Budapest remporte le prix de la Semaine européenne de la mobilité 2008

Budapest a reçu le 23 février 2009 le prix de la Semaine européenne de la mobilité 2008. Un groupe d’experts indépendants a jugé que la capitale hongroise avait accompli les meilleurs efforts pour sensibiliser le public à la pollution atmosphérique due au trafic et promouvoir des solutions plus propres durant la Semaine européenne de la mobilité. Elle a devancé la ville d’Almada, au Portugal, et la capitale croate Zagreb. Les prix ont été remis par M. Janez Potočnik, commissaire chargé de la science et de la recherche, lors d’une cérémonie qui s’est déroulée à Bruxelles cette après-midi. Lire la suite…

L’autopartage dans la sphère privée

autopartage-amusant

L’autopartage dans la sphère privée est un autopartage organisé entre particuliers. Il peut se faire avec des voisins, des amis ou des proches, le plus souvent à une échelle géographique de proximité immédiate (immeuble, rue ou quartier). Il se distingue de l’autopartage «institutionnel» et du covoiturage par les facteurs suivants : Lire la suite…

Le Gourou de la circulation routière

Si on vous demandait de nommer un célèbre ingénieur de la circulation routière dans un jeu-concours de bar horriblement foireux, il y a très peu de chances que vous hasardiez une bonne réponse. Si le Président iranien Mahmoud Ahmadinejad a bien suivi une formation d’ingénieur de la circulation routière, il ne tire pas sa notoriété du réglage des feux de Téhéran. Bill Gates a commencé sa carrière en mettant au point un logiciel commandant un appareil de comptage de la circulation des voitures, mais c’était un expert en informatique plus intéressé par la technologie que par la circulation routière. Votre mémoire risque de flancher si vous lui demandez de rechercher les noms de William Phelps Eno, « père » putatif des moyens de régulation de la circulation, ou de Henry Barnes, ancien pape de la circulation de New York à qui on attribue l’invention de la « Danse de Barnes » dans laquelle tout un carrefour, un temps, s’adonne au passage pour piétons dans quatre sens. Lire la suite…

Le vélo avec de fortes pentes : c’est possible

Quand on voit la faible pratique du vélo urbain en France, en comparaison d’autres pays, deux arguments reviennent régulièrement, la météo et le relief. Ces arguments sont également ceux repris le plus fréquemment par bon nombre d’automobilistes qui pourraient utiliser le vélo, pour les déplacements domicile-travail par exemple, mais qui ne le font pas. Pour les conditions climatiques, nous avons pu voir récemment que la météo n’est pas un obstacle à la pratique du vélo. Lire la suite…

Le vélotrain, un TGV à pédales

velotrain

Je lance l’idée. Des fois qu’on puisse faire un prototype sur une voie ferrée désaffectée. Rêvons, sans retenue! On est dans le futur, après la grande crise écologique, on se sert à nouveau de la propulsion musculaire…

Le Tube Grande Vitesse (appelé aussi vélotrain) existe à 4 en version routière mais est limité par son encombrement à emprunter seulement certaines pistes. Il est une discipline de concours et de jeu et enseigne la conduite du TGV sur rail qui exige de posséder une carte d’abonnement et un permis préalable. Lire la suite…

Contre l’automobilité

Malgré la promesse de liberté et d’autonomie qui a été affirmée pour caractériser l’automobile, l’automobile est également impliquée dans la destruction massive de l’environnement, l’automatisation industrielle des usines de production et dans une conception uniquement individualiste de l’autonomie. Cette contradiction au cœur de l’automobilité est la cible de ce livre, qui tente d’interroger ces «cages de fer» en mouvement qui parcourent le paysage moderne. Compte tenu de l’omniprésence de l’automobile, et des contradictions et impossibilités sur lesquelles elle repose, il est étrange que l’automobilité ait échappé pendant si longtemps à de sérieuses critiques théoriques. Lire la suite…

Automobile Politics

The International Political Economy Group du British International Studies Association remet tous les ans un prix pour le meilleur livre en économie politique internationale. En 2008, le prix a été gagné par Matthew Paterson, pour son ouvrage Automobile Politics (Cambridge UP). Choisi parmi une sélection d’ouvrages de qualité, Automobile Politics s’est distingué grâce à la discussion animée et accessible que fait Paterson d’une problématique centrale en économie politique, sans se détourner de la discussion de problématiques théoriques difficiles. Paterson développe une perspective critique sur le thème de la domination de l’automobile dans la société capitaliste moderne. Il cherche à comprendre non pas comment améliorer la façon dont les automobiles peuvent contribuer à notre bien-être, mais plutôt comment notre dépendance envers la culture automobile a été promu et construite. Son intervention, qui utilise le point de vue de plus en plus important de l’économie politique culturelle, est un exemple parfait du travail excellent produit par les économistes contemporains en politique internationale. Lire la suite…

Après la bagnole… la voiture?

