraire qui se passa: le fait de fermer la 42ème rue rendit la circulation plus fluide! C’était l’une des premières fois où l’on voyait se réaliser « en vrai » un phénomène mis en évidence de manière théorique en 1968 par un universitaire allemand: le paradoxe de Braess. Lire la suite…

Bretz’Selle et les Petits Débrouillards lancent « Les mercredis du Cambouis »

Dans la plupart des ateliers vélo, les enfants ne peuvent pas venir bricoler. De plus en plus d’ateliers se tournent vers ces publics pour transmettre les savoir-faire. A partir du 4 janvier 2012, les animateurs de Bretz’Selle à Strasbourg et des Petits Débrouillards accueilleront les bricoleurs en herbe dès 7 ans. Lire la suite…

Contre-offensive Française et Lumière dans la Caverne

9e réflexion sur l’Après Fukushima, 2e partie


Les « epsilon » du « Meilleur des Mondes » nucléaire

Aujourd’hui les irradiés de l’Atomic Park ne sont plus des valeureux soldats innocents, œuvrant sans conscience au service de la Science. Ils constituent un lumpenproletariat anonyme et vagabond allant de centrale en centrale au gré des maintenances. Eux aussi en tant qu’irradiés de nécessité n’appartiennent pas à la génération Plutonium de l’Homme ou sujets alpha bêta du « Meilleur des Monde » (7). Ce sont les intermittents du nucléaire, autorisés à franchir les hautes barrières électrifiées et à pénétrer vers les cœurs des cathédrales atomiques. Ces « epsilon » du « Meilleur des Mondes » nucléaires forment en France une population de quelques dizaines de milliers d’individus « employés à la dose ». Ils doivent encaisser 80% de la charge radioactive pour préserver en bonne santé et pérenniser la génération Plutonium de l’Homme. Arrivés à la dose potentiellement cancérigène ils sont théoriquement radiés des listes. Mal payés et sans protection sociale, ces « nomades de l’atome » en provenance de toute l’ex-Europe de Est, assurent donc une noble action de type chamanique. Ils prennent sur eux toutes les « charges maléfiques» circulant dans les centrales et permettent aux sujets « Alpha » de parler en toute bonne conscience « d’énergie propre » à propos du nucléaire… Lire la suite…