Bagnole? Disons pour résumer que « la bagnole », est un mot légèrement négatif, « c’est plein de bagnoles »… la pollution, et un certain caractère ostentatoire des automobilistes qui se plaisent à exister par « la bagnole ». La bagnole est une « automobile »… La voiture, ce n’est pas seulement « la bagnole », c’est un engin de transport confortable, le terme s’applique en fait à tout ce qui permet de se déplacer à l’abri des intempéries: la voiture existait avant les moteurs, et peut-être sur rail (c’est un wagon passager). L’automobile n’est qu’un cas particulier de voiture, c’est une voiture qui se meut elle même… Circuler en voiture, c’est-à-dire avec sécurité et confort EST À RÉINVENTER. Lire la suite…

Vivre et penser comme des porcs

Vivre et penser comme des porcs est un livre de Gilles Châtelet au titre-choc destiné à percuter le lectorat dans ses tripes, à l’interpeller dans sa bestialité originelle, tellement excitante et flatteuse ! Il y a des livres sains, salutaires, qu’il est conseillé, et même recommandé, de mettre entre toutes les mains. Y compris celles du lecteur moyen. Lire la suite…

La Ville Linéaire

Face aux enjeux désormais planétaires qui nous attendent (réchauffement climatique, épuisement des ressources fossiles, pollution généralisée), il est plus que jamais nécessaire de changer de paradigme. La planète ne pourra probablement pas soutenir un développement continu et inorganisé de l’espèce humaine sans dommages majeurs. Dans ce contexte, certains proposent de nouveaux projets d’urbanisme et d’architecture permettant d’assurer un développement viable de l’homme sur la planète tout en maintenant une qualité de vie suffisante. On connaissait déjà Illichville, la ville sans voitures, voici désormais différents projets de villes linéaires sans voitures. Les projets de villes linéaires apportent en effet des réponses dans ce domaine. Lire la suite…

Lithium et voiture électrique : une impasse ?

Même si le prix du gasoil est retombé à des niveaux considérés comme acceptables par une partie des automobilistes, l’affaire est entendue : dans quelques années, les voitures à pétrole vont peu à peu disparaître, rendues obsolète à la fois par le prix du carburant en voie de disparition et par la nécessité de lutter contre le réchauffement climatique.Qu’à cela ne tienne, dit l’automobiliste, répétant en cela les propos rassurants des médias-qui-mentent : on roulera en voiture électrique, à hydrogène, à air comprimé, ou que sais-je encore ? Lire la suite…

Utopie: la ville sans voitures

Je prends tous les jours mon vélo pour aller travailler, mon boulot se trouvant à environ 5 km de chez moi. Il m’arrive souvent de m’énerver contre les voitures qui se croient tout permis sur la route, alors qu’elles devraient garder la tête basse, étant donné que ce sont elles qui polluent la ville et menacent l’avenir de la planète. Après le temps de l’énervement, je me mets généralement à essayer d’imaginer une société qui a tenu compte de ses égarements passés et décide de se comporter de façon responsable par rapport à sa planète. Lire la suite…

Théorie de la classe de loisir

desir-capitalisme

Comment l’oligarchie exacerbe la crise écologique

Sans doute ne connaissez-vous pas Thorstein Veblen. C’est normal. Ce qui ne l’est pas, c’est que beaucoup d’économistes le méconnaissent également.

Raymond Aron, qui était un homme pondéré, comparait son œuvre à celles de Tocqueville et de Clausewitz. C’est que la réflexion de Veblen est une clé essentielle pour comprendre notre époque. Pourtant, la Théorie de la classe de loisir est devenue introuvable en français et Veblen reste absent des programmes universitaires de science économique. Lire la suite